Page 2 sur 3Précédent 1, 2, 3 SuivantLe droit, la loi, la justice (article Libroscope)

[LS.]

certes.

la question est l'accompagnement de cette démarche par des fiches pratiques, des grilles d'analyse/action comme libroscope sait le faire, du concret, de l'opérationnel, de la liste de taches/conditions.

Désolé de te faire sauter de ta chaise avec cette notion de 'fiches pratiques', mais c'est des outils ... utiles.

par ailleurs il me semble inutile de généraliser ; il y a des zikos illétrés, maniérés, voulanzètres etc, mais il y a aussi des gars honnêtes qui ne demandent qu'une chose : un accompagnement pour mettre en rapport leurs aspirations et leurs actes. Histoire qu'ils ne réinventent pas la roue dans leur coin.

[jul]

au fait ça t'a plu ? Est ce que la thèse est claire ?
- Partition équiviaut à code source.
- Liberté d'étudier implique a minima Accès au code source
- Logiciel libre = 4 libertés dont a minima celle d'étudier
- Donc qu'est ce qu'une musique libre qui ne propose pas le minimum du minimum a de commun avec lelogiciel libre ?

(non je n'évoque pas les 4 autres libertés, car si elle échoue déjà a minima ... pourquoi chercher plus loin)

Pour la pratique, je considère qu'elle doit d'abord se construire sur des outils intellectuels simples et efficace. Les 4 libertés restent un bon critère de mesure.
Je crois que l'on peut décemment commencer par l'accès aux tablatures, par exemple par mention explicite dans les licences, et éventuellement par leurs mises à disposition, et éventuellement par la mise en place d'un serveur de partage de partitions/tablatures/paroles. Mais c'est aux musiciens de faire leur démarche : on ne fait pas boire un âne qui a pas soif, et pour ceux de bonnes volontés et bien, sûr qu'ils poseront des questions intelligentes qui amèneront des réponses qui les aideront.

[LS.]

on en a déjà discuté, la thèse est claire

je pense que la musique libre est possible et nécessaire

elle doit être cadrée sur les principes du logiciel libre, avec la mm simplicité et les mm outils :

- les licences : art libre par exemple
- l'accès aux sources : tablatures ou équivalent, sur un équivalent de sourceforge
- des fiches pratiques pour rendre tout ça accessible et faire un travail de contextualisation (=aider la compréhension)

[jul]

Sans parler des données libres.
http://www.libroscope.org/Des-contenus-libres-pour-les

Si on fait un logiciel de jeu, il est bien d'avoir des musiques et des scènes et des avatars libres commele code.
Bon pour un morceau demusique de jeu peut être que la forme préférée de modification et de travail sera plutôt le fichier midi.
Dans la LAL, il est explicitement fait mention à ce point de redistribution de la forme préférée de modification d'une oeuvre.

En fait le logiciel libre a besoin de contenu libre
http://freedomdefined.org/Definition

[LS.]

le jeu est l'exemple pertinent, il y a effectivement un gros besoin de sons.

d'où ma question sur les how-to faciles à comprendre et à mettre en oeuvre par un zikos.

[jul]

Faire croire à une méthode simple est illusoire. La solution simple serait de dire passe en licence art libre. Mais si il n'adopte pas la licence, qu'il ne comprend pas les tenants et aboutissants il va la détester. La solution simple est de laisser des textes cohérents à dispositions (ceux de libroscope par exemple) et de laisser leur esprit s'ouvrir. Ensuite, je suis sûr qu'ils seront convaincus de payer une bouteille de champ à lbroscope et framasoft pour que l'on discute.

[Nico]

- l'accès aux sources : tablatures ou équivalent, sur un équivalent de sourceforge

Ca c'est une bonne question.
Dans le monde du logiciel libre, il y a plein d'outils mis à disposition des développeurs.
Je trouve que la liste proposée par VeniVidiLibri offre un bon point de départ sur le sujet, par exemple.
Quels sont les outils existants correspondants pour le monde de la musique libre ?
Par exemple, des espaces communautaires centrés sur le partage de tablatures (et non sur le téléchargement de musique gratuite) ?

[jul]

Bon puis, le logiciel libre part de l'hypothèse que la création d'un collectif dépasse celle de l'individu (d'où la différence de licence) je doute que beaucoup de musiciens soient à l'aise à l'idée non plus d'avoir LEUR nom, mais d'avoir participer à une oeuvre collective et de partager la gloire, surtout si comme dans le LL ils apportent 90% des idées.

[Free like a bird]

Faire croire à une méthode simple est illusoire. [...] il ne comprend pas les tenants et aboutissants il va la détester. La solution simple est de laisser des textes cohérents à dispositions (ceux de libroscope par exemple) et de laisser leur esprit s'ouvrir.

Voilà une bonne méthode qui s'applique aux débutants en informatique et/ou en "informatique libre" Ma petite expérience m'a appris qu'il faut "donner du temps aux gens" pour évoluer à leur rythme

[LS.]

on n'est pas dans une approche manichéenne qui opposerait la Pensée et le truc pratique.

Le véritable travail se fait sur les mentalités et les pratiques (les convictions), et ça prend du temps de comprendre et d'évoluer. Je crois qu'on est d'accord là dessus, en tous cas mon propos n'est pas de contester votre analyse, je la partage.

Ce dont je discute est le comment.

Il est évident que la lecture de libroscope et d'autres textes est importante, je ne le conteste pas non plus.

Je dis juste : le gars convaincu sur le principe qui se dit "ok, je passe mon son en libre" a besoin d'un accompagnement minimal, des tutoriels. Exactement comme l'utilisateur qui souhaite adopter un LL ou comme l'auteur de contenu qui souhaite libérer son logiciel. C'est l'intérêt d'un site comme veni vidi libri.

Je ne parle pas de réduire le temps de réflexion et de maturation (difficilement compressible), je parle de simplifier le passage à l'acte, sans avoir à réinventer la roue. Ce point là est très optimisable par une fiche pratique ou une boite à outils.