Alix Cazenave a écrit:la constitution suisse leur confère des pouvoirs que n'ont pas les citoyens français.
Ça c'est, à mon avis, une amusante façon de traiter la question.
« La Constitution française ne donne pas au peuple français le pouvoir de faire respecter sa décision, exprimée par une majorité de 55% au suffrage universel ».
Malgré les références explicites au peuple, au mandat, à la légitimité, à la démocratie, à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, ... ?
J'aurais tendance à énoncer ça autrement :
« Le peuple français ne se donne pas les moyens de faire respecter ses choix explicites par ceux qui sont chargés de les mettre en oeuvre ».
Alix Cazenave a écrit:C'est comme partout : il y a des avantages et des inconvénients.
Il me semble que "l'inconvénient", pour une nation, d'accepter que son choix, sur une question précise, exprimé par la majorité, au suffrage universel, ... soit explicitement foulé aux pieds, c'est de ne plus être en démocratie.
"Inconvénient" me semble, dans ce cas, un terme fort peu approprié.
Je suis assez d'accord sur les différences d'état d'esprit et les habitudes sociales/politiques entre la France et la Suisse.
La France est surtout réputée ses révoltes, ses révolutions, le rédaction de grandes déclarations, ... et des épisodes beaucoup moins glorieux.
Tu sembles regretter une facette de l'état d'esprit actuel des suisses, sans préciser laquelle.
J'imagine que tu penses à leur xénophobie et en particulier au Vlaams Belang et a son audience actuelle.
Tu dois déjà savoir que je ne vois pas la France d'aujourd'hui moins sale que cette image que donne la Suisse.