Page 4 sur 4Précédent 1, 2, 3, 4La licence globale. Comment faire simple et très efficace.

[YoannS]

Bonjour,

Je débarque un peu dans ce débat sur ce projet de loi.

Malgré tout, je me pose bêtement une question.

Je travaille dans un collège qui est en partenariat avec le CFC (Centre Français d’exploitation du droit de Copie).
En gros, j’ai le droit de photocopier des articles, des extraits de revues, des partitions de musique etc... (mes élèves peuvent ensuite, les diffuser chez eux, en faire eux-mêmes de copies...). J'ai rempli l'année dernière, une feuille me demandant (pour une semaine) quelles avaient été les oeuvres photocopiées.

En échange, le CFC reverse aux éditeurs et aux auteurs une "obole" (20 millions d’euros en 2005). Et j’ai jamais (trop ?) entendu les auteurs et les éditeurs crier au scandale, à la fin de la diffusion de la presse...

Bref, cela ressemble à mon sens à une "licence globale"et qui semble fonctionner.

Le site du CFC : http://www.cfcopies.com/V2/

A +

[dana]

http://www.cfcopies.com/V2/cop/cop_ens_ ... ubl_03.php

Les redevances à payer pour les établissements du secondaire sous contrat.
Sur la fiche que tu remplis en tant qu'enseignant, tu précises nom d'auteur et titre de l'oeuvre ?
Quel est effectivement la part reversée à l'auteur ? Y-a-til une part reversée à l'éditeur ?
La répartition est-elle fine, s'appuie-t-elle sur un relevé précis des oeuvres copiées ?
Si c'est le cas, alors je pense qu'effectivement le système est équitable autant qu'il est possible de l'être. Le problème en ce qui concerne la musique, c'est que la sacem, par exemple, refuse de metre en place un système de répartition fondée sur des usages réels : elle privilégie un système fondée sur le forfait (et la répartition se fait sur des critères comme les ventes de disques ou les play list de gros diffuseurs radios : d'où l'inquité du système, et son effet pervers, puisque les plus riches s'enrichissent au détriment des plus pauvres).
La question de la réalisation de la licence globale bute sur ce point là. Je n'ai aucune confiance en la Sacem pour gérer le pactole d'une licence globale. Et je n'ai aucun espoir que la gestion de ce pactole puisse échapper à la sacem. Jusuq'à preuve du contraire je m'oppose donc à la licence globale, autant qu'aux DRM etc...

[joshua]

moi, dans la logique de ma proposition, je part du principe qu'il n'y a pas de serveur "définis", mais que tu continue sur tes habitudes a telecharger sur kademlia, donkey, en ftp chez le copain, sur itunes, etc... et pas uniquement sur des "serveur obligatoires"...

Il suffit de comptabiliser ce qui passe par le serveur, comme la plateforme de iTunes. Ne peut-être comptabilisé que ce qui se trouve sur ce serveur, c'est-à-dire tout ce qui est mis à disposition par les producteurs/artistes. Ne sont ratés que ce qui n'y est pas.

donc, si des trucs passent par les serveurs de mon FAI, ça peut etre crypté, ou non, dans un protocoles ou un autre.. etc.. donc, au niveau de mon FAI, c'est dur...

ensuite, je part aussi du principe que ce n'est pas parceque l'ont va télécharger un titre, que l'on aurais "été pret" a payer un CD de ce meme artiste... donc, c'est pour ça que ce logiciel serais a meme de detecter qu'un morceau est téléchargé, puis 2 minutes aprés avoir été écouté, il partirais a la poubelle...

cela ne vous est jamais arriver de télécharger 20 mp3 du meme artiste ou du meme morceau juste pour choisir le morceau de la meilleure qualité? ou alors juste parcequ'il y a tellement de "fake", que pour lecouter vite, vous lancez 50 DL en meme temps? alors que s'il faut, aprés l'avoir écouté, les 50 morceaux DL vont direct a la poubelle... donc, faut t'il se baser juste sur les DL? ou alors sur les manipulations que l'ont peut faire ensuite avec tel ou tel morceau? du style je le copi, je l'ecoute 40 fois par jours, etc.....

comment arriver a "deviner" ce que l'utilisateur aurais acheté sans le lui demander..... et sans que cela ne remete en cause certains droit fondamentaux sur la vie privée.....