Paco a écrit:Quand j'entends des horreurs comme : "J'vais mettre mes roller pour aller skater sur le field", ou "J'ai downloadé le nouveau driver pour ma webcam", ou encore "J'suis un killer, pas un loser et j'me drive tout seul", j'ai envie de gerber.
Il ne s'agit pas d'un problème de mots mais d'un tout autre problème, il s'agit d'un formatage intellectuel.
Ce formatage est réalisé principalement de trois façons :
- en faisant bouffer (pas manger mais bouffer) n'importe quoi aux personnes, les aliments sont le carburant de notre corps physique et indirectement ceux de notre esprit;
- en réduisant leur temps à penser, on doit occuper ses troupes car le risque de rebellion est inversement proportionelle à leur taux d'occupation;
- en les traitant comme des retardés mentales. L'homme étant intellectuellement adaptable, il va se comporter comme si il l'était puisqu'on attend ça de lui.
Ce sont trois armes puissantes qui permettent la manipulation de masse.
Je répète que l'insertion de mots étrangers n'est en rien, il te suffira d'aller dans un pays où l'on parle principalement anglais pour voir que fuck et dérivés minent les phrases et les pensées.
Paco a écrit:Mais quand on lit Gide, Stendhal ou Yourcenar...
Se sent-on plus grand, plus fort et plus culturé ?