DavidTaillandier a écrit:Ce pacte ne parle que des institutions et du public. Pas de trace des entreprises, ou j'ai mal lu.
(...)
Je suis un des orateurs à Paris Capitale du Libre au mois de juin. J'y vais pour rassembler des décideurs en entreprise "normale" afin de constituer un pôle de personnes ayant des préoccupations de compétitivité. Je pense qu'ils seront très peu nombreux.
Il me semble que le pacte utilise le mot "compétitivité". Je cite «[Le travail des acteurs du Logiciel Libre] constitue une opportunité pour le public mais aussi pour l'indépendance technologique et
la compétitivité de la France et de l'Europe ;
Partant de ce simple mot, tu peux dérouler des argumentaires sur la relocalisation d'emplois, la différence entre industries de rente et industries de services, parler des avantages en terme de maîtrise des coûts de maintenance et de développement interne, etc...
On ne pouvait pas développer dans le pacte. Il fallait un pacte compact qui aborde le travail, les libertés, l'éthique, la solidarité, le public, la souveraineté, le marché . Le premier paragraphe de deux phrases fait cela,
Les argumentaires associés (voir
http://wiki.april.org/phpwiki/index.php/CandidatsFrFAQ) et ceux qu'il faut rédiger : "Quel interêt pour l'économie en local ?" permettent de développer. Il suffit de contribuer sur le wiki (
http://wiki.april.org) ou ici même (mais sur le wiki, c'est mieux).
Rédiger le pacte fut long. Nous avons consulté beaucoup de monde. Nous avons fait passé des drafts sur la liste APRIL, pris en compte les remarques, hésité longtemps sur certains mots, sur certaines formules. Évidemment. Je ne dis pas que ce pacte 1.0 est parfait. Mais à un moment il a fallut trancher. Dans l'ensemble, je pense que nous sommes arrivé à une bonne base pour établir un dialogue, ce qui était le but : il faut des engagements pris en conscience.
Autrement, je pense qu'il faut vraiment essayer de se départir le plus possible de ses préjugés. Des candidats dits de droite sensibles aux libertés, au partage du savoir, à la réduction de la fracture numérique, il y en a tout comme il y a des députés dits de gauche sensibles à l'indépendance technologique et à la compétitivité de la France et de l'Europe. Et c'est à nous de faire en sorte qu'il y en ait de plus en plus des deux côtés sensibles aux deux dimensions.