Quels sont les gagnants du grand jeu de massacre actuel ?
Pas les consommateurs qui se retrouvent entravés par les DRM
Pas les artistes qui sont triplement perdants :
- la part de revenus qu'ils tirent d'une oeuvre dématérialisée serait inférieure à celle qu'ils tirent d'une oeuvre vendue sur support (et elle risque encore de diminuer)
- beaucoup de consommateurs, lassés par les DRM, refusent dorénavant d'acquérir la musique qu'ils achetaient précédemment sans DRM
- la redevance pour copie privée est sur le point de sauter (conséquence logique des DRM) (1)
Pas les sociétés de gestion collective des droits d'auteur qui ont demandé et obtenu la sacralisation des DRM lesquels freinent la diffusion des oeuvres qu'elles gèrent. D'autant qu'à force d'attirer l'attention, elles finissent par attirer la suspicion (opacité, inefficacité...) (1)
Pas les majors, fanatiques des DRM, qui ne peuvent espérer vendre d'importants volumes de produits dénués de toute attractivité pour le consommateur qui est de facto incité à se tourner vers les offres alternatives (offre illégale ou offre sans DRM procurée par des indépendants)
Pas les distributeurs qui ne peuvent proposer au consommateur une offre attractive du fait que les majors ne leur proposent que des oeuvres DRMisées.
Les fabricants des MTP sont, bien sûr, les gagnants (Apple et Microsoft principalement) - en tout cas à court terme : pour l'instant il s'agit pour eux d'une diversification de leurs activités génératrice de revenus supplémentaires. Mais à plus long terme, la contrainte excessive imposée aux consommateurs par les DRM ne peut qu'inciter ces derniers à se tourner vers les offres alternatives, dépourvues de DRM (offre légale sans DRM ou offre illégale).
Alors, allez-vous me dire, pourquoi les sociétés de gestion collective des droits d'auteur et les majors soutiennent elles un système qui ne profite qu'à d'autres (les fabricants de DRM) ?
Sans doute la peur du changement les empêche t-elles de prendre les mesures rationnelles qui s'imposent.
La vrai question est bien sûr : combien de temps mettront elles à s'en rendre compte ?
(1) L'avenir de la copie privée en question à Bruxelles [ZDNet]
Pas les consommateurs qui se retrouvent entravés par les DRM
Pas les artistes qui sont triplement perdants :
- la part de revenus qu'ils tirent d'une oeuvre dématérialisée serait inférieure à celle qu'ils tirent d'une oeuvre vendue sur support (et elle risque encore de diminuer)
- beaucoup de consommateurs, lassés par les DRM, refusent dorénavant d'acquérir la musique qu'ils achetaient précédemment sans DRM
- la redevance pour copie privée est sur le point de sauter (conséquence logique des DRM) (1)
Pas les sociétés de gestion collective des droits d'auteur qui ont demandé et obtenu la sacralisation des DRM lesquels freinent la diffusion des oeuvres qu'elles gèrent. D'autant qu'à force d'attirer l'attention, elles finissent par attirer la suspicion (opacité, inefficacité...) (1)
Pas les majors, fanatiques des DRM, qui ne peuvent espérer vendre d'importants volumes de produits dénués de toute attractivité pour le consommateur qui est de facto incité à se tourner vers les offres alternatives (offre illégale ou offre sans DRM procurée par des indépendants)
Pas les distributeurs qui ne peuvent proposer au consommateur une offre attractive du fait que les majors ne leur proposent que des oeuvres DRMisées.
Les fabricants des MTP sont, bien sûr, les gagnants (Apple et Microsoft principalement) - en tout cas à court terme : pour l'instant il s'agit pour eux d'une diversification de leurs activités génératrice de revenus supplémentaires. Mais à plus long terme, la contrainte excessive imposée aux consommateurs par les DRM ne peut qu'inciter ces derniers à se tourner vers les offres alternatives, dépourvues de DRM (offre légale sans DRM ou offre illégale).
Alors, allez-vous me dire, pourquoi les sociétés de gestion collective des droits d'auteur et les majors soutiennent elles un système qui ne profite qu'à d'autres (les fabricants de DRM) ?
Sans doute la peur du changement les empêche t-elles de prendre les mesures rationnelles qui s'imposent.
La vrai question est bien sûr : combien de temps mettront elles à s'en rendre compte ?
(1) L'avenir de la copie privée en question à Bruxelles [ZDNet]
Dernière édition par antistress le Mer 13 Déc, 2006 18:58, édité 1 fois au total.
Linux : il y a moins bien, mais c'est plus cher
http://libre-ouvert.toile-libre.org/
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