Bonjour à tous,
Le plus gros problème du libre, c'est qu'il s'agit d'une minorité et les membres d'une minorité ont tendance à se comporter comme des sectateurs : l'objectivité et la raison s'éloignent... Et quand une minorité commence à posséder un semblant de pouvoir, c'est pour en abuser.
Vous voulez un exemple ?
Quand on lance un programme traduit en français pour la framakey, on nous impose une fenêtre avec un bel effet de fondu qui dure plusieurs secondes et que l'on ne peut pas désactiver.
Non seulement ce genre de popup est une atteinte à la liberté mal venue dans un monde qui se prétend "libre", mais en plus, ça augmente considérablement le temps de chargement du logiciel. Quand il s'agit d'OOo qui, de toutes façons est d'une lenteur désespérante (comme toutes les usines à gaz du même genre, d'ailleurs), ce n'est pas la peine d'en rajouter, et quand il s'agit, par exemple, d'un éditeur de texte dont l'un des principaux intérêts est un lancement quasi instantané, on est obligé d'attendre que cette fenêtre daigne disparaître : c'est agaçant.
Ceci dit, ce microcosme des logiciels libres a le grand mérite d'exister. S'il devient plus cohérent, il finira par exercer un contre pouvoir aux géants du soft : Microsoft, bien sûr, mais aussi Adobe & co qui font tout pour verrouiller le système et ralentissent par la même occasion l'évolution du monde informatique en général.
Aujourd'hui, même si de nombreuses PME utilisent OOo, il ne faut pas rêver : ça n'empèche pas de dormir Microsoft et ça ne fera pas baisser les tarifs de leurs produits.
Un dernier point : dans les forums, les critiques de logiciels sont rarement nuancées : c'est sûrement dû à l'enthousiasme ou à la passion des membres, mais ça n'apprend pas toujours grand-chose à ceux qui les consultent.
Concernant OOo, je ne suis pas compétent pour juger de la valeur ou du potentiel d'une telle série, mais pour m'en faire une idée, je demande systématiquement au gens que je rencontre qui l'utilisent dans le cadre de l'exercice de leur profession ce qu'ils en pensent, surtout s'ils ont auparavant travaillé sur Office.
Grosso modo, les impressions sont à peu près les mêmes, bien qu'il y ait, comme toujours, des inconditionnels et des farouches opposants aux opinions extrémistes dont je n'ai pas tenu compte. On peut les résumer en une phrase :
"C'est vrai qu'on peut faire à peu près la même chose qu'avec Office, mais c'est quand même plutôt moins agréable d'utilisation".
Eh bien, si les quelques témoignages que j'aie pu glaner correspondent à peu près à une réalité, il me semble que le bilan est remarquable. Ça veut dire qu'OOo est déjà comparable à une suite bien plus ancienne qui bénéficie de crédits colossaux pour continuer son développement.
Honnêtement, je n'en espérais pas tant.
Riquito
Le plus gros problème du libre, c'est qu'il s'agit d'une minorité et les membres d'une minorité ont tendance à se comporter comme des sectateurs : l'objectivité et la raison s'éloignent... Et quand une minorité commence à posséder un semblant de pouvoir, c'est pour en abuser.
Vous voulez un exemple ?
Quand on lance un programme traduit en français pour la framakey, on nous impose une fenêtre avec un bel effet de fondu qui dure plusieurs secondes et que l'on ne peut pas désactiver.
Non seulement ce genre de popup est une atteinte à la liberté mal venue dans un monde qui se prétend "libre", mais en plus, ça augmente considérablement le temps de chargement du logiciel. Quand il s'agit d'OOo qui, de toutes façons est d'une lenteur désespérante (comme toutes les usines à gaz du même genre, d'ailleurs), ce n'est pas la peine d'en rajouter, et quand il s'agit, par exemple, d'un éditeur de texte dont l'un des principaux intérêts est un lancement quasi instantané, on est obligé d'attendre que cette fenêtre daigne disparaître : c'est agaçant.
Ceci dit, ce microcosme des logiciels libres a le grand mérite d'exister. S'il devient plus cohérent, il finira par exercer un contre pouvoir aux géants du soft : Microsoft, bien sûr, mais aussi Adobe & co qui font tout pour verrouiller le système et ralentissent par la même occasion l'évolution du monde informatique en général.
Aujourd'hui, même si de nombreuses PME utilisent OOo, il ne faut pas rêver : ça n'empèche pas de dormir Microsoft et ça ne fera pas baisser les tarifs de leurs produits.
Un dernier point : dans les forums, les critiques de logiciels sont rarement nuancées : c'est sûrement dû à l'enthousiasme ou à la passion des membres, mais ça n'apprend pas toujours grand-chose à ceux qui les consultent.
Concernant OOo, je ne suis pas compétent pour juger de la valeur ou du potentiel d'une telle série, mais pour m'en faire une idée, je demande systématiquement au gens que je rencontre qui l'utilisent dans le cadre de l'exercice de leur profession ce qu'ils en pensent, surtout s'ils ont auparavant travaillé sur Office.
Grosso modo, les impressions sont à peu près les mêmes, bien qu'il y ait, comme toujours, des inconditionnels et des farouches opposants aux opinions extrémistes dont je n'ai pas tenu compte. On peut les résumer en une phrase :
"C'est vrai qu'on peut faire à peu près la même chose qu'avec Office, mais c'est quand même plutôt moins agréable d'utilisation".
Eh bien, si les quelques témoignages que j'aie pu glaner correspondent à peu près à une réalité, il me semble que le bilan est remarquable. Ça veut dire qu'OOo est déjà comparable à une suite bien plus ancienne qui bénéficie de crédits colossaux pour continuer son développement.
Honnêtement, je n'en espérais pas tant.
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