

Les majors et la loi DADVSI voient la culture comme un banal produit. Il me semble, et les adeptes de la culture libre ne devraient pas me contredir, que plus la culture est partagée plus il y en a et plus elle est de qualité. D'un autre côté je comprend que les majors trouvent injuste le piratage de musique et autres films. Et dans tout ça l'important c'est quant même que les artistes puissent vivre.
Ne pourrait-on pas imaginer pour la culture (musique, films,...) un système comme celui pour les médicaments... qui tombent dans le domaine publique au bout d'un certain nombre d'années (médicament générique) ?
Je m'explique :
- un majors "produit" un artiste,
- les premières années on protége et rémunère le major et l'artiste comme on le fait aujourd'hui (ventes de CD, mp3 avec DRM, piratage sanctionné...),
- ensuite (5-10 ans après) le contenu produit par l'artiste tombe dans le domaine publique : le contenu (sans DRM) est fourni par le major et mis à disposition de tous sur les réseau p2p gratuitement; chacun se sert (c'est légal) et rémunère l'artiste (par la taxe sur l'utilisation du p2p ou volontairement) et uniquement lui (pas le major)
Le major/investisseur touche donc de l'argent s'il produit des artistes qui plaisent/font de la qualité ("c'est trop bien je le veux maintenant, donc je paie plein pôt"; si c'est pas terrible j'écouterai gratos dans 10 ans), l'artiste de qualité est le seul à avoir une rente à vie et monsieur tout le monde se gave gratuitement (après un temps d'attente) de ce qui lui plait et développe ses goûts/sa créativité.
En bref ceux qui veulent les nouveautés marcherons avec le système de majors (faut payer, DRM, soft proprio,...; DADVSI pendant 5-10 ans) mais les gens patients sont libres (soft libre, abondance,...).
C'est jouable un système comme celui là ?
Arnaud

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arno80
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