Je ne voudrais pas lancer un débat ici, c'est hors sujet.
J'explique cependant mon parallèle :
Si Claude Allègre dis des bêtises, il dit aussi des choses vraies sur les démarches scientifiques douteuses.
Toute personne qui a fait un minimum de science dans sa vie comprend que la science avance sur des observations et des mesures, hors toutes les conclusions sur l'impact de l'homme sur le climat vient de modèles dont les données ont été déduites et non pas mesurées. On est donc ici dans un modèle statistique, et les mêmes personnes qui dénoncent l'usage biaisé des statistiques en politique selon l'orientation des questions/de l'échantillon devrait comprendre que le même usage en science amène le même biais.
Donc sans dire qu'elles sont fausses, on ne peut pas dire qu'elles soient vraies. (C'est là qu'Allègre commence à dire des bêtises, contester la véracité d'une donnée scientifique amène à en douter mais n'implique pas nécessairement qu'elle soit fausse ). La science ne connais pas le consensus, puisque toute théorie n'est valable que tant qu'elle n'a pas été prouvé fausse. Le consensus, c'est donc la fin de la science, et le début de la croyance.
Hors les réponses opposées à ses arguments relèvent de la considération qu'être contre cette hypothèse c'est être contre la planète. Le débat est refusé, la science cède le pas. Il existe pourtant d'énormes zones d'ombres dans nos connaissances sur le climat, notamment l'impact du Soleil dont on ne comprend pas le fonctionnement et la perte immédiate de température lors des quelques minutes que dure une éclipse montre à chacun son impact sur la température globale. Hors notre soleil a déjà 2 années de retard sur un cycle de 13 (de mémoire), donc une proportion non négligeable, et on attend toujours le pic d'activité que prévoie les modèles, en attendant il fait plus froid que prévu. Alors erreur ou coïncidence, chacun jugera, mais il est certain que ceux qui remettent en cause la théorie officiels sont classés immédiatement dans le "deuxième camp" sans nuance aucune, et ce sont des méchants.
C'est en ça que je vois un parallèle flagrant avec l'analyse dont 1138 a fourni le lien : l'argument est énorme et culpabilisant pour le citoyen (et au passage déculpabilisant pour les gouvernements).
Edit : je parle donc ici uniquement de la forme du débat hein