Le piratage de la culture (France Inter, 6 mars 2007)

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Aujourd'hui mardi 6 mars, l'émission J'ai mes sources (10 à 11h) s'intitulait "Le piratage de la culture".

Le sommaire :

Le piratage de la culture

En France, le débat sur le piratage de la musique et du cinéma a été uniquement placé sous l’angle de la répression. Nous verrons aujourd’hui qu’il soulève d’autres questions beaucoup plus passionnantes. La création et la diversité culturelle sont moins menacées par l’impérialisme américain ou la tyrannie du divertissement que par le piratage. La culture de la gratuité tue la culture.

Les invités :

Denis OLIVENNES
Directeur de la Fnac et auteur de "La gratuité, c'est le vol" chez GRASSET

La gratuité, c'est une perte de la valeur ajoutée du cerveau. Exemple : si Claude Cabanes n'était pas payé pour faire sa chronique dans J'ai mes sources, il ne la ferait pas, ce serait donc une perte pour les auditeurs. Pour Denis Olivennes, défendre le payant contre la gratuité, c'est faire appel à la responsabilité des citoyens.

Nicolas SAADA
Réalisateur - Producteur de "Nova fait son cinéma" à RADIO NOVA

La possibilité qu'offre internet de télécharger des raretés pose en fait la question de la demande et de l'offre en magasin. Si les "raretés" étaient disponibles à la vente, il y aurait moins de téléchargements sur internet, d'autant que les fichiers mp3 qui y sont proposés sont d'une qualité de son bien inférieure à celle des originaux, qu'ils soient sur support CD ou sur support vinyl.

Les chroniques :

Le chiffre du jour d'Emmanuel CHARONNAT

2.300.000 personnes ont téléchargé au moins un titre de musique en ligne sur des sites internet payants au cours des trois derniers mois.

Claude CABANES

Compte rendu de sa lecture du livre de Denis Olivennes. Pour résumer : Claude Cabanes trouve étrange qu'un prophète du libéralisme fasse la guerre à la liberté, puisque c'est la première fois dans l'histoire de l'humanité que chaque individu peut être acteur de données culturelles.

Pour écouter l'émission, c'est ici, et pour réagir sur le site de l'émission, c'est par là.