Lu sur le Monde de ce jour;
Je cite :
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L'orchestre qui produit ses CD
L'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam (RCO) est une fondation autogérée par ses musiciens. C'est aussi l'une des plus grandes formations symphoniques au monde. "L'une des cinq meilleures", ose, avec raison, David Bazen. Ce dernier, directeur du marketing de l'orchestre néerlandais, est chargé de la publication de la série RCO-Live, une collection autoproduite de CD, SACD et DVD lancée en 2004.
Elle est faite à partir d'enregistrements effectués dans les conditions du direct dans la légendaire acoustique du Concertgebouw (littéralement : "bâtiment de concert"), en particulier sous la direction de l'actuel directeur musical de l'orchestre, le chef letton Mariss Jansons.
On peut s'étonner que l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam, qui enregistrait pour Philips sous le directorat de Bernard Haitink (de 1961 à 1988), puis pour Decca, sous celui de Riccardo Chailly (de 1988 à 2004), ait besoin de produire lui-même ses disques.
"Beaucoup de labels ne veulent plus faire autre chose qu'acheter les droits d'une bande et la distribuer, assure David Bazen. Ils ne veulent plus de doublons au catalogue. Ainsi, nous n'aurions pu enregistrer pour EMI la Symphonie Leningrad de Chostakovitch — que nous ferons bientôt paraître chez RCO-Live — dans la mesure où Mariss Jansons l'a gravée pour ce label avec l'Orchestre symphonique de la Radio bavaroise."
"Mais nous ne sommes pas les seuls dans ce cas, précise David Bazen. Le London Symphony Orchestra (LSO), qui a enregistré pour les plus grandes marques, a ouvert le ban, en 2000, avec LSO-Live, suivi de peu par l'orchestre de San Francisco, en 2002. Nous nous sommes d'ailleurs concertés avec le LSO afin de bénéficier de son expérience. Depuis, nombreux sont les orchestres qui ont choisi cette solution."
En fait, cette crise prend sa source dans les congés donnés à certains chefs par leurs maisons de disques historiques. Deux anciennes "signatures" de Philips, Bernard Haitink et Colin Davis, on été remerciées après d'excellents services.
.../...
©Le Monde
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Pour la suite c'est à lire ici :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 867,0.html
C'est édifiant et ça démontre bien le comportement actuel des Sociétés de l'industrie musicale... que notre Ministre voudrait soutenir au nom de la Cuture ... Alors que les Majors ne souhaitent et ne font, que produire de la "soupe" à rentabilité immédiate.
Pourquoi pas, si c'est leur nouveau modèle économique, mais que le Ministre de la Culture ne les soutiennent pas aussi honteusement qu'il le fait, avec son projet de loi DADVSI !
Je cite :
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L'orchestre qui produit ses CD
L'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam (RCO) est une fondation autogérée par ses musiciens. C'est aussi l'une des plus grandes formations symphoniques au monde. "L'une des cinq meilleures", ose, avec raison, David Bazen. Ce dernier, directeur du marketing de l'orchestre néerlandais, est chargé de la publication de la série RCO-Live, une collection autoproduite de CD, SACD et DVD lancée en 2004.
Elle est faite à partir d'enregistrements effectués dans les conditions du direct dans la légendaire acoustique du Concertgebouw (littéralement : "bâtiment de concert"), en particulier sous la direction de l'actuel directeur musical de l'orchestre, le chef letton Mariss Jansons.
On peut s'étonner que l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam, qui enregistrait pour Philips sous le directorat de Bernard Haitink (de 1961 à 1988), puis pour Decca, sous celui de Riccardo Chailly (de 1988 à 2004), ait besoin de produire lui-même ses disques.
"Beaucoup de labels ne veulent plus faire autre chose qu'acheter les droits d'une bande et la distribuer, assure David Bazen. Ils ne veulent plus de doublons au catalogue. Ainsi, nous n'aurions pu enregistrer pour EMI la Symphonie Leningrad de Chostakovitch — que nous ferons bientôt paraître chez RCO-Live — dans la mesure où Mariss Jansons l'a gravée pour ce label avec l'Orchestre symphonique de la Radio bavaroise."
"Mais nous ne sommes pas les seuls dans ce cas, précise David Bazen. Le London Symphony Orchestra (LSO), qui a enregistré pour les plus grandes marques, a ouvert le ban, en 2000, avec LSO-Live, suivi de peu par l'orchestre de San Francisco, en 2002. Nous nous sommes d'ailleurs concertés avec le LSO afin de bénéficier de son expérience. Depuis, nombreux sont les orchestres qui ont choisi cette solution."
En fait, cette crise prend sa source dans les congés donnés à certains chefs par leurs maisons de disques historiques. Deux anciennes "signatures" de Philips, Bernard Haitink et Colin Davis, on été remerciées après d'excellents services.
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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 867,0.html
C'est édifiant et ça démontre bien le comportement actuel des Sociétés de l'industrie musicale... que notre Ministre voudrait soutenir au nom de la Cuture ... Alors que les Majors ne souhaitent et ne font, que produire de la "soupe" à rentabilité immédiate.
Pourquoi pas, si c'est leur nouveau modèle économique, mais que le Ministre de la Culture ne les soutiennent pas aussi honteusement qu'il le fait, avec son projet de loi DADVSI !
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