Les DRMs telle que nous les connaissons sont mortes (du moins, nous l’espérons tous)!
Pourquoi sont-elles mortes ?
Je peux rappeler certains arguments que je vais trier en deux parties.
Pour des problèmes techniques : interopérabilités / Clés cachées
- - Les DRMs sont des systèmes propriétaire qui oblige l’acheteur d’être équipé d’un système de lecture imposé par le fournisseur de ces DRMs.
- Les DRMs dépendent du lecteur proprement dit. La clé permettant la lecture n’est pas attribuée à l’acheteur mais à son système de lecture. Par conséquent l’acheteur a toutes les peines de monde à lire cette œuvre, même avec le même logiciel mais sur un autre PC.
- Elles sont cachées. Ce n’est qu’au moment de la lecture que le lecteur nous dit que nous n’avons pas les droits nécessaires.
- - Elles compliquent l’acte d’achat. Pour acheter ou même louer une œuvre, l’utilisateur doit commencer par payer, montre « pattes blanches » avec son système de lecture propriétaire et ensuite il recevra l’œuvre spécifiquement dédiée à son système de lecture.
- Une fois l’achat fait, le propriétaire ne peux en disposer comme il le souhaite, pour des raisons évoquées plus haut. L’acheteur se sent flousé par ce vice caché.
- Pour un disposer, l’acheteur est obliger d’utiliser des programmes (plus ou moins légaux) qui convertissent l’œuvre en fichier standardisé pour la lecture. Ce qui incite au piratage !
Alors pourquoi "vive les DRMs "?
Imaginons un autre type de DRM qui se base sur les préceptes suivant :
- - Les clés de décodages des œuvres DRMisées sont la propriété de l’acheteur.
- Le système de lecture ne contenant pas cette clé peut être « Open Source », donc multiplateformes.
- L’acheteur peut utiliser son œuvre partout, il suffit de se déplacer avec « ses clés ».
- - Les fichiers codés peuvent circuler « librement » sur Internet, (les clés non !)
- Des solutions Peer 2 Peer peuvent éviter aux éditeurs de consommer de la bande passante (là, je vais me prendre des trolls !)
- Les petits distributeurs ou artistes non référencés peuvent utiliser cette technologie pour diffuser leurs œuvres. Chaque œuvre codée peut-être accessible en lecture pour 2 ou 3 fois par exemple gratuitement, les autres lectures se feront si paiement du droit de lecture.
- Le référencement des œuvres peut se faire très facilement, chaque bloggeur pouvant mettre en liens l’adresse de son œuvre favorite.
Si les DRMs facilitent l’acte d’achat au lieu de le compliquer alors il y a un avenir dans les DRMs.
L’acte d’achat est simplifié sur Internet si chaque utilisateur peut surfer, télécharger et écouter les œuvres avant de les acheter. Lors de l'achat, l'oeuvre sera transformée dans un format standardisé.
De telle solution existe (plutôt peuvent existée) Je suis en train de réfléchir sur un tel système. Mais je ne comprends pas pourquoi l’industrie du disque ou autre n’a jamais tenté de trouver une solution de ce genre.
Si nous avons une solution nous rendant ces libertés intrinsèques à Internet, je pense que le piratage sur Internet sera réduit.
PS : je ne suis pas le commanditaire de l’enquête ! J’ai surement oublié certain argument contre les DRMs, mais je suis sûr que vous allez me les rappeler !

[Edit Saint-Chinian]
Puisque le but de ton intervention est : << je voudrais rebondir sur le sujet de syntaxerror "Enquête sur les DRM et le consommateur" >>
J'ai, pour plus de clarté et de facilité de lecture, fusionné ton nouveau topic avec celui ouvert par syntaxerror.
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LaurentPat
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