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Page 1 sur 51, 2, 3, 4, 5 SuivantParallèle avec l'industrie pornographique

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Mar 12 Déc, 2006 10:43

Les sites en ligne de vente de vidéos pornographiques se portent (très) bien, malgré que leurs productions fassent l'objet d'une diffusion massive non autorisée sur différents réseaux et sites. Plagiarism Today (en anglais) s'est penché sur cette question en faisant un parallèle avec les majors.

Tout d'abord il convient de remarquer que cette industrie a toujours été à la pointe de la technique, en essayant de compenser l'interdiction de publicité dans les médias généralistes par une certaine créativité.

Ensuite, bien que fortement touché par le téléchargement (peut être plus que les majors), aucune poursuite n'a été faite à l'encontre de sites de téléchargement ou d'individus. L'analyse de Plagiarism Today est la suivante :

1. Les poursuites judiciaires ne sont pas « sexy » : c'est de la contre publicité.
2. Le contenu est watermarké en ce sens qu'il y a toujours une référence au site d'origine et que cela constitue de la publicité.
3. Les mises à jour sont très fréquentes, de ce fait les réseaux P2P et autres ont toujours un train de retard.
4. Les sites sont très spécialisés et de ce fait ont la réputation d'être de qualité dans leur domaine.

Donc, plutôt que d'aller à contre courant du téléchargement, l'industrie pornographique a innové et a trouvé un équilibre viable (le chiffre d'affaire a considérablement augmenté ces dernières années) alors que l'essentiel de la production est imatériel et de plus non « protégé » par DRM, et pendant ce temps là les majors...
François Battail

Messages : 337

Mar 12 Déc, 2006 10:59

Conclusion : industries culturelles, faîtes comme le porno. Ils paient des modèles paumées au lance pierre. Faisons pareil pour les créateurs : prévoyons dans le CPI qu'il est possible au producteur de payer un forfait de 10 euros aux auteur, compositeur et interprètes et de se récupérer l'ensemble des revenus. Vive le libéralisme, vive le copyright. C'est la fête.
Averti une fois. Le deuxième avertissement lui pend au nez.
desesperatly

Messages : 625

Mar 12 Déc, 2006 11:03

rien à voir avec la rémunération.
bien que je ne cautionne pas l'industrie du prono, il est évident qu'ils ont de bien meilleurs moyens de diffusion.
ils ont su se mettre à la page des nouvelles technologies et, c'est malheureux à dire, ça rapporte pas mal de blé.
Une ch'tio peu d'pub :http://www.ina-ich.net/

"L'ignorance n'est pas ne pas connaître, c'est ne pas vouloir connaître."
Ubuntu 11.10 | LibreOffice | GnuPlot | PidGin | irssi | suite Mozilla | VLC ...
Mikelenain

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Messages : 3651
Géo : Lyon

Mar 12 Déc, 2006 11:05

desesperatly a écrit:Conclusion : industries culturelles, faîtes comme le porno. Ils paient des modèles paumées au lance pierre. Faisons pareil pour les créateurs : prévoyons dans le CPI qu'il est possible au producteur de payer un forfait de 10 euros aux auteur, compositeur et interprètes et de se récupérer l'ensemble des revenus. Vive le libéralisme, vive le copyright. C'est la fête.


A ceci près, que beaucoup d'acteur(ice)s de porno (sans doûte, ceux que tu qualifies de "modèles paumées"), gagnent beaucoup plus d'argent en étant payé(e)s "au lance pierre" qu'un nombre important de pseudo artistes exploités par les Majors ...

Tout cela dépendant sans doute du modèle de "lance pierre" utilisé, et de qui l'utilise.
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mar 12 Déc, 2006 11:20

D'accord, je rectifie alors : l'industrie du porno est la plus respectueuse des personnes qu'elle emploie et leur paie des salaires gigantesques, proportionnels aux revenus engrangés.

L'industrie du porno est un modèle de société à défendre. Qui de Nicolas ou Ségolène s'en rendra compte en premier ???
Averti une fois. Le deuxième avertissement lui pend au nez.
desesperatly

Messages : 625

Mar 12 Déc, 2006 11:20

desesperatly, ta rhétorique est ici plutôt mauvaise. L'industrie pornographique a réussi à établir avec succès un business model qui intègre implicitement le téléchargement illicite, c'est cet aspect là qui est intéressant. Que les coûts soient éventuellement moindres que les productions « classiques » n'est pas un élément crucial puisque l'on parle d'augmentation du chiffre d'affaire face au P2P.

[edit]manquait un bout[/edir]
François Battail

Messages : 337

Mar 12 Déc, 2006 11:23

sans compter qu'il y a qu'as voir la production...
c'est pas 2 ou 3 films a succès par mois et par major, dans le porno.. :?
80% du marché n'est sûrement pas détenu par 3 ou 4 grande compagnies, certes ils y a quelques studios plus connus et diffusés que d'autres, mais l'industrie doit plutôt se composer de myriades de petites entreprises dont les chiffres d'affaires doivent pas se compter en millions...
blastm

Messages : 663

Mar 12 Déc, 2006 11:23

François Battail a écrit:desesperatly, ta rhétorique est ici plutôt mauvaise. L'industrie pornographique a réussi à établir avec succès un business model qui intègre implicitement le téléchargement illicite, c'est cet aspect là qui est intéressant. Que les coûts soient éventuellement moindres que les productions « classiques » n'est pas un élément crucial puisque l'on parle d'augmentation du chiffre d'affaire.

Donne à l'industrie du disque la possibilité de ne pas payer les auteurs et les musiciens : ils pourront décupler leur production (et quelle production... sans doute aussi achevée que dans le porno) et sans doute même diffuser sans DRM (après tout, quand tu vends un truc qui ne t'a rien coûté, tu ne prends pas de gros risques...).
Averti une fois. Le deuxième avertissement lui pend au nez.
desesperatly

Messages : 625

Mar 12 Déc, 2006 11:29

Tiens, si vous le voulez-bien, examinons de plus près ce qu’il en est du côté des industriels du disque, en ce qui concerne la répartition d'un morceau de musique vendu sur un site de téléchargement légal en ligne sur internet.

voir ICI

(source : "Challenges" - 05/01/2006 p.30)

Image

Image

Il n'est pas doûteux, que certains artistes, feraient beaucoup mieux de se recycler dans le porno.

:wink:
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mar 12 Déc, 2006 11:40

Il s'agit d'un pourcentage par exemplaire vendu.
Une fille qui se fait payer 300 euros pour faire 100 photos qui seront diffusées à des milliers/ons d'abonnés payants se fait, à mon avis, e....er encore plus profondément qu'elle n'en a eu conscience. Sans compter la modestie du budget de production qui n'a rien à voir avec la production d'un disque.

C'et pour éviter que les auteurs se fassent prendre à l'illusion de la rémunération forfaitaire ("waouh ! on me paie 3000 francs pour céder tous mes droits ! c'est génial, je signe tout de suite et je ne me doute pas que je vais le regretter quand je verrai le fric que se fait le producteur pendant toute ma vie + 70 ans, sans que je touche rien de plus que 3000 francs") que le code de la propriété intellectuelle pose le principe de la rémunération proportionnelle.
Averti une fois. Le deuxième avertissement lui pend au nez.
desesperatly

Messages : 625

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