fun sun a écrit:Mais c'est pas grave, on a le temps, une éternité humaine pour corriger ces choses mal comprises
dans un autre contexte, pour répondre à des objections similaires, Keynes : "À long terme, nous sommes tous morts"...
ton message me semble in-signifiant (au sens étymologique),
et une perte de temps. ne te méprends pas : nous avons tout le temps. nous ne voulons pas le gâcher. nous voulons en jouir librement.
au lieu de gloser sur la disparition par elle-même de la loi qui serait sa vertu, ce qui n'aide en rien à dissiper le trouble et l'ombre (tu prétendais y contribuer, semble-t-il...), et est faux, de plus,
je recite l'article 14, dans le titre qui concerne les DRM (articles 10 à 15):
sont concernés, non seulement les logiciels de p2p, mais les logiciels qui répondent à cette "définition" : "une application technologique, un dispositif ou un composant ou fournir un service destinés à faciliter ou à permettre la réalisation, en tout ou en partie (alinéa 4) [de] distribuer, importer, mettre à disposition sous quelque forme que ce soit ou communiquer au public, directement ou indirectement, une interprétation, un phonogramme, un vidéogramme ou un programme (alinéa 2)"...
l'argumentation du premier post tombe donc d'elle-même si l'on lit le texte, ce que tu semblais vouloir nous proposer par ailleurs, mais ne fais même pas toi-même...
birin a écrit:La nocivité de cet amendement pour le libre est bien réelle, mais le point le plus grave
est la nocivité de la loi elle-même.
l'amendement est mauvais, il va probablement crever en route comme une bulle de savon pleine d'air pollué (il doit être accepté par le CSPLA lors de sa réunion du 7 décembre avant d'être passé comme une patate chaude au ministère qui prendrait la responsabilité de l'intégrer au projet de loi), mais la loi elle-même est mauvaise surtout en ce titre des DRM, pour la raison que tu relèves : "remplacer les juges et la justice par de stupides moyens techniques aux mains d'industriels, c'est plus grave que tout."
qu'il soit bien clair que nous ne luttons pas seulement contre l'amendement. nous ne nous laissons pas aveugler comme par un chiffon rouge.
la loi est mauvaise. transposition au droit français d'une directive contestée, que la Commission presse la France d'adopter alors qu'elle-même ne remplit pas ses obligations, et dont des juristes affirment la nocivité ( cf.
ici par ex..
l'urgence doit être levée. la loi doit être remise à plat. les dispositions contestables retirées, corrigées.
le public et les auteurs doivent être écoutés ; on a trop entendu les industriels.
et l'aberration que constitue l'usurpation par une technologie du rôle du juridique avec le consentement du législateur, éradiquée.