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Page 3 sur 4Précédent 1, 2, 3, 4 SuivantLicences Creative Commons : petit rappel et liberté

Image Libérer les logiciels et tout autre contenu, comment adopter une Licence Libre ? (GNU GPL, Art Libre et Creative Commons).
Un forum en collaboration directe avec le site Veni Vidi Libri.

Sam 19 Août, 2006 19:17

La question n'est pas l'existence d'un objet à la propriété Lambda, mais d'en trouver un qui convienne.

Je pense que certains oubli que l'importance pour une données afin d'être accessible, n'est pas uniquement d'être libre au sens du droit, mais aussi d'être bien classée, et pertinente.

Passer des heures à screener des photos me barbe.

J'ai rencontré un reporter de guerre qui exprimait ça justement :
je lui demande si avec les supers appareils photos numériques, les trucs en licence libre il craint pas la concurrence des blogs logaux (irak, liban, népal...) ... Et il me répondit : non.
Si un amateur propose 1000 photos, 10 seront satisfaisante, j'en propose 100 et 2 seront considérées comme bonne. C'est comme ça que je vis. Mon métier n'est pas tant de shooter des photos que d'avoir le nez pour trier les pertinentes.


La question du l'accès à une chose ne se résume pas une licence, elle passe aussi
1) par un rangement correct ;
2) par un tri sur la qualité.

Le fait que des photos soient libres me garantissent pas ça, et en plus, j'aime pas passer mon temps à chercher.
http://libroscope.org le site des Femmes libres.
jul

Messages : 41
Géo : Pontoise (Vexin Français)

Dim 20 Août, 2006 15:05

Depuis le 31 juillet 2005 je prend systématiquement des images du domaine publique (site de la NASA par exemple) et plus récemment pour pas avoir a chercher des heures, j'utilise les photos que je fais.


Personnellement j'aime beaucoup les sélections de photos que tu fais. Si tu as une URL pour les catalogues de la NASA que tu utilises cela m'intéresse (je savais pas qu'ils faisaient aussi des photos qui ne sont pas en lien direct avec la géo, l'astro ou le spatial).

Je suis en mode lazy update pour les plus anciens. Je déconseille donc de reprendre les articles avant cette date avec les images. Après, j'accorde les droits d'utilisation de mes images sous le régime LAL. Mais comme j'ai la flemme de le préciser, et que ça attirerait l'oeil sur les anciennes illu, alors je dis rien.


Ah Ok, (Juste pour information pour ceux qui ne sauraient pas) comme le droit d'auteur est automatique lorsque qu'on ne "dit rien" toutes les photos sont alors bien placées sous le régime du droit d'auteur (donc protégées jusqu'à 70 ans après la mort de l'auteur).
Je pense que certains oubli que l'importance pour une données afin d'être accessible, n'est pas uniquement d'être libre au sens du droit, mais aussi d'être bien classée, et pertinente.


C'est affectivement ce que j'apprécie le plus chez Flickr : Tags / Folksonomy
http://fr.wikipedia.org/wiki/Folksonomie

N'importe quel membre a ainsi la possibilité de rajouter ou de corriger des tags sur les photos des autres (ce que je fais souvent) ce qui permet encore d'améliorer le recherche et le sens des contenus.
frenchy

Messages : 529

Jeu 24 Août, 2006 13:57

1-Et si la liberté n'existait pas ?.....
Un artiste n'est pas libre de se désengager de ces actes.... Tout comme chacun de nous.
Ou bien vous ne considérez pas que par ces actes artistiques agissent sur le monde.... Ce serait une bulle en suspenssion.
?
L'art ne produitrait-il plus que du support ? Serait-il une pratique de détente, de loisir ? Pourtant au regard de l'histoire se fut souvent une arme redoutable. Un véhicule de pensé où sa puissance de réprésentation , de croyance donne à considérer tout le contraire !

2-Partout, l'art produit du profit. Se doit-il d'être oeuvré dans la misère de son auteur ? Dans nos sociétés occidentales la masse monétaire mondiale est à 60 % produite par de la culture (au sens large). Et dans ces mêmes sociétés, les producteurs de formes artistiques (des artistes) ont la masse salariale, en rapport à leur nombre, aussi faible qu'un travailleur de tiers monde. ( Pour faire vite... désolé)

Se questionner sur les droits d'auteurs doit aller de pair avec la manière dont une société accepte de rémunérer ces artistes. Historiquement, on avait trouvé les droits d'auteurs pour les sortir de l'esclavage ou de l'obole religieuse).
Faire disparaitre ces droits sans une nouvelle reflexion sur la manière de remunérer un travail artistique n'a pas de sens.
Ou bien ... les artistes (ces personnes qui étudient et pratiquent un art pour en faire leur métiers) n'ont pas de place dans notre monde ?
Je ne comprends pas comment, il est accepatble de reconnaître le droit à l'image et pas celui du droit d'auteur.
Je ne comprends pas que ne soit pas distingué, ici, les droits d'auteurs, les licences, les brevets, la propriété intellectuelle, le CC, (etc) avec un peu plus de précaussions. Certains génèrent des abus, des profits, des guerres de l'image et de la représentation, de l'interdit de penser et d'agir.
D'autres fournissent un salaire moyen à un auteur (et sa famille).
Les débats sont trop techniques et en cela très dangereux. Le droit d'auteur n'est pas une licence, c'est un salaire.

Sinon dans ce contexte, je me demande s'il ne faudrait pas interdire l'art pour libérer le support à des fins de fonction (illustrative, décorative, et de loisirs). Alors qu'y mettre à la place.
Et ne faudrait-il pas interdir les pratiques artistiques (de métier) pour interdir l'impossibilité d'utiliser leur travail et être libre. Libre de quoi ?
D'être libéral ?

Taupinette.
Taupinette

Messages : 24

Jeu 24 Août, 2006 17:49

Hello,

Taupinette a écrit:Le droit d'auteur n'est pas une licence, c'est un salaire.

Sûrement pas :(.

Le droit d'auteur est (devrait être ?) un droit pour tout être humain qui créé une oeuvre originale (protégée du seul fait de sa créatiton).

Rien n'empèche cet auteur (le fait d'être auteur n'a rien à voir avec un quelconque métier, ça découle simplement de la création d'une oeuvre originale) d'essayer de monnayer sa création, mais le droit d'auteur n'est pas la pour lui garantir une quelconque résusite dans cette entreprise. Il a juste le droit d'essayer !

Cette idée qu'être auteur est nécésairement un métier est une betise. On peu essayer d'en faire son métier, mais rien d'obligatoire.

Cette association obligatoire 'création => créateur => rémunération indispensable' entraine nécéssairement la mise en place d'un système de caste (et je pèse mes mots) puisque les ressources dévolues à cette rémunération existent forcément en quantité limitée.

Le droit d'auteur n'a pas pour but de faire vivre l'auteur de son art, mais de lui permettre d'essayer s'il le souhaite.

Parce que, ne vous en déplaise, tout le monde est potentiellement auteur.

Cordialement,

Totomatisme.
totomatisme

Messages : 2281
Géo : Paris

Ven 25 Août, 2006 14:52

Désolée,
Je ne te suis pas bien. Je crois comprendre que tu n'as pas de notion bien charpentée sur ce qu'est un artiste. C'est assez banal d'ailleurs. En clair : C'est une profession.
Elle resemble, un peu à celles des avocats ou des médecins. En ce qu'elle regroupe de bons artistes comme de mauvais. Il y a de grands avocats, de grands chirurgiens, il y en a de communs et d'autres de très mauvais.

Ma réflexion part d'un moment historique : quand, comment et pourquoi la notion de droit d'auteur fut créé. (Par Beaumarchais, un peu avant la Révolution Française) ==> Dans le but de donner une forme salariale à des artistes conduient à vivre dans un grand état de misère et de négation de leur travail. Ces artistes étaient plus particulièrement des "auteurs dramatiques" ( appeller aujourd'hui des dramaturges et d'où le nom de "droits d'auteurs") qui luttaient devant une censure qui refusaient de laisser transpirer l'esprit des Lumières au sein d'un système de Représentation : le théâtre. (la Représentation est sortie du sacré, entre autre, par cette revendication)

Le projet même de Beaumarchais a une histoire plus vaste au sein du métier de la Peinture dont Vélasquez est un des exemples de lutte de reconnaissance, de salaire et de droits, très exemplaires.

Oui c'est une question de métiers et de reconnaissance de celui-ci dans nos sociétés actuelles.

Si à ce jour, tout le monde voudrait se revendiquer d'un droit d'auteur, cela revèle de plusieurs paramètres et notament celui de confondre création et expression voir même procréation avec les dépôts de brevet sur les gènes humains.
C'est un fait de société.

Avec ses notions de droit d'auteur s'en est suivit des formulations succéssives jusqu'à nos jours qui font que dans les métiers artistiques, c'est une forme (plutôt injuste) de rémunérations pour la post-production et la production - car il n'y a rien d'autre !

Il n'est pas pour moi question de polémiquer. Ni d'interdire l'usage des droits d'auteur à qui voudrait s'en revendiquer mais de réfléchir sur le pourquoi : ce fameux droit d'auteur issus des métiers artistiques est en passe de devenir un permis de vivre.

Je me refuse à des réponses simples pour un tel sujet d'autant qu'il me semble que c'est :
- une nouvelle forme de vivre notre rapport à la transformation de nos sociétés qui germine. Il y a des manquements à obtenir ce qui s'appelle un salaire (ou com tu voudra : un truc pour bouffer, payer son loyer, éléver ses moutards, partir en vacances, pratiquer un sport etc.. ).
- un héritage du 19ème siècle ultra-libéral et de son essor des brevets pour dominer la technologie pour un usage consumériste.

Rien que dans ces deux exemples, il y a des problèmes d'antagonismes.
Voilà pour le décor.

En revanche, je rapelle (car c'est souvent totalement aucultées des prises de positions de beaucoup) qu'il y a, pour des raisons historiques, des professions artistiques qui sont fondées sur les droits d'auteurs pour "salarier" le travail artistique. Ces gens n'ont pas d'autres types de revenus.
Je suis navrée mais ce n'est pas un moyen d'arrondir les fins de mois pour tout un chacun qui s'essayerait dans quelquechose.
Ce glissement d'usage du droit d'auteur pour tous, pour tout domaine est fallacieux. Il peut-être utiliser pour de bonne cause comme pour de mauvaise :
La paupérisation augmentée des métiers artistiques. L'allègement de la masse des salaires dans le monde de la presse au profit du patronal. Des zones de non-droits au profit du plus fort et du plus vicieux. etc...

Il me semble ridicule de ne pas réflechir sur cette question. Elle éviterait de se retrouver dans des batailles rangées corporatistes. Alors même que sur le fond, il y a des accords, de fait.

Je suis convaincu que chaque profession (métiers) qui souhaite sortir du système de rémunération actuelle se doit de créer ses propres formes d'autonomie. La notion de droit d'auteurs n'est pas une notion fourre tout. Elle est un pis aller pour la rémunération des artistes ... de profession !

Il en va de même pour l'usage privé qui relève de nos sociétés des loisirs.

J'espère que c'est plus clair ?

Cordialement,
Taupinette.
Taupinette

Messages : 24

Sam 26 Août, 2006 12:44

Je viens de trouver ceci :

Code: Tout sélectionner
En effet, l’ordre mondial dans lequel le droit d’auteur évolue désormais exige notamment de celui-ci la prise en compte de la dimension économique et sociale, approche jusqu’alors délibérément ignorée du fait de son caractère subjectif. Ce dernier paraît pourtant faire l’objet d’un rapprochement lent mais semble-t-il inéluctable de certaines valeurs issues du copyright américain, selon lequel l’œuvre est principalement un objet d’exploitation. Cette définition laisse ainsi apparaître la nette influence d’une approche économique et sociale. Cette combinaison pourrait constituer à terme une réponse éventuelle aux problèmes d’ordre international soulevés par le droit d’auteur en vue d’un "droit intellectuel". Celui-ci, à vocation plus internationale mais également plus large, aurait également pour prérogative de répondre aux besoins éventuels que présente le droit de la concurrence ou celui des libertés publiques, illustration de l’intérêt général que protège le droit d’auteur.


ici ==> http://www.legalbiznext.com/droit/Droit-d-auteur-et-Mondialisation
Taupinette

Messages : 24

Sam 26 Août, 2006 13:12

Taupinette a écrit:Dans nos sociétés occidentales la masse monétaire mondiale est à 60 % produite par de la culture (au sens large).


Que signifie une "masse monétaire mondiale" limitée aux "sociétés occidentales" ?
As-tu une source pour ce chiffre ?
AntoineP

Messages : 1038

Dim 27 Août, 2006 10:26

oui
je vais tenter de la retrouver et je la poste ici
Taupinette

Messages : 24

Lun 18 Sep, 2006 10:41

Salut AntoineP,

Je ne t'oublie pas puisque le sujet m'interresse.
C'est dans un ouvrage syndical que se trouve le truc.
Je cherche.... ça viendra
;o)
cordialement,
Taupinette

Messages : 24

Lun 18 Sep, 2006 11:27

Voilà voilà,

Le mieux est encore de demander au vieux baroudeur :

http://www.cra-adc.ca/ADCCRAProprieteintelmondial.doc
ici : on cite : 15% en 1995.

Ensuite c'est 40% (et non 60%) désolée.
mais impossible de savoir si c'est dans la

directive du 22 mai 2001 du Parlement Européen (consultable en pdf) sur le web

ou bien dans le :

Traité de la propriété litterraire et artistique d'A. et H.J. lucas.

C'est écrit en clair page 4 du barème 2005 de l'UPC (ma lecture).

Voilà, j'espère que tu es satisfait de ma réponse.
Cordialement
Taupinette

Messages : 24

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