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Industrie du disque, victoire totale contre Kazaa [Lesechos]

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Ven 28 Juil, 2006 14:22

http://www.lesechos.fr/info/rew_comm/4453587.htm



L'industrie du disque obtient une victoire totale contre Kazaa [ 28/07/06 ]


100 millions de dollars ! C'est le prix qu'a accepté de payer Kazaa, le site de téléchargement en ligne, pour stopper les poursuites judiciaires lancées à son encontre, et dans plusieurs pays, par la Fédération internationale du disque (IFPI), secondée par la RIAA, le puissant lobby américain du disque. Les majors - Universal Music, SonyBMG, EMI et Warner Music - se partageront l'essentiel de ce pactole. Quatre ans après le lancement des premières procédures judiciaires, la victoire est totale pour l'IFPI puisque Kazaa - le plus populaire des sites de téléchargement et source de tous les maux de l'industrie selon les majors - a aussi accepté de s'orienter vers un modèle « légal » et reversera, selon le « Financial Times », une partie de ses revenus à l'industrie du disque.


Un système de filtres
En substance, le site s'est engagé à mettre en place un système de filtres qui empêchera le téléchargement de fichiers protégés par les droits d'auteurs. « Kazaa était un outil international spécialisé dans la violation des droits d'auteur qui causait un préjudice grave à ceux qui créent et produisent de la musique », a déclaré John Kennedy, président de l'IFPI. Dans de plus en plus de pays, Kazaa était considéré comme complice de violation des droits d'auteur par la justice et son propriétaire, la société Sharman Networks, s'exposait à de très fortes amendes. Selon l'IFPI, Kazaa est le plus important « opérateur de piratage sur Internet dans le monde » avec 2,4 millions d'utilisateurs.

G. P.

©lesechos






Il n'y a pas de petits profits ...
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Ven 28 Juil, 2006 14:32

J'ai lu ça !
100 000 000 de dollars, on peut en faire des blogs avec ça !
Heu excusez moi ça m'a échappé, je voulais dire, "on peut en nourrir des musiciens avec ça" pourquoi n'ont ils pas été reversés aux musiciens ?
(on dirait une sorte de licence globale à retardement : on attend d'avoir quelques mégadollars à récupérer, et on prend tout d'un coup).
FrihD

Messages : 615

Ven 28 Juil, 2006 14:35

bon, bah c'est la joie décidement en ce moment...

sinon je ne me trompe pas si je dis que les journalistes sont qd mm pas mal à la masse qd ils disent que kazaa est un site, si ?
'vais devenir journaliste scientifico-multimédia, moi ! ;)
Orphée

Messages : 74

Ven 28 Juil, 2006 14:37

Orphée a écrit:
sinon je ne me trompe pas si je dis que les journalistes sont qd mm pas mal à la masse qd ils disent que kazaa est un site, si ?


Le réseau kazaa, contrairement à celui de BitTorrent n'est pas décentralisé. C'est d'ailleurs ce qui a causé sa perte ...

Mais ne t'inquiète pas, Kazaa n'a jamais mis l'industrie musicale en danger.

L'industrie musicale est actuellement plus riche, qu'elle ne l'a jamais été ...

Ce qui a vraiment changé dans l'industrie musicale depuis 1990 ? C'est finalement très simple:

Avant, l'argent généré servait à produire, à faire tourner la machine en cherchant du "neuf" et de l'original.

Maintenant, l'argent n'est utilisé que pour gonfler le dividende des actionnaires.

Tout leur problème est là.
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Ven 28 Juil, 2006 14:53

Architecture centralisée

Exemples : Napster, Audiogalaxy, eDonkey2000

Dans cette architecture, un client (un logiciel utilisé par les membres) se connecte à un serveur qui gère les partages, la recherche, l'insertion d'informations, bien que celles-ci transitent directement d'un utilisateur à l'autre.

Certains considèrent que de telles architectures ne sont pas P2P, car un serveur central intervient dans le processus. D'autres leur répondent que les fichiers transférés ne passent pas par le serveur central. C'est la solution la plus fragile puisque le serveur central est indispensable au réseau. Ainsi, s'il est supprimé, à la suite d'une action en justice par exemple, comme ce fut le cas avec Napster et Audiogalaxy, tout le réseau s'effondre.
[modifier]

Architecture décentralisée

Une telle architecture permet de résister à de telles attaques, puisque le logiciel client ne se connecte pas à un unique serveur mais à plusieurs. Le système est ainsi plus robuste, mais la recherche d'informations est plus difficile et, dans des réseaux comme Gnutella, la recherche nécessite un nombre de messages élevé, proportionnel au nombre d'éléments du réseau (et exponentiellement suivant la profondeur de recherche).

Cependant, des protocoles optimisés ont pu être mis en place, basés sur les table de hachage distribuées, permettant de réaliser des recherches en un nombre de messages croissant de façon logarithmique avec le nombre d'éléments du réseau, comme CAN, Chord, Freenet, GNUnet, Tapestry, Pastry et Symphony.

Une autre solution a été envisagée, consistant en l'utilisation de superpeers (ou « super-nœuds »), éléments du réseau choisis en fonction de leur puissance de calcul et de leur bande passante, réalisant des fonctions utiles au réseau, comme l'indexation des informations et le rôle d'intermédiaire dans les requêtes. Cette solution, rendant le réseau un peu moins robuste (les cibles à « attaquer » pour que le réseau devienne inopérant sont moins nombreuses que dans un réseau de type Gnutella, par exemple), est employée dans les réseaux FastTrack, comme Kazaa.

De la même façon, le réseau eDonkey2000 utilise des serveurs spécialisés, vulnérables mais nombreux, et interagissant entre eux d'une façon similaire aux superpeers FastTrack.

Une nouvelle génération s'appuie sur les échanges privés d'ami à ami tout en permettant des recherches et des discussions quasi instantanées.

Une confusion habituelle est de dire que les architectures décentralisées ne sont pas organisées. Ceci est vrai pour Gnutella par exemple, dont les algorithmes de recherche d'information peuvent travailler dans un réseau non-organisé, mais faux pour des réseaux tels Chord, qui utilise une table de hachage distribuée et une topologie uni-dimensionnelle.


source

kazaa n'est donc pas totalement centralisé (on ne reproduit plus cette erreur depuis napster...), mais fonctionne sur le principe de superpeers...intéressant :)
et ces superpeers, c'est uniquement des serveurs ou certains gentils utilisateurs tres svt connectés d'après vous ? (vous avez le droit de pas savoir, hein...)
Orphée

Messages : 74

Ven 28 Juil, 2006 14:55

Orphée a écrit:kazaa n'est donc pas totalement centralisé (on ne reproduit plus cette erreur depuis napster...), mais fonctionne sur le principe de superpeers...intéressant :)
et ces superpeers, c'est uniquement des serveurs ou certains gentils utilisateurs tres svt connectés d'après vous ? (vous avez le droit de pas savoir, hein...)


N'étant pas un spécialiste des échanges illégaux sur internet, je ne suis pas trop compétent pour répondre à ce genre de question.

Demande à Desesperatly, il se fera, je suppose, un plaisir de t'expliquer toutes les particularités, les subtilités et les faiblesses, des réseaux d'échanges P2P, car il en connait beaucoup sur ce sujet.

( D'après ce que j'en ai compris, une des particularités (sa faille) de Kazaa, est que le dossier des fichiers partagés est consultable par n'importe quel autre utilisateur de kazza. Et c'est sur cette base, qu'après en avoir copié le contenu, des procès ont été intentés contre certains "gros" utilisateurs de kazza en France).

Bref kazaa c'est terminé.


Mais rassure toi pour l'avenir des créateurs de kazaa :

Après Kazaa et Skype, voici le "Projet Venice"
Publié le Mardi 25 juillet 2006, à 10H33 (+0200 GMT)
Par Guillaume Champeau


Niklas Zennstrom et Janus Friis, les deux danois responsables à l'origine de Kazaa et de Skype, auraient comme nouveau projet une plate-forme de distribution vidéo en peer-to-peer. Mais au vu des parcours des deux hommes, l'ambition est sans doute plus grande qu'il n'y paraît.

Ils sont devenus inséparables lorsqu'ils se sont rencontrés dans les bureaux de Tele2, à l'époque où l'opérateur télécom ne comptait encore qu'une petite vingtaine d'employés et n'était pas le géant qu'il est aujourd'hui. Ensemble, Niklas Zennstrom et Janus Friis ont multiplié les start-ups à succès. D'abord ils ont créé Get2net, un FAI danois, puis Everyday.com, un portail qui a eu son heure de gloire lors de la bulle internet. C'est alors qu'ils ont fondé Kazaa, le premier réseau P2P grand public qu'ils revendent très vite à l'australien Sharman Networks, non sans fonder d'abord AltNet, une société chargée de distribuer des contenus légaux sur Kazaa, et Joltid, une société spécialisée dans l'optimisation du traffic relatif au P2P pour les fournisseurs d'accès à Internet.

Mais leur plus gros coup a sans aucun doute été Skype, la solution de téléphonie sur IP basée sur une architecture P2P. Friis et Zennstrom ont monté Skype en 2003 et immédiatement le logiciel a connu un succès sans précédent. Skype compte aujourd'hui plus de 75 millions d'utilisateurs et eBay l'a racheté pour la coquette somme de 2,6 milliards de dollars, à laquelle s'ajouteront 1,5 milliards de dollars de prime d'ici 2009. De quoi s'offrir une belle retraite.

Mais les deux hommes se sentent trop jeunes pour arrêter une si belle carrière. BusinessWeek raconte ainsi qu'ils sont donc déjà en train de mettre au point un nouveau projet, baptisé "The Venice Project". Il s'agit d'un "logiciel pour la distribution d'émissions de télévision et d'autres formes de vidéos sur le web", rapporte l'hebdomadaire selon des sources proches des deux comparses. Puisqu'ils travaillent encore sur Skype, Janus Friis et Niklas Zennstrom confient l'essentiel du projet à des équipes de développeurs et de commerciaux répartis dans une demi-douzaine de villes (oui, six) à travers le monde, dont New York, Londres et bien sûr, Venise.

"Bien que la nature exacte de leur business model n'est pas très clair, ils parlent avec toutes les chaînes de télévision des environs, selon une personne familière du dossier", rapporte BusinessWeek. Les créateurs de Skype et de Kazaa voient évidemment les choses en grand et "l'idée est de devenir une société de distribution de télévision dominante de l'ère de l'internet, tout comme des sociétés comme Comcast ont dominé la distribution de la télévision à l'ère du câble". La comparaison n'est pas modeste, Comcast étant tout simplement le plus grand câblo-opérateur des Etats-Unis.

Même si rien n'est encore sûr, eBay pourrait investir dans cette nouvelle chevauchée des entrepreneurs danois. Le marchand semble en tout cas encourager l'initiative.

©ratiatum



:wink:
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