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Page 2 sur 11Précédent 1, 2, 3, 4, 5 ... 11 SuivantOuverture de Deezer, site d'écoute en ligne de musique

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Jeu 23 Août, 2007 22:22

oups pardon j'ai du te lire en diagonale
mais ca me surprend de ne lire ca nulle part dans la presse, ni meme qu'aucun de ces deux organismes n'ai reagit alors que d'ordinaire ils sont plutot reactifs dans ce domaine
Défendez vos libertés numériques: refusez les DRM! Pour en savoir plus: http://stopdrm.info
Protect your digital freedom and privacy, eliminate DRM! Learn more at: http://www.defectivebydesign.org/what_is_drm
Roux

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Jeu 23 Août, 2007 22:31

Ce n'est pas grave.

Sur l'absence de mention relative aux artistes-interprètes, deux possibilités :
- soit comme pour les producteurs phonographiques, Deezer n'a pas encore obtenu leur accord
- soit Deezer a obtenu leur accord et la question ne faisant pas de difficulté, ils n'en ont pas parlé

Aucune de ces deux hypothèses n'est à exclure.
leto_2

Messages : 2305

Ven 24 Août, 2007 11:45

Alors plusieurs points :

- Deezer est 100% légal parce que l'accord qu'il a avec la Sacem est le seul qu'un site diffusion doit avoir. La Sacem étant une société d'auteurs s'occupant de la diffusion de oeuvres de ses sociétaires, c'est la seule à contacter pour les diffusions d'oeuvres.
- Les accords avec les producteurs ne sont pas des accords d'autorisation, mais des accords sur la rémunération des producteurs/interprètes sur la base du droit voisin (avec accord par les SCCP/PROCIREP/SPEDIDAM/ADAMI et perception par la SPRE http://www.spre.fr/PRESENTATION4.ASP ).

En conclusion, pour le moment et en l'absence d'accord sur la rémunération des droits voisins, seuls les auteurs compositeurs sont rémunérés par Deezer.
Aisyk

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Ven 24 Août, 2007 12:33

Aisyk a écrit:- Deezer est 100% légal parce que l'accord qu'il a avec la Sacem est le seul qu'un site diffusion doit avoir. La Sacem étant une société d'auteurs s'occupant de la diffusion de oeuvres de ses sociétaires, c'est la seule à contacter pour les diffusions d'oeuvres.
C'est comme pour un café ou une radio alors ?

C'est bien ça ?
Shnoulle

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Ven 24 Août, 2007 12:38

Flûte.
Je ne comprends plus rien. :?
Ner0lph

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Ven 24 Août, 2007 12:52

Shnoulle a écrit:
Aisyk a écrit:- Deezer est 100% légal parce que l'accord qu'il a avec la Sacem est le seul qu'un site diffusion doit avoir. La Sacem étant une société d'auteurs s'occupant de la diffusion de œuvres de ses sociétaires, c'est la seule à contacter pour les diffusions d'œuvres.
C'est comme pour un café ou une radio alors ?

C'est bien ça ?


Oui c'est le même système de licence légale.
http://www.ddm.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=43

D'ailleurs vous avez sur cette news un résultat de ce genre de pratiques quand un producteur veut diffuser seul ses œuvres :
http://www.pcinpact.com/actu/news_multi/38410.htm
Sans accord de la part de la Sacem (et notamment financier), c'est illégal.
Aisyk

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Ven 24 Août, 2007 13:01

   
Dernière édition par Tartiflou le Ven 30 Mai, 2008 11:59, édité 1 fois au total.
Tartiflou

Ven 24 Août, 2007 13:27

Là on parle de rémunération des droits voisins pas d'autorisation de diffusion, qui elle est soumise à la Sacem.
La SPRE ne s'occupe que des sommes des droits voisins (perception/répartition).

En ce qui concerne internet :

Ainsi, dès lors qu’un phonogramme se trouve dans le commerce - quelque soit le mode de commercialisation : disque compact, cassette, internet...

http://www.ddm.gouv.fr/article.php3?id_article=257
Aisyk

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Ven 24 Août, 2007 13:38

 
Dernière édition par Tartiflou le Ven 30 Mai, 2008 11:59, édité 1 fois au total.
Tartiflou

Ven 24 Août, 2007 13:44

On va passer par le CPI :
Art. L.214-1 : Lorsqu'un phonogramme a été publié à des fins de commerce, l'artiste-interprète et le producteur ne peuvent s'opposer :

1° A sa communication directe dans un lieu public, dès lors qu'il n'est pas utilisé dans un spectacle ;
2° A sa radiodiffusion et à sa câblo-distribution simultanée et intégrale, ainsi qu'à sa reproduction strictement réservée à ces fins, effectuée par ou pour le compte d'entreprises de communication audiovisuelle en vue de sonoriser leurs programmes propres diffusés sur leur antenne ainsi que sur celles des entreprises de communication audiovisuelle qui acquittent la rémunération équitable.
Dans tous les autres cas, il incombe aux producteurs desdits programmes de se conformer au droit exclusif des titulaires de droits voisins prévu aux articles L 212-3 et L 213-1.

Ces utilisations des phonogrammes publiés à des fins de commerce, quel que soit le lieu de fixation de ces phonogrammes, ouvrent droit à rémunération au profit des artistes-interprètes et des producteurs.
Cette rémunération est versée par les personnes qui utilisent les phonogrammes publiés à des fins de commerce dans les conditions mentionnées aux 1° et 2° du présent article.Elle est assise sur les recettes de l'exploitation ou, à défaut, évaluée forfaitairement dans les cas prévus à l'article L.131-4.
Elle est répartie par moitié entre les artistes-interprètes et les producteurs de phonogrammes.


Les statuts de la Sacem :
Article Premier :

Il est formé entre les comparants; et tous auteurs, auteurs-réalisateurs, compositeurs et éditeurs, qui
seront admis à adhérer aux présents Statuts, une société civile sous le nom de SOCIÉTÉ DES
AUTEURS, COMPOSITEURS ET ÉDITEURS DE MUSIQUE, dite SACEM.

Tout auteur, auteur-réalisateur ou compositeur admis à adhérer aux présents Statuts fait apport à la
société, du fait même de cette adhésion, en tous pays et pour la durée de la société, du droit
d'autoriser ou d'interdire l'exécution ou la représentation publique de ses œuvres dès que créées.


L'éditeur d'une œuvre dont les auteurs et/ou compositeurs sont Membres de la société est admis lui-
même comme Membre de la société, en raison des stipulations faites par lesdits auteurs et/ou
compositeurs à son profit dans les limites des présents Statuts.


Tout éditeur, exploitant des œuvres d'auteurs ou de compositeurs non Membres de la société, qui est
admis à adhérer aux présents Statuts, fait apport à la société, du fait même de cette adhésion et dans
la mesure où il a pu l'acquérir, de l'exercice du droit d'exécution ou de représentation publique sur
les œuvres qu'il exploite.


Article 2
Du fait même de leur adhésion aux présents Statuts, les Membres de la société lui apportent, à titre
exclusif et pour tous pays, le droit d'autoriser ou d'interdire la reproduction mécanique de leurs
œuvres telles que définies à l'article 1er ci-dessus, par tous moyens connus ou à découvrir
, sous
réserve du droit de chaque Membre de la société de retirer l'apport visé au présent article, à
l'expiration de chaque période de dix ans, à partir de la date d'adhésion aux présents Statuts avec
préavis d'un an.

Source : http://www.irma.asso.fr/IMG/pdf/statuts_sacem_2005.pdf


C'est la Sacem qui gère les autorisations de diffusion. Tu confonds rémunération et droit de diffusion. La Sacem peut très bien autoriser des diffusions gratuites (faut que je retrouve la partie dans ses statuts), la plupart du temps elle les facture cher.
Dernière édition par Aisyk le Ven 24 Août, 2007 13:47, édité 1 fois au total.
Aisyk

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