Les webradios en route vers une reconnaissance officielle

[Mikelenain]

Par Philippe Crouzillacq, 01net.

Vous ne les connaissez peut-être pas. Elles ont pour nom XStream80, Radio Blagon, Paris One, Bide & Musique, Click'n Rock, La Radio de Sebb… Aucune chance de les croiser sur la bande FM. Mais elles font les beaux jours de nombreux internautes. Longtemps considérées avec méfiance par les professionnels qui craignaient une diffusion sauvage de la musique, les webradios sont en passe d'acquérir la reconnaissance à laquelle elles aspirent depuis des années. [...]

Cela aménera-t-il vers une diversification des offres radiophoniques ou au contraire cela tuera-t-il la créativité de l'internet ?

Cependant il semble que les DRMs vont encore faire des ravages :

Les webradios ont également dû fournir des garanties sur la protection de la musique diffusée, pour éviter toute copie sauvage de la part des internautes. « Il faut bien être conscient que nous ne sommes pas les méchants pirates de la musique en ligne, précise Sébastien Petit. Il y a des règles. Il faut les respecter. »

en tous les cas, affaire à suivre

[tass_]

Je dirai plutôt que si il y a obligation de DRM c'est la fin d'une ère, en effet je voit mal la webradio de campus ou fait par un geek sur son pc, ou la radio shoutcast turque ou malaisiennes'offrir des DRMs...

Et il y a une autre question, pour les webradios ne diffusant par de contenu "protégé" par un quelconque droit ( musique Creative Commons, musique amateur, artistes locaux qui ont pas encore signés, je ne parle même pas des styles moins connus comme la hardtek ou la tribe ou là très peu d'artistes sont à la SACEM) dans ce cas quels DRM mettre ? doit on en mettre sur un contenu qui est libre de droit ? beurk...

J'ai tendance à croire que les webradios deviendront assez vite comme les radios fm, seules les plus grosses donc forcèment les moins originales) survivront.

[tass_]

Du nouveau : http://www.ratiatum.com/news3982_Les_webradios_francaises_negocient_avec_les_producteurs.html

En gros les webradios font de la pub aux majors, les majors le savent, mais bon faudrai pas que les wabradios oublient de passer à la caisse non plus... je vois mal une webradio "intéressante" pouvroi payer plus de 1000 euros par ans en plus de ce qué'elles payent déja.

[Saint-Chinian, parti]

A lire en ligne :
Les webradios en route vers une reconnaissance officielle

Les webradios indépendantes sont sur le point de passer un accord avec les sociétés de producteurs (SCPP, SPPF), sur les droits de diffusion de la musique en ligne.
.../...
Concernant les radios diffusant sur Internet, la SCPP aurait concocté trois types de contrats, l'un à destination des webradios commerciales (du type AOL Music ou Europe 2) et les deux autres pour les « petites » et « très petites » webradios, la classification dans l'une ou l'autre catégorie étant fonction de seuils d'auditeurs et de structures de coûts. Au final, une fois que tous les différends seront aplanis, les webradios devraient payer 600 euros hors taxes par an aux producteurs.
.../...
Une fois cet accord en poche, l'association France Webradios devrait se tourner vers les représentants des auteurs, la Sacem, dont le barème de reversement établi il y a plusieurs années paraît aujourd'hui inadapté. « On nous demande de provisionner chaque année mais, depuis la mise en place de ce barème, la Sacem n'a pas été capable de facturer une seule webradio », commente Sébastien Petit. Par la suite, le débat pourrait prendre une tournure plus politique tant certains responsables de webradios réclament aujourd'hui d'être éligibles aux aides du FSER (le Fond de soutien à l'expression radiophonique), jusque-là réservées aux radios hertziennes associatives.

Mais pourquoi tant d'efforts et un tel besoin de reconnaissance ? Peut-être parce que la plupart des webradios ne sont en fait que de (toutes) petites structures qui peinent parfois à faire entendre leur voix. Selon une étude publiée en octobre 2006 et menée par l'association France Webradios auprès de ses membres, le budget annuel moyen d'une webradio se situe aujourd'hui autour de 3 860 euros, pour une diffusion moyenne de 300 titres par jour. Le règlement des droits d'auteur et bientôt des droits voisins représenterait à terme près de 21 % de ce budget.
.../...

Qui prononcé le mot "racket" ?

[freqelectro]

A lire en ligne :
Les webradios en route vers une reconnaissance officielle

Les webradios indépendantes sont sur le point de passer un accord avec les sociétés de producteurs (SCPP, SPPF), sur les droits de diffusion de la musique en ligne.
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Concernant les radios diffusant sur Internet, la SCPP aurait concocté trois types de contrats, l'un à destination des webradios commerciales (du type AOL Music ou Europe 2) et les deux autres pour les « petites » et « très petites » webradios, la classification dans l'une ou l'autre catégorie étant fonction de seuils d'auditeurs et de structures de coûts. Au final, une fois que tous les différends seront aplanis, les webradios devraient payer 600 euros hors taxes par an aux producteurs.
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Une fois cet accord en poche, l'association France Webradios devrait se tourner vers les représentants des auteurs, la Sacem, dont le barème de reversement établi il y a plusieurs années paraît aujourd'hui inadapté. « On nous demande de provisionner chaque année mais, depuis la mise en place de ce barème, la Sacem n'a pas été capable de facturer une seule webradio », commente Sébastien Petit. Par la suite, le débat pourrait prendre une tournure plus politique tant certains responsables de webradios réclament aujourd'hui d'être éligibles aux aides du FSER (le Fond de soutien à l'expression radiophonique), jusque-là réservées aux radios hertziennes associatives.

Mais pourquoi tant d'efforts et un tel besoin de reconnaissance ? Peut-être parce que la plupart des webradios ne sont en fait que de (toutes) petites structures qui peinent parfois à faire entendre leur voix. Selon une étude publiée en octobre 2006 et menée par l'association France Webradios auprès de ses membres, le budget annuel moyen d'une webradio se situe aujourd'hui autour de 3 860 euros, pour une diffusion moyenne de 300 titres par jour. Le règlement des droits d'auteur et bientôt des droits voisins représenterait à terme près de 21 % de ce budget.
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Qui prononcé le mot "racket" ?

quelle communication catastrophique...

cette étude ne concerne pas "toutes" les webradios : ce n'est qu'une toute petite étude qui porte sur 15, euh pardon, 14 webradios puisqu'un adhérent à démissionner de l'association concernée sur le champ après publication de cette étude ...

les vraies réalités sont tout autre : chaque webradio est unique.

d'autre part, en analysant comme vous les différents articles, je note aussi quelque chose qui me fait très peur concernant les DRM :

Les webradios ont également dû fournir des garanties sur la protection de la musique diffusée

j'en profite pour vous indiquer que Technopol s'est enrichit de 2 nouvelles webradios électros et que nous ferons prochainnement des propositions pour sécuriser le développement des webradios ...

http://www.technopol.net/assotechnopol/ ... _webradios

@+