Voici quelques liens et éléments de réponse, qui à mon avis sont évidents (en effet, l'auteur d'une oeuvre est toujours propriétaire de sa création, sous réserve qu'il puisse prouver en être l'auteur, sauf s'il a cédé cette propriété dans le cadre d'un contrat)
http://www.cyberprotec.com/copyright.htm
http://www.celog.fr/cpi/lv1_tt2.htm
Le cas cité dans cette jurisprudence est très semblable à celui qui nous intéresse :
http://www.legalis.net/jurisprudence-de ... ticle=1082
La commande du logiciel X n’a nullement emporté de la part de A de cession de droits de propriété intellectuelle conforme aux dispositions protectrices de l’article L 131-3 du code de la propriété intellectuelle, ne laissant à la société B, en l’absence de toute convention particulière, qu’une simple licence tacite d’utilisation que l’auteur est recevable à résilier à tout moment, sauf à supporter la conséquence d’un éventuel abus de sa part.
En l’absence de cession de droits de propriété sur le logiciel X, le contrat de commande verbal passé entre les parties ne peut que s’analyser en un simple louage d’ouvrage, sans droit pour la société B de l’exploiter au-delà de l’accord contractuel, ou de l’adapter hors des limites prévues par la loi.
Et voici pour finir l'article d'un avocat qui est on ne peut plus explicite, je cite en particulier :
En l'absence de dispositions spécifiques, les droits de l'utilisateur se limiteront en pratique à un simple droit d'utilisation du fait des clauses standards interdisant par exemple le droit de correction du logiciel par l'utilisateur.
http://solutions.journaldunet.com/0403/ ... ique.shtml
Cela dit le code de la propriété intellectuelle est visiblement complexe et comporte des exceptions que le béotien que je suis ne saurait toutes connaître (sans parler du vocabulaire assez opaque pour le non initié), je ne peux que vous encourager à contacter un professionnel.
Comme l'a précisé Tolosano, quelle que soit le contenu du code de la propriété intellectuelle, certains de vos droits dans cette affaire seront éventuellement décidés par le contenu du contrat, la première source d'information dans ce cas est donc votre employeur, et surtout le contrat passé avec la société B.
Nous pouvons donc discuter dans le vide pendant des heures, nos réponses sont peut-être contradictoires tout simplement parce que nous n'avons pas ces éléments d'information qui sont pourtant déterminants.