Ven 17 Mars, 2006 00:56
Pas sur pour le google bombing je trouve ça un peu limite comme procédé, limite dans le sens du détournement, et limite dans le sens de la portée, le délire sarko/iznogoud sautait pas forcémment aux yeux si on l'avais pas relayé un peu partout. Mais c'est pas le propos de ma réponse.
Elle s'adresse surtout à yoyo08. Tu n'imagine pas le nombre de gens qui pensent la même chose, or si on y regarde de plus près légalement aucune société n'a la droit de te garder a vie. Le nombre d'idées reçues qui arrangent bien la sacem et qui sont en circulation sont phénoménale je t'en cite quelques unes :
- "Pour presser un disque t'es obligé d'être a la sacem" :
auteur probable : un producteur ou éditeur (qui touche des ronds de la sacem avant même que ton truc se vende par ce procédé)
objectif : te faire adhérer a la sacem pour que des thunes tombe dans le poche de ton éditeur, et accessoirement dans la tienne, mais ça dépends de ton deal avec l'éditeur, or il n'est fait aucune obligation a l'auteur d'être a la sacem, juste la sacem vérifie que tu n'en ai pas, pour pouvoir faire payer des taxes SDRM.
- "Il n'y a que la sacem qui protège correctement tes titres contre un plagiat" :
auteur probable : Artiste crédule (qui a peur d'être génial et de se faire voler ses idées)
objectif : Propager l'idée selon laquelle chacun peut usurper la création des autres et que donc il convient de la super protéger, c'est faux, le code de la propriété intelectuelle est là pour l'auteur, il est le point central, il possède tout les droits. Ajoutons que la sacem ne protège pas ton droit, elle redistribue de l'argent issue de tes droits.
- "Avec la sacem au moins les créateurs sont justement rétribués"
auteur probable : un artiste qui gagne de l'argent avec la sacem
objectif : faire croire aux artistes qu'ils gagneront de l'argent avec la sacem, or la sacem redistribue une très grande partie de l'argent qu'elle perçoit aux gens qui lui en rapporte le plus, prorata et compagnie.
On pourrais en citer d'autres, mais c'est les plus "gros" que je livre. Donc ajoutons que la contrepartie de cette redistribution très discutable de la sacem n'est ni plus ni moins que l'apport a cette société des droits de diffusion et de reproduction. Donc contrairement a ce qui à été dis dans un commentaire sur le blog, la perte momentanée de l'exercice de ton droit de diffusion et de reproduction de ta création, pas la perte définitive. Cela à déjà été dis, si tu est sociétaire de la sacem, tu dois payer pour diffuser ta musique sur internet, certes ces sommes te sont reversé mais amputées de la part de la sacem.
Pour revenir au sujet, la sacem est très embété dès que les auteurs entendent récupérer leur droits de diffusion et de reproduction, outre le contrat qu'il ont passé avec cette dernière qui est particulièrement retors et a déjà donné lieu a des procès épique (daft punk entre autres), ils sont souverains sur leur droits d'auteur, d'ailleurs tu ne cède pas les droits a la sacem, tu en "fait apport" petite nuance.
Ca peut se finir dans un tribunal, mais le droit protège l'auteur par dessus tout, et il n'est nulle société que l'on ne peut pas quitter, c'est juste illégal d'empecher quelqu'un de quitter une organisation.
voilà il est tard c'est mal écris, mais c'était pour confirmer qu'il faut absolument reprendre la compréhension de cette société privée et essayer de tuer toutes les idées reçues (elle sont nombreuses et coriaces) : "tout se que vous avez toujours voulu savoir sur la sacem, sans jamais oser le demander".
demandons, cherchons, trouvons, modifions.
dF