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Page 1 sur 21, 2 SuivantStopDRM veut éprouver la DADVSI [pcinpact]

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Ven 15 Sep, 2006 12:49

A Lire sur PC Inpact : Tous en prison : StopDRM veut éprouver la DADVSI

Le collectif StopDRM va initier une nouvelle opération coup de poing en matière de restriction des droits numériques : cerner d'un peu plus près l'étendue de l'arsenal répressif de la DADVSI. Un rappel : après avoir fait voter le texte, le ministre de la Culture tentait d’atténuer les critiques : « Il est nécessaire que les sanctions soient justes et proportionnées en fonction de la gravité des faits, [je vais] saisir le Garde des Sceaux afin que les poursuites soient orientées vers les cas les plus graves », indiquait-il dans un communiqué.

Malgré tout, plus d’un mois et demi après la publication au Journal Officiel de la loi, StopDRM s’inquiète toujours du système mis en place : face à la « confusion », spécialement à l’encontre des consommateurs qui ne piratent pas mais achètent la musique et les films, les questions sont multiples : « Que leur arrivera-t-il, maintenant que la loi a été promulguée, s'ils contournent les DRM pour l'usage légitime des oeuvres? Et qu'arrivera-t-il aux développeurs de logiciels libres et de techniques de peer to peer? Sont-ils assurés eux aussi d'une quelconque clémence ? » Les pronostiques de StopDRM sont sombres : « Certains groupes au sein de l'industrie musicale s'apprêtent à faire payer tous et toutes sans distinction en appliquant la nouvelle loi DADVSI sans discernement ni mesure et vont ainsi transformer tout le monde en délinquants. »

Afin d’éprouver la DADSVI, il va aussi organiser ce 19 septembre à Paris (19h Place de la fontaine St-Michel)une opération symbolique : une dénonciation volontaire de citoyens. En pratique, le collectif va accompagner un de ses membres qui ira se présenter dans un commissariat pour y expliquer qu'il contourne des DRM à des fins licites, du moins dans son esprit. Objectif ? « Savoir si oui ou non, ce sont des délits aujourd'hui, et si le ministère public souhaite engager des poursuites à son encontre ». A titre d’exemples, on cite :

* avoir fait un transfert vers son baladeur MP3 d'un CD protégé contre la copie,
* avoir copié au format MP3 un morceau protégé acheté en ligne pour pouvoir le mettre sur son baladeur n'acceptant pas les formats DRM d'Apple ou de Microsoft,
* avoir copié au format DivX un DVD acheté pour pouvoir le regarder sur son baladeur video, etc.

Entre pratiques légitimes et copie privée, interopérabilité à fins d'usages licites, délit pénal, quelle est la marge de manœuvre du consommateur dans l'univers DRMisé ?

En réaction à une célèbre phrase de Peter Lee, cadre exécutif chez Disney (« Si les consommateurs savent qu'il y a un DRM, ce que c'est, et comment ça marche, alors nous avons déjà perdu »), le collectif distribuera des tracts d’informations ce jour-là. Un peu plus tard, le 3 octobre, il participera à la journée internationale contre les DRM, organisée par Defective By Design, à coup de flash mobs dans toute la France, une de ses spécialités.


Vendredi 15 septembre 2006 à 10h38, rédigé par Marc Rees
©pcinpact



Et lire également là :
Tous en prison : des consommateurs de biens culturels se livrent à la justice
Tous en prison : des consommateurs de biens culturels se livrent à la justice
Par corsario, mercredi 13 septembre 2006 à 16:05

Rendez-vous le mardi 19 septembre à 19h place de la Fontaine St-Michel à Paris pour soutenir cette action et informer le public

Après l’adoption de la loi DADVSI par le gouvernement la plus grande confusion règne : le ministre de la culture jure ses grands dieux qu’il va prendre des mesures pour que les pirates adeptes du peer to peer n’aillent pas en prison (on pensait que le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif étaient séparés en France, mais nous ne sommes plus à une désillusion près...). Les téléchargeurs illégaux ont reçu l'assurance du ministre que la justice sera clémente : il promet en quelque sorte que la loi ne sera pas vraiment appliquée.

Mais ce n’est pas cela ce qui nous inquiète : quid des consommateurs (non pas ceux qui piratent, mais ceux qui achètent de la musique) qui contournent les DRM pour des usages licites ? Et quid des développeurs de logiciels libres? Et des développeurs de techniques de peer to peer? Sont-ils assurés d’une quelconque clémence ?

Comment être sûr que l’industrie du disque, qui aime manifestement brutaliser ses clients, ne choisira pas au contraire de poursuivre sans distinction tous ceux qu'il lui plaira (et au regard de la nouvelle loi DADVSI, elle n’a que l’embarras du choix), pour arrondir ses fins de mois prétendues difficiles, ou pour rassurer ses actionnaires?

Il nous semble que certains, au sein de l’industrie musicale, s'apprêtent à faire payer tous et toutes sans distinction en appliquant la nouvelle loi DADVSI sans discernement ni mesure et transformer tout le monde en délinquants.

Pour aller au devant de la menace d'insécurité juridique, StopDRM organise à Paris une dénonciation volontaire de citoyens. Nous irons expliquer que nous continuons à faire ce qui était encore légal hier dans le cadre du simple usage ou de la copie privée, et qui, avec la loi DADVSI, nous transforme en délinquants.

Voici un exemple des pratiques que nous avouerons poursuivre malgré la promulgation de la loi qui les classera comme des délits punis d'une amende de 750 € quand les décrets d'applications seront adoptés :

* Avoir fait un transfert vers son baladeur MP3 d'un CD protégé contre la copie
* Avoir copié au format MP3 un morceau DRM acheté en ligne pour pouvoir le mettre sur son baladeur n'acceptant pas les formats DRM d'Apple ou de Microsoft.
* Avoir copié au format DivX un DVD acheté pour pouvoir le regarder sur son baladeur video
* …

Ces pratiques parfaitement légitimes qui relèvent de la simple copie privée ou de l'interopérabilité à fins d'usages licites sont-elles à présent illégales au regard de la législation française ?

Pour le savoir nous donnons rendez-vous, le mardi 19 septembre 2006 à 19h à Paris place de la Fontaine St Michel, aux personnes souhaitant soutenir notre action et informer le public. Après avoir distribué des tracts, nous accompagnerons un de nos membres qui ira se présenter dans un commissariat pour expliquer ce qu'il fait (contourner des DRM à des fins licites) et savoir si oui ou non ce sont des délits aujourd'hui, et si le ministère public souhaite engager des poursuites à son encontre.
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Sam 16 Sep, 2006 18:57

Du monde pour mardi 19 ? Qui vient ?
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mar 19 Sep, 2006 22:03

Personne pour nous raconter ?
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mar 19 Sep, 2006 22:08

ils sont tous au gnouf!
antistress

Messages : 3854
Géo : Ile de France

Mar 19 Sep, 2006 22:24

antistress a écrit:ils sont tous au gnouf!


En garde à vue jusqu'à demain ?

Faut leur envoyer des avocats !
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mar 19 Sep, 2006 22:26

Bonsoir à tous,

Une vidéo .

C'est tout pour le moment...

Cordialement,

Totomatisme.
totomatisme

Messages : 2281
Géo : Paris

Mar 19 Sep, 2006 22:45

Merci Totomatisme.

Toutes infos concernant la suite seront les bienvenues.

:wink:
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mer 20 Sep, 2006 07:40

merci :)
en suivant le lien qu'indique la maj du lien de totomatisme, on arrive la:

On veut un procès : compte-rendu de l'opération des "interopérabilisateurs"
http://stopdrm.info/index.php?2006/09/2 ... olontaires
l'un des officiers de police soudain pris d'une inspiration éclairée demande soupçonneux à l'un des déposants : "Dites-moi, vous ne seriez pas en train de faire une dénonciation de délit imaginaire là ?"


Ils on fait leur dépositions, sont sortis, et ils en saurons plus sur la suite des événements.... plus tard.
blastm

Messages : 663

Mer 20 Sep, 2006 13:02

A lire en ligne :

Yahoo vend un premier album sans DRM avec Disney


Je ne peux m'empêcher de citer cite la conclusion de cet article :
L'abandon des DRM pourrait replacer les consommateurs et les professionnels de la musique dans un rapport plus direct et moins conflictuel.
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Jeu 21 Sep, 2006 21:12

M'est avis que la Justice aura d'autres chats à fouetter, que le contournement des Mesures Techiniques de protection des CD/DVD, jusqu'aux prochaines élections.

Et que nos Magistrats ne soutiendront pas forcément l'application pure et dure de loi DADVSI...


Les plus hauts magistrats dénoncent les propos de Sarkozy sur la justice

jeudi 21 septembre 2006, 21h52
Les plus hauts magistrats dénoncent les propos de Sarkozy sur la justice

PARIS (AFP) - Dans un mouvement d'ensemble sans précédent, les plus hauts magistrats de France sont sortis jeudi de leur réserve pour dénoncer "l'atteinte à l’indépendance" de la justice par Nicolas Sarkozy, qui a accusé mercredi le tribunal de Bobigny de "démission" face aux délinquants.

Voyant dans ces déclarations une "nouvelle atteinte à l’indépendance de l’autorité judiciaire", Guy Canivet, premier président de la Cour de cassation, a demandé à être reçu par Jacques Chirac "garant de l’indépendance de la magistrature". L'Elysée lui a aussitôt donné rendez-vous pour vendredi matin.

Au milieu des critiques de l'opposition et des syndicats de magistrats, le ministre de l'Intérieur a maintenu son cap en affirmant que "les Français savent bien" qu'il dit "la vérité".

Quant au Garde des Sceaux Pascal Clément, pris entre solidarité gouvernementale et défense des magistrats, il a souligné que la justice française était "sévère" et qu'on ne pouvait la critiquer qu'avec "mesure et impartialité".

Selon Guy Canivet, la "nouvelle atteinte à l’indépendance de l’autorité judiciaire" par le ministre de l'Intérieur "et la polémique qui s’ensuit, opposant les institutions publiques, affaiblissent tout autant le crédit de la justice que l’autorité de l’Etat".
Le premier président de la Cour d'appel de Paris, Renaud Chazal de Mauriac, a fustigé "la stigmatisation de la justice à travers des formules chocs et réductrices" de Nicolas Sarkozy, dont la tactique "peut s'avérer dangereuse et réjouir ceux qui ne respectent pas les lois de la République".

Le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, s'est déplacé en Seine-Saint-Denis pour "soutenir" les magistrats du tribunal de Bobigny, en première ligne dans les affaires de délinquance.

Parallèlement, on apprenait de source judiciaire que le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) avait remis la semaine dernière au président Chirac un avis dénonçant les atteintes à la séparation des pouvoirs par Nicolas Sarkozy lorsqu'il avait déjà critiqué en juin les magistrats de Bobigny.

L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) "s'est félicité" de la décision de Guy Canivet, dénonçant "un ministre de l'Intérieur qui s'en prend régulièrement à l'institution judiciaire, affaiblissant ainsi l'Etat".

Le Syndicat de la Magistrature (SM, gauche) a surtout vu dans cette "déstabilisation de l'institution judiciaire" par M. Sarkozy une "instrumentalisation de l'appareil d'État au service des ambitions d'un candidat à l'élection présidentielle".

Le PS aussi a cru repérer la stratégie électorale, accusant Nicolas Sarkozy de chercher des "boucs émissaires", comme les magistrats, pour "détourner l'attention" de son bilan. Ses ténors se sont relayés pour demander "rappel à l'ordre", "explication", voire "démission" du ministre.

Si l'UMP soutenait son président, le Premier ministre rappelait seulement que la lutte contre l'insécurité était un combat "sans relâche" qui demande "beaucoup d'humilité et beaucoup d'engagement", après avoir salué plus tôt l'engagement de tous ses acteurs, dont les magistrats.

"Ce n'est pas mettre en cause l'indépendance de la justice que de pointer du doigt lorsqu'il y a des défaillances et lorsqu'il y a des choix idéologiques qui entraînent des conséquences sur une politique de sécurité", répliquait Nicolas Sarkozy.

"Les Français savent bien que ce que je dis, c'est la vérité et innombrables sont les témoignages que j'ai reçus depuis hier pour me dire: +enfin quelqu'un ose parler+", a-t-il dit en sortant de l'hôpital de la Salpêtrière où il avait rendu visite à un CRS agressé mardi dans l'Essonne.
©news.yahoo.com



:wink:
Saint-Chinian, parti

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