On admirera l'exquise bonne foi des arguments développés
2 citations parmi d'autres :
Sous la pression d'apprentis sorciers prônant - non sans habileté didactique - un modèle économique qualifié complaisamment par eux de " libre ", l'Europe s'apprête à pénaliser durablement une dynamique de création et de croissance d'entreprises innovantes dans le domaine des NTIC. Ces entreprises ont besoin, comme toute entreprise industrielle, des droits de Propriété Industrielle pour organiser leur retour sur investissement.
et donc aussi :
Les logiciels libres sont développés par des communautés d'informaticiens, pour la plupart étudiants ou agents de la fonction publique, décidant de renoncer à la plupart de leurs droits de propriété industrielle. D'apparence généreuse, ces démarches aboutissent à quelques succès tels que le système d'exploitation Linux.
On peut cependant s'interroger sur la légitimité de cette renonciation de droits, alors que ces droits appartiennent théoriquement à leur employeur - souvent un organisme de recherche publique - qui pourrait les valoriser, voire qui a pour mission de les valoriser.
2 citations appellent 2 observations :
- au niveau des méthodes, l'approche est assez vulgaire et, pour tout dire, tâcherone : l'insulte est maniée sans finesse, et injurier gratuitement son 'adversaire' sous couvert de débat n'est pas une valeur démocratique de base.
- au niveau juridique, on a aussi une bonne grosse hérésie : les licences 'libres' ne sont pas une renonciation de droits, mais un régime particulier d'exercice des droits, et ce régime juridique est fondé sur la coopération plus que sur l'exclusion.
En complément, voici un intéressant et long fil de discussion du forum FSFFrance http://mail.gnu.org/archive/html/fsfe-france/2003-08/
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