le cordon ombilical culturel est né

[antistress]

Navio Systems veut simplifier le commerce en ligne des biens culturels

Cette start-up californienne a développé une plate-forme de commerce électronique qui se propose de vendre des droits sur les contenus plutôt que les contenus. Un système qui libère de la contrainte des DRM et contourne les grandes enseignes du web.

lire la suite : http://www.zdnet.fr/actualites/internet ... 198,00.htm


et voilà, le pire est arrivé : le cordon ombilical culturel à vie est né.

Autrement dit, le consommateur devient totalement dépendant à vie d'une société privée pour ses besoins culturels.

Cela suppose d'avoir une confiance totale en un parfait inconnu !

Avec les risques que l'on imagine :
- d'une manière involontaire, la société peut faire faillite, rencontrer un bug...
- d'une manière délibérée, la société peut vous ficher : elle connait exactement vos gouts et opinions... vous écoutez tel groupe de rock politisé, vous lisez un e-livre sur tel ou tel sujet religieux ou politique... au temps pour le droit au respect de la vie privée!
Et bien sûr, si demain certains livres sont jugés subservifs par le pouvoir en place, il suffit de les effacer du serveur : plus besoin de perquisitionner chez les citoyens pour brûler les livres!

Pour la discussion de cette nouvelle, merci de vous rendre sur le fil Musique et vidéo en ligne: les nouvelles offres

[dupont54]

Ben c'est pas ce que tout le monde (iTunes, Fnac, Virgin, Steam) fait déjà ? Toutes ces plateformes vendent des droits et pas des contenus.

Dès qu'il y a besoin d'un serveur distant pour "obtenir les licences" ou "activer en ligne", et qu'il y a besoin de le contacter de manière périodique (lors d'un changement de matos, par exemple), le cordon est en place.

En fait j'ai l'impression que ce que cette boîte propose, c'est qu'au lieu d'acheter les droits pour une (1) oeuvre pour un (1) format (WMA, sonnerie, ...), elle proposera d'acheter un droit pour une (1) oeuvre pour tous les formats qu'elle a ou aura. C'est un poil mieux au niveau de l'interopérabilité, mais ça ne résout pas le coeur du problème : qui contrôle (et donc possède) ce que vous achetez sur ces services ?

Au moins, eux sont francs sur le "produit" qu'ils vendent.