Ces dernières années, les logiciels libres se sont développés mettant en oeuvre des formes de collaborations nouvelles, créant de nouvelles communautés et dynamiques sociales. L’union européenne a mandaté une équipe de chercheurs pour voir comment s’organisent ces groupes de travail afin de comprendre comment fonctionnent ces communautés au moment ou les gouvernements se tournent de plus en plus vers des solutions logicielles libres pour leurs services.
Le projet FLOSS-POLS est donc né de la préoccupation gouvernementale de comprendre ces projets afin de pouvoir les soutenir, mais aussi comme certains projets on pu l’expérimenter - mais c’est un autre sujet - tenter de les contrôler ou récupérer à leur profit symbolique ou matériel. Cette recherche contient trois axes, un sur les questions de gouvernement électronique, l’autre une cartographie des différents types de collaboration en réseau et le volet qui va nous interesser aujourd’hui celle de la place des femmes dans cet univers dont l’image, principalement celle du « geek » ou du « script kiddies » renvoit surtout à une image obscure et barbue de personnalités associales agissant à la limite de la légalité.
Nous avons rencontré Bernardt Krieger à l’occasion des digitales 2006 organisées par Constantvzw et Interface3 à Bruxelles. Il nous a exposé aussi bien ses méthodes de travail que les résultats de la première phase de cette enquête sur le « genre et l’open source ». Plongée donc dans l’univers du code aujourd’hui dans « biens communs », autour de son intervention « Inclusion et exclusion » dans les communautés logicielles libres.
http://rummenigger.org/article.php3?id_article=108
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