Saint-Chinian a écrit:Je ne suis pas certain que ce type d'espionnage soit mieux accepté par les consommateurs que les DRM, lorsqu'ils seront informés du contenu réel de leurs fichiers légalement achetés ...
Si la représentation dans la sphère familiale et la copie privée sont respectées à la lettre aucune information ne sort par construction. Et cela me semble assez respectueux de l'esprit du CPI :
- le droit du public à disposer comme il l'entend d'une oeuvre, licitement acquise, dans sa sphère privée,
- le droit des producteurs à protéger leurs droits d'exploitation.
Autant les DRM actifs peuvent faire de l'espionnage en temps réel, autant le tatouage n'est qu'un traçage a posteriori s'il y a eu communication au public. Dans le premier cas nous sommes coupables par défaut avec de plus le risque de ne pas pouvoir jouir de l'oeuvre licitement acquise, dans le second nous sommes responsables de l'usage qui est fait de notre copie de l'oeuvre - ce qui pose certes d'autres problèmes dont nous avons déjà un peu discuté sur ce forum mais sans commune mesure avec les effets de bord des DRM lourds -.
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François Battail
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