Hier (ou avant hier) est sorti aux US un gros jeu PC extrément attendu du nom de BioShock.
Ce jeu, vendu notamment en boîte, a la particularité, et cela n'avait été révélé que très récemment, de nécessité une activation en ligne à l'installation pour pouvoir être utilisé (ce qui pour moi est déjà un showstopper, mais bon passons).
Mais là où c'est rigolo, c'est que d'après lestémoignages des premiers utilisateurs, le nombre d'activation seraient limités à 2, ceux ayant plusieurs PC en ayant fait la douloureuse expérience. A priori, ils s'agirait d'activations pour 2 machines différente, et avec ce genre de technologie, un simple changement de disque dur, de carte réseau ou un reformatage du disque ou une réinstallation de Windows peut suffire à être détecté comme une nouvelle machine.
Une fois les 2 activations passées, le DRM demande de contacter SecuRom (une filliale de Sony, à l'origine du DRM). Ces gens-là demande alors à l'utilsateur de contacter Take2 (l'éditeur du jeu, les mêmes qui font Grand Theft Auto et un jeu de ping pong), qui eux, disent qu'ils faut contacter SecuRom.
D'après la version officielle de l'histoire, une désinstallation complète permettrait de regagner une activation... sauf que, là encore, d'après les témoignages, cela ne marche pas. Et qu'en cas de problème matériel (crash disque) ou de serveur non disponible lors de la désinstallation, cela ne peut pas fonctionner.
La version boîte utilise également un système de protection basé sur le média physique (SecuRom aussi, qui blackliste de plus en plus d'application comme l'ubiquitaire ProcessExplorer).
En plus, de la version, le jeu est également disponible sur la plateforme Steam. Steam est une application qui permet de télécharger des jeux reliés à un compte utilisateur. En théorie, en utilisant son compte sur n'importe quel PC, on peut alors re-télécharger tous ces jeux sur ce PC mais il faut connecter sous Steam pour y jouer, et bien évidemment, une seul machine peut être connecté à un instant donné (normalement il existe un mode "offline", mais ils n'ont jamais été vraiment capable d'expliquer comme cela marchait).
Et bien malgré cette première couche de DRM Steamiesque, les limites de Securom sont aussi présentes, malgré les promesses commerciales du système Steam.
Je n'ai pas la main sur l'EULA de BioShock. L'EULA de Steam autorise explicitement l'éditeur à faire tout ce qu'il veut (changement unilatéral du contrat, révocation pur et simple d'un compte sans motivation, etc...)
Bien évidemment, rien de tout cela n'a été expliqué avant la sortie du jeu (et ne l'est toujours pas d'ailleurs).
NoFrag a de manière très rigolo bien résumé l'affaire.
Le jeu sort demain en France, pour environ 50€.
La version xBox360 n'a bien sûr pas ces problèmes.
Ce jeu, vendu notamment en boîte, a la particularité, et cela n'avait été révélé que très récemment, de nécessité une activation en ligne à l'installation pour pouvoir être utilisé (ce qui pour moi est déjà un showstopper, mais bon passons).
Mais là où c'est rigolo, c'est que d'après lestémoignages des premiers utilisateurs, le nombre d'activation seraient limités à 2, ceux ayant plusieurs PC en ayant fait la douloureuse expérience. A priori, ils s'agirait d'activations pour 2 machines différente, et avec ce genre de technologie, un simple changement de disque dur, de carte réseau ou un reformatage du disque ou une réinstallation de Windows peut suffire à être détecté comme une nouvelle machine.
Une fois les 2 activations passées, le DRM demande de contacter SecuRom (une filliale de Sony, à l'origine du DRM). Ces gens-là demande alors à l'utilsateur de contacter Take2 (l'éditeur du jeu, les mêmes qui font Grand Theft Auto et un jeu de ping pong), qui eux, disent qu'ils faut contacter SecuRom.
D'après la version officielle de l'histoire, une désinstallation complète permettrait de regagner une activation... sauf que, là encore, d'après les témoignages, cela ne marche pas. Et qu'en cas de problème matériel (crash disque) ou de serveur non disponible lors de la désinstallation, cela ne peut pas fonctionner.
La version boîte utilise également un système de protection basé sur le média physique (SecuRom aussi, qui blackliste de plus en plus d'application comme l'ubiquitaire ProcessExplorer).
En plus, de la version, le jeu est également disponible sur la plateforme Steam. Steam est une application qui permet de télécharger des jeux reliés à un compte utilisateur. En théorie, en utilisant son compte sur n'importe quel PC, on peut alors re-télécharger tous ces jeux sur ce PC mais il faut connecter sous Steam pour y jouer, et bien évidemment, une seul machine peut être connecté à un instant donné (normalement il existe un mode "offline", mais ils n'ont jamais été vraiment capable d'expliquer comme cela marchait).
Et bien malgré cette première couche de DRM Steamiesque, les limites de Securom sont aussi présentes, malgré les promesses commerciales du système Steam.
Je n'ai pas la main sur l'EULA de BioShock. L'EULA de Steam autorise explicitement l'éditeur à faire tout ce qu'il veut (changement unilatéral du contrat, révocation pur et simple d'un compte sans motivation, etc...)
Bien évidemment, rien de tout cela n'a été expliqué avant la sortie du jeu (et ne l'est toujours pas d'ailleurs).
NoFrag a de manière très rigolo bien résumé l'affaire.
Le jeu sort demain en France, pour environ 50€.
La version xBox360 n'a bien sûr pas ces problèmes.
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dupont54
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