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Club Sénat

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Mar 18 Avr, 2006 23:56

"Le patrimoine des individus, des entreprises et de l’Etat est de plus en plus sous forme dématérialisée puisque l’information numérique constitue à tous égards des gains de productivité. Le volume d’information augmente d’un facteur 2 tous les ans et la valeur du patrimoine familial, des entreprises et de l’Etat va de plus en plus résulter de ce patrimoine numérique intellectuel, culturel et industriel. C’est vrai pour les entreprises de la nouvelle économie où le patrimoine industriel se présente déjà uniquement sous forme intangible (bases de données, programmes informatiques, secrets de fabrication) et a plus d’importance que les immeubles et presque plus que le personnel qui le gère. Mais ce phénomène va aussi devenir une réalité pour les individus. Archivage, restauration et recherche de données personnelles, réutilisation d’anciens logiciels, de données anciennes vont devenir des pratiques courantes chez nos concitoyens. Les acteurs publics et privés doivent dès à présent prendre en compte cet aspect essentiel du cycle de vie des données, de leur création à leur obsolescence et à leur destruction, en passant par leur exploitation, leur restauration. Cette naissance du concept de patrimoine numérique est en fait une véritable rupture et va beaucoup plus loin que la gestion, au sens général, des contenus : gestion de la propriété intellectuelle (IPR, Intellectual Property Rights), des droits numériques (DRM, Digital Rights Management), des droits d’auteurs, des copyrights et de la distribution de contenus en ligne.
Les objectifs de sécurité sur ce patrimoine numérique s’expriment en termes de confidentialité (la non divulgation à des personnes non autorisées), d’intégrité (la non altération de ces contenus par des attaquants) et de disponibilité (la possibilité aux ayants droit d’utiliser ces biens, sans en être empêchés par des actes non intentionnels ou malveillants)."

http://club.senat.fr/rapport/rapport.php


ca me perturbe ce texte, c'est bizarre, et tout le rapport est dans cet esprit
et regardez les images des partenaires en haut, et la liste des auteurs du rapport...
et c'est quoi ce truc Club Senat? un club politiques/industriels de lobbying hébergé par le sénat?
Roux

Messages : 456
Géo : Paris/Baltimore

Mar 18 Avr, 2006 23:58

Bwahhhhhhhhhh.... :cry: :cry:

"Les solutions techniques
Des solutions techniques existent pour la plupart des problèmes liés à la sécurité informatique. Cependant, elles sont en général peu connues des particuliers ainsi que des petites et moyennes entreprises (les grandes sociétés ayant en général un département informatique dont une des fonctions est la mise en place et l'entretien de ces solutions). Il en résulte une mauvaise utilisation, une compréhension difficile en dehors des milieux spécialisés, et une faible efficacité.
Le but de ce rapport n’est pas d’expliciter les diverses solutions techniques existantes :
 techniques cryptographiques pour le chiffrement de messages, pour la signature électronique ;
 protocoles cryptographiques pour l’authentification, pour la distribution de certificats, pour la certification ;
 protocoles cryptographiques pour la sécurité des transactions commerciales, des communications et des transmissions ;
 fabrications de réseaux virtuels privés ;
 pare-feu matériel et/ou logiciel ;
 système de détection d’intrusions ;
 filtrage de contenus, système antivirus, antispams, etc ;
 tatouage électronique pour les documents audiovisuels en clair ;
 carte à puce ;
 biométrie
 etc.
"
Roux

Messages : 456
Géo : Paris/Baltimore

Mer 19 Avr, 2006 07:42

Je ne vois pas trop où est le problème dans les textes cités. Il me semble que c'est plutôt un constat réaliste des choses : notre civilisation utilise de plus en plus de données numérique et il faut que l'on s'adapte à ce fait.

Les solutions techniques qui sont cités n'ont rien de mauvaises il me semble, le cryptage de données pour les sécuriser est un besoin et ne pose aucun problème avec des systèmes de cryptage normaux genre GPG.

Je vois même plutôt dans ce texte des éléments où l'on peu justement s'oposer aux DRM :
Archivage, restauration et recherche de données personnelles, réutilisation d’anciens logiciels, de données anciennes vont devenir des pratiques courantes chez nos concitoyens.


Les DRM posent de réel problèmes de perennité des données, et avec une utilisation massive de DRM, les données risque de devenir très rapidement obsolètes.


Je n'ai peut-être pas vu où tu voulais en venir et ce qui te trouble dans ce texte.... (je n'ai pas encore suivi le lien, j'y vais)
Mister V

Messages : 218

Mer 19 Avr, 2006 08:04

D'après ce que j'ai compris, le texte parle de la perenité des données mais le problème présenté est celui de la "sécurité", d'où une pseudo justification des l'utilisation des DRM (dernier paragraphe de la citation de Roux).

Ce qui me choque c'est que ça ne parle que de patrimoine privé, en incluant la culture. Quand je pense à tout le boulot que fait l'UNESCO pour le patrimoine de l'humanité...
Laza

Messages : 341

Mer 19 Avr, 2006 11:22

De façon générale, c'est ça qu'est assez perturbant avec ce texte...
il pose des problèmes concrets et énonce des faits clairs, mais toutes les solutions qu'il propose et vers lesquelles il cherche à orienter repose sur l'avertissement du public en matière de sécurité (ce qui est très bien en soi, ce qui me gêne plus c'est que dans sécurité ils incluent la protection de la propriété intellectuelle, ce qui amène les dérives que l'on connait) et surtout sur la protection par la certification généralisée, y compris matérielle. Et ca c'est très dangereux, pour le libre entre autres
et ca se rapproche pas mal des propos récents de RDDV sur la presse et autres...
Roux

Messages : 456
Géo : Paris/Baltimore

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