Dans le cadre de "Radio DADVSI", voici un enregistrement de l'émission de samedi, depuis la Cité des Sciences et de l'Industrie, de Christope Espern, responsable et fondateur de l'initiative EUCD.INFO, sur les thèmes suivants :
- - présentation générale du DADVSI. (de Bill Clinton à RDDV)
- - état des lieux après le Sénat (articles 7, 7bis, 12bis, 14terA, 14quater)
- - bilan politique "vu de l'intérieur" (tous partis confondus)
- - quelles perspectives pour la suite des évènements (CMP ou 2nde lecture ?)
L'enregistrement est disponible (en Ogg Vorbis) à l'adresse suivante :
http://carrefour-numerique.cite-sciences.fr:8000/eucd/dadvsi_2006_05_20.oggmorceaux choisis :
" ...des gens qui ne sont pas élus par le peuple mais qui écrivent la loi ?
- - Tout à fait. le but était que ce conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique mis en place par Mme Tasca propose une solution concertée. Donc il y aurait dû y avoir tous les acteurs, mais par exemple il manquait les acteurs du logiciel libre et il y avait une sur-représentation de certains acteurs comme les producteurs ou les représentants d'auteurs qui ont orienté le
texte dans un sens... et le problème c'est que le texte a été repris tel quel sans modification par les gens du cabinet et validé et déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale."
"... notamment les amendements vivendi qui ont été poussés par le président de l'UMP lui-même... "
"... les groupes [parlementaires] s'appelaient entre eux pour savoir ce qui allait être voté."
"[sur les articles 12bis et 14quater dits "Vivendi-Universal"] Plus le texte avance, plus les personnes qui poussent ces dispositions-là et qui sont donc Vivendi en l'occurence, trouvent des relais dans les cabinets minsiteriels, et même à l'Elysée, puisqu'il y avait un conseiller culture de l'Elysée qui est Alain Seban qui poussait ces dispositions-là..."
"... le cabinet du ministère de la culture a l'air de vouloir qu'il n'y ait pas de seconde lecture... "
Voici des munitions pour expliquer à son député pourquoi il doit exiger du Premier Ministre une seconde lecture à l'Assemblée !
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