simplenux a écrit:Donc tu a travailler indirectement et bénévolement pour BMG, dommage. Quand a Sophie Moleta il ont gagné plein du fric grâce à toi. Donc tu t'est t'es fait avoir.
Mon ordinateur est sous linux depuis plus d'un an maintenant.
Les seuls logiciels propriétaires que j'utilise sont Flash Player, Opera et Darwinia (jeu développé et distribué par un studio indépendant).
Sophie Moleta est une artiste en autoproduction. L'album sorti sur le label Telescopic et distribué par BMG est épuisé et sans grand espoir de nouvelle commercialisation. Elle paye elle-même tous les frais pour son site web, et espère pouvoir vendre via ce site quelques uns de ses albums autoproduits. Je n'ai donc aucun scrupule à l'aider. Elle va peut-être travailler prochainemement avec un petit label en nouvelle-zélande, et a un certain soutien de la part de NZONAIR, une émission de la radio publique néo-zélandaise. Des gens qui, même s'ils font quelque peu partie du système, ont à coeur d'aider les artistes. Donc là encore, pas de scrupules.
Ce que je voulais dire par mon commentaire sarcastique, c'est que le rejet en bloc me semble être une impasse. Je continuerai d'acheter les bouquins de Douglas Coupland tant qu'ils seront bon, même chose pour la musique de Tom Waits ou de PJ Harvey. Ça ne me gène pas de financer le système, tant que j'en finance les aspects positifs. Par contre sur des choses un peu limite, le boycott peut être une solution intéressante.
- En suivant l'exemple de Tristan Nitot, je compte boycotter autant que possible les CD "copy protected". Par principe plus que par gêne technique.
- Si j'ai besoin d'un logiciel propriétaire, et que j'en trouve un à un prix raisonnable et qui ne me demande pas de copier illégalement windows (donc qui tourne sous linux), et tant que ce logiciel correspond à mes besoins sans m'imposer de termes de licence "foutage de gueul", alors ça ne me gène pas de l'acheter. Je suis pour l'arrivée sous linux de logiciels propriétaires.
- Si jamais je composais de la musique, je ne serais probablement pas affilié SACEM tant que les statuts de la Sacem n'auront pas évolué. Ce qui ne veut pas dire que je mettrais toute mes compositions sous licence de libre diffusion. Le rejet (d'un aspect) d'un système ne veut pas dire, n'en déplaise à certain, l'adoption irréfléchie d'un autre système qui en serait - pour certains - l'antithèse.
- Si jamais j'écrivais un livre (ce qui est plus probable pour moi que de composer de la musique), il se peut que je le fasse éditer (si ça vaut le coup et si c'est possible) au sein du "système".