J'ai repensé le problème différemment et j'ai une autre approche à soumettre à l'avis général:
- En france, le logiciel viendrait avec une liste de serveurs sélectionnés fournis.
- Parmi les critères de sélection de ces serveurs, ils doivent remplir une charte disant qu'ils s'engagent à retirer des index le matériel dûment copyrighté dont on leur fournit le hash, comme le proposait razorback, ainsi qu'a ne pas fournir d'informations sur leurs utilisateurs. (l'idée m'est venue quand j'ai lu cet articlesur les serveurs espions: En tombant sur cette page:
http://riccardo.raneri.it/blog/eng/inde ... y-servers/)
Ainsi la volonté de participer à préserver le droit d'auteur est indiscutable. Ensuite il faut bien évidemment que les ayant droits fassent leur part de participation en fournissant ces données, pas comme pour razorback.
Afin de pouvoir àla fois protéger l'identité des utilisateurs (ce n'est pas le rôle d'un serveur P2P de faire de la délation ou de traquer ses utilisateurs.) et permettre aux ayants droits un droit de regard sur la présence des oeuvres dont ils possèdent les droits, il faut pouvoir leur permettre de faire des recherches sur les données que l'on peut trouver sur ce reseau, mais certainement pas comment elle s'échangent.
L'inconvénient majeur: cela nécéssite un minimum de compétence technique pour être réalisable et donc est susceptible d'entraîner un coût. Or on parle ici d'une fonctionnalité qui ne peut qu'être gratuite.
Par exemple: Il est hors de question d'imposer à un artiste indépendant de devoir payer de sa poche pour être en mesure de protéger ses oeuvres.
solutions:
- mettre en place des guide explicatifs pas à pas / how to pour les ayants droits souhaitant faire la démarche par eux mêmes.
- proposer une plateforme permettant d'appliquer le droit de regard suscité, par exemple en développant en opensource une fonctionnalité à inclure dans le site web du serveur permettant de faire une recherche sur le contenu disponible via ce serveur, et génèrant automatiquement un rapport contenant les informations techniques nécéssaires que l'on peut ensuite imprimer ou envoyer par mail.
Par contre cela nécéssite une identification formelle de la part de l'ayant-droit, et une vérification de la validité de ses droits sur ce matériel afin d'éviter les abus (c'est à ça que je faisais référence en parlant de recul du droit à la vie privée).
L'autre inconvénient c'est pour les artistes dont les boites d'édition/production applique une polititque de terre brûlée et font systêmatiquement retirer tout sans distinction, cela nuit à l'image à de l'artiste, et aux ventes.
solution:
proposer aux ayant droits l'idée qu'ils fournissent eux mêmes une version promotionnelle de leur contenu protégé avec un lien commercial pour l'acheter en ligne. La version promotionnel pouvant aussi bien être un teaser / bande annonce d'un film ou DVD, qu'un single distribué gratuitement, un pack de goodies. Cela permet au contenu protégé d'être présent sur les réseaux p2p et d'augmenter ainsi sa pénétration et sa visibilité (pour parler marketing)
Comme pour toutes les autres solutions, ça ne règle absolument pas les problèmes internationaux, mais ça, tant que les législateurs n'auront pas compris qu'on ne peut appliquer une loi nationale sur un réseau mondial, on ne pourra rien y faire, ou alors il fait prendre exemple sur le modèle chinois et accepter les conséquences d'un tel choix. (moi j'hésiterais entre quitter le pays pour des cieux plus cléments et rejoindre les quelques millions d'internautes et non internautes qui seront dans la rue, en grêve, en situation de désobeissance civile, etc ....)