L'ADAMI a publié un rapport qui contredit les affirmations péremptoires des industriels de la musique.
Voici un extrait de l'article du
Monde, qui sera accessible en ligne gratuitement quelques jours seulement :
Pour l'Adami, "l'effet P2P sur la consommation est globalement positif", car, selon la société de droits d'artistes, il engendrerait "un surplus de consommation musicale" (achat de disques, de billets de concert, d'équipements supplémentaires, baladeurs, etc.). En outre, relève l'étude, "l'économie P2P a généré plus de rentrées fiscales que les services légaux".
Pour rémunérer les ayants droit, l'Adami prône l'instauration d'une "licence légale" sur les abonnements des fournisseurs d'accès. Une solution que rejettent catégoriquement les éditeurs phonographiques, qui demandent pour leur part le "droit d'autoriser", à leur convenance.
"Pour la musique comme pour le cinéma et les services audiovisuels en général, le développement sans précédent des services d'échanges n'est pas une menace de mort mais un défi à relever en recourant à ce qui constitue la matière première des industries culturelles : la créativité et non le repli sur soi", conclut le rapport.
Je n'ai pas trouvé le rapport en ligne, mais la
partie juridique du site de l'ADAMI propose des infos intéressantes.
A+LS.