Merci pour ces deux réponses.
Concernant l'Adullact, je peux toujours essayer de les contacter pour leur demander des conseils mais je ne pense pas qu'ils me soient d'une aide pour trouver des financements car ils semblent qu'ils ne travaillent qu'avec le secteur public. En effet, à part pour la "beauté du geste", il n'y a pas de raison que le secteur public finance le développement d'un projet destiné exclusivement au domaine privé (en tout cas, je n'ai jamais entendu parlé d'un bureau d'études structure public).
Encore que... Je viens de faire une recherche et j'ai trouvé un bureau d'études privé travaillant avec des outils libres (
http://ossature-libre.fr/) et un début de projet de l'état pour les calculs selon les eurocodes (SCILAB-EUROCODES). Peut-être finalement que l'état pourrait être un bon financeur ?
Pour Zenitram, effectivement, ça a l'air prometteur car il semblerait qu'il ait trop de travail pour lui seul. Je le contacterai par la suite.
Mais pour le moment, je vais éviter de multiplier les threads et quand Framasoft n'aura plus rien à dire, je pourrai continuer la conversation sur DLFP
Je pense qu'effectivement ça serait bien de ne pas partir de rien et d'après une base de logiciel à présenter mais si j'arrive à trouver quelques fonds, je ne serai quand même pas contre (même si d'après ce que tu dis, ça risque d'être assez dur).
Pour les SSLL, vous avez des noms ou il est préférable que je contacte des associations type APRIL ?
Si vous avez déjà vous même été dans mon cas, c'est à dire concevoir un logiciel sous licence GPL dès sa création (sans changement de licence), et que vous réussi à en faire un logiciel viable, n'hésitez pas à me faire part de vos conseils afin de mon aventure ne se solde pas par un échec au bout de 6 mois.
Ci-dessous l'étude de viabilité que j'ai effectué afin de la présenter prochainement à mon entreprise :
Modèle économique :
Court terme : Une recherche de bureaux d'étude intéressés par la réalisation de tels logiciels est nécessaire et cruciale. Sans financement, les logiciels en question ne pourront jamais être développés. L'idéal serait un groupement d'entreprises permettant ainsi d'avoir un capital prédéfini afin de pouvoir se consacrer sur un logiciel viable dans sa phase court terme. Il est très important que la phase « Court terme » soit la plus petite possible. En effet, la vente de service au client sera la principale source "fiable" de bénéfice.
A moyen terme : Les premiers versions du logiciel paraissent. Une campagne de diffusion auprès d'un grand nombre de bureau d'études est nécessaire afin de se faire connaître. Relancer les premiers bureaux d'étude n'ayant pas souhaités soutenir notre projet afin de leur montrer l'avancement et de leur signaler la possibilité de pouvoir toujours investir. Dans ce cas, il est important de signaler qu'avec leur aide financière, le logiciel continuera à se développer en prenant en compte leur besoin spécifique. Ainsi, la vente de service au client prend progressivement part sur le développement pur du logiciel.
A long terme : le logiciel devient mature, la principale source de revenu devient alors :
- le service après-vente
- le déploiement des logiciels dans le parc informatique de l'ensemble de l'entreprise
- le développement de logiciels ou de fonctionnalités proche du logiciel de base actuel à la demande du client.
Peut-être certaines entreprises souhaiteraient utilisées un ou plusieurs logiciels dans leur application propriétaire. Cette utilisation étant interdite par la licence GPL, il pourrait alors être possible de vendre la source sous licence LGPL (Lesser GPL) qui autorise l'intégration d'application sous licence GPL dans des applications propriétaires mais oblige toujours à publier les modifications faites au logiciel de base.
C'est dans cette phase que le modèle économique devient viable. Le développement du logiciel continue mais il se crée en parallèle un service au client qui doit être maximal. En effet, comme le développement du logiciel est presque gratuit, il est important de vendre sa main d'oeuvre au client au juste prix (celui qui permettra de payer son service mais également celui du développement du logiciel).
Nature des logiciels :
Ils ne s'agit pas pour l'instant de concevoir des logiciels tels que Robot ou Effel. En effet, ces logiciels demandent des années de conception pour des équipes de plusieurs dizaines de programmeur. L'objectif est principalement de développer des logiciels de taille plus réduite et plus spécialisé comme, principalement, le calcul selon les Eurocode (qui représente plusieurs dizaines de milliers de pages). Le choix principal des Eurocode se base sur le nombre de bureaux d'étude qui pourrait être intéressé par des applications libres. En effet, les Eurocode sont obligatoires depuis le 1er avril 2010 dans tous les pays les ayant adoptés à savoir : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse , représentant ainsi un marché pouvant être extrêmement important si le logiciel se popularise.