Page 1 sur 31, 2, 3 SuivantLe droit, la loi, la justice (article Libroscope)

[aKa]

Le droit, la loi, la justice est le titre du dernier article du site Libroscope et qui commence ainsi :

Combien de fois sur LinuxFr, Framasoft ou dans les entreprises entend-t-on : « le libre, c’est bien, c’est généreux, mais alors que le monde est injuste est méchant comment me garantit-il mes revenus, que je ne serais pas copié, spolié... »

Comment ? Eh bien c’est ce mécanisme qui est expliqué ici même en avant première pour vous :)

[jul]

Je suis pas sur, mais il me semble que ça fait moins d'une heure que je l'ai publié en douce, et on avait pas publié avec accord (plus ou moins) collectif depuis ... 7 mois. Je pensais que ça passerait inaperçu. Je vous nomine aux big brother awards

bon, je bougonne mais ça fait honnêtement plaisir d'être recommandé par framasoft. J'espère que les lecteurs relèveront le copinage entre les sites du libre qui peut parfois nuire à l'objectivité

J'en profite pour faire les spoileurs des 3 articles qui ont le plus de chances d'être publié rapidement :
- interview du tigre (faite il y a 7 mois) ;
- la liberté d'étudier expliquée dans le domaine de la musique (imminent) ;
- et peut être une fiction pour s'amuser.

Si on travaille d'arrache pied, on en a pour moins d'un semestre

[aKa]

Je vous nomine aux big brother awards :)

C'est à cause de Herr SS.

[jul]

Alors tu as juste collé l'article sur les conseils de R. SS ? Sniff. Tu l'a lu au moins

[LS.]

mdr, le style si coloré de JT. Juste un petit extrait pour le plaisir :

Les premiers artisans des injustices dans un états de droit ne sont pas ceux qui commettent des activités non conformes au Droit, mais les victimes qui ne font ni valoir leurs droits auprès des tribunaux, ni valoir leurs doléances auprès de leurs représentants. Les citoyens d’un état de droit vivent sur les dividendes des actions de leurs aïeux, et façonnent le futur par leurs (in)actions. Il en va du logiciel libre comme de la société, l’artisan de la justice (présente, passée et à venir) est le citoyen lambda.

j'ésitais entre celui là et l'autre : "le libre ça pue : j'ai mis mon texte sous licence libre et on me l'a piqué". Il y a un petit côté danse de l'homme ivre dans ce texte : ça a l'air bancal et creux, c'est malin et posé. Pas mal.

a++

[aKa]

la liberté d'étudier expliquée dans le domaine de la musique (imminent)

Petite critique de la clause ND de la Creative Commons ?

[jul]

La gros spoileur conclusion, mais bon même pas évoqué les NC-ND. Juste que dans le logiciel libre, on permet certes d'échanger les "logiciels" (effet de bords) mais on donne surtout des libertés dont la liberté d'étudier (le code source notamment, mais c'est pas tout), et je montre qu'en musique libre, on interdit (en fait par omission ou ignorance) la diffusion des partitions tablatures qui sont assimilables au code source. Et je pose la question habituelle, qu'est ce que cette musique libre a en commun avec le logiciel libre quand elle ne propose a minima même pas de défendre l'apprentissage de la pratique musicale.

On considère que l’une des libertés fondamentales pour un logiciel libre c’est la liberté de l’étudier, mais, comme l’informatique est un domaine un peu abscons, parlons de musique.

Les pratiques d’apprentissage de la musique sont multiples depuis longtemps (cours particuliers, écoles de musique, autodidactes etc...). L’émergence d’internet facilite grandement l’apprentissage en mode autodidacte puisque les amateurs de musique (comme d’autres domaines...) peuvent partager leurs connaissances plus facilement, par delà les frontières. L’apparition des sites de tablatures va dans cette logique. Elle va dans le sens d’un accès à la pratique de la musique pour le plus grand nombre.

Pratique encouragée une fois par an sous les dorures du ministère de la Culture, découragée tous les autres jours sur internet, avec la récente montée en puissance de la fermeture des sites de tablatures.

[jul]

Voilà vu que jamendo nous fait le couplet sur sa «musique libre», je me suis permis de publier l'article sur le fait que je vois pas en quoi il se trouve une quelconque proximité avec le logiciel libre alors que dans les faits, leurs licences et leurs pratiques ne garantissent pas à minima la liberté d'étudier.

Et puisse que LS aime bien les passages à l'emporte pièce :

De la fumisterie appelée musique libre

Le libre n’est pas qu’un buzz, c’est avant tout une démarche. Accoler musique et libre comme logiciel et libre sans faire déjà le premier quart du chemin est pour moi du domaine de la simple arnaque intellectuelle.

Le fait d’avoir partagé les sources, d’avoir permis la modification, l’étude, la redistribution des logiciels et de leur code source a-t-il nuit au logiciel libre ?

Non, et c’est même la raison de son succès.

Qu’est-ce que cette musique, qui se veut libre mais qui ne pose aucune liberté même celle minimale d’étudier, a de commun avec le logiciel libre, et qu’a-t-elle de si différente de la musique des « grands éditeurs » au final ?

Rien.

[LS.]

dans ton article tu admets la possiblité d'existence de la musique libre si certaines conditions sont respectées, ou tu considères que la musique libre est radicalement impossible ?

si la musique libre est possible, tu mets un how-to ?
- accès aux tablatures
- liberté de remixer
- etc

ma question est la suivante : si un musicien veut faire de la musique libre de la mm manière qu'un codeur fait un LL, tu lui expliques simplement et concrètement comment faire ?

[jul]

Déjà voir dans le logiciel libre autre chose que des licences ce serait pas mal.

Si un musicien pouvait juste se poser la question de la musique libre autrement que comme un label alternatif à la mode, c'est à dire se posait la question des libertés, ce serait déjà un bon début. Ensuite, pour qu'ils comprennent et fassent leur la démarche c'est à eux de faire le chemin.

En ce qui concerne le point précis des partitions, dans les faits, peu de musiciens sont lettrés en terme de musique, donc demander les partitions/tablatures est assez irréalistes, mais au moins qu'ils le permettent automatiquement en arrêtant d'utiliser des licences ND. Ils pourraient aussi mettre à disposition un site de partitions pour oeuvre libre, libres aux internautes de venir l'enrichir avec des restranscriptions d'oeuvres l'autorisant.

Enfin, qu'ils arrêtent de se poser en rebelle alors qu'ils font tout comme les majors ça me calmerait. La musique libre est possible, si elle prend la démarche du libre, et notamment qu'elle renonce à une vision du droit d'auteur à la Beaumarchais.