Libérez-moi d'un doute, l'affaire se déroule bien dans
ce pays là ?
Je ne connaissais pas ce site, Elitetorrents, je connaissais par contre
Razorback (serveur_ed2k). Il apportait un forte contribution à l'écho-système de l'échange et du partage, en particulier la diffusion de contenus libres.
Ça ne l'a pas empêché d'être fermé sous le prétexte qu'il participait, par la libre disposition de ses serveurs, à l'échange non autorisé de contenus protégés.
Ça me fait un peu penser à Elitetorrents qui mettait à disposition des liens et des trackers, juste des moyens d'accéder à des contenus qui ne sont pas illégaux par eux mêmes, ça dépend de qui les télécharge et pourquoi faire, si le téléchargeur a une licence et se procure une copie de sauvegarde ou privée, ...
Condamner à 5 mois de prison (ou deux ans de lavage de cerveau télévisé, peu importe) celui qui met illégalement à disposition de simples liens vers du contenu dont l'illégalité dépendra du contexte, dans ce pays là ! Ou dans le notre ; je suis ... comment dire ? ... troublé.
Les textes de loi, ça se fait et ça se défait, dans certains cas d'un simple trait de plume.
Il est apparemment moins immoral (c'est bien le mot que m'inspirent les diverses interventions sur ce fil) d'autoriser la torture et le déni d'un procès équitable, que d'autoriser le partage.
Bref, accepter sans broncher la condamnation d'un "vilain méchant pirate", sous prétexte que c'est un "vilain méchant pirate", c'est oublier avec une grande légèreté que nous sommes tous des pirates pour "l'industrie du copyright".
Quand ils sont venus chercher mon voisin juif je n'ai rien dit, je n'étais pas juif.
Quand ils sont venus venus chercher mon voisin communiste je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.
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