Téthis a écrit:Stop, je commence à avoir mal au ventre. :\Pers a écrit:...qu'on rigole un peu.
idem, c'est presque du donz soprano de technikart !
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rezareza
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Téthis a écrit:Stop, je commence à avoir mal au ventre. :\Pers a écrit:...qu'on rigole un peu.
Le Parti pirate à l'assaut du Parlement suédois
LE MONDE | 06.07.06 | 13h59 • Mis à jour le 06.07.06 | 16h53
STOCKHOLM CORRESPONDANCE
C'est le dernier-né des partis politiques suédois, le plus iconoclaste et le plus déroutant pour les partis traditionnels qui sont en ordre de bataille, pour les élections du 17 septembre.
Piratpartiet, le Parti pirate, dont le symbole est une voile noire gonflée qui forme un P, a décidé de se jeter à l'assaut du Parlement afin de faire entendre ses arguments sur le partage libre des fichiers, un an après l'entrée en vigueur d'une loi criminalisant le téléchargement de fichiers protégés par le droit d'auteur.
Même si cette loi est peu appliquée - seuls trois internautes ont été condamnés -, la question est débattue. Outre la légalisation du téléchargement et la suppression du copyright au bout de cinq ans, le Parti pirate veut également supprimer tout le système de brevets, qu'il considère comme un frein à l'innovation, et veut mieux protéger la vie privée.
"Le seul moyen pour l'Etat de s'assurer que les gens ne copient pas un film est de surveiller toutes les communications privées. On ne veut pas d'une telle société. Or depuis deux ans, 22 propositions de loi vont dans ce sens en Suède", dit Rickard Falkvinge, fondateur du parti. Si un bloc politique, de droite ou de gauche, accède à ses trois revendications de coeur, le Parti pirate le supportera sans sourciller sur toutes les autres questions.
Ces jours-ci, les chefs pirates se frottent aux grands partis sur l'île de Gotland où ceux-ci se réunissent de façon informelle tous les ans début juillet. Une façon pour les pirates de constater que leur intrusion dérange. Le parti, créé au mois de janvier par M. Falkvinge, un ancien de Microsoft, a reçu un coup de pouce providentiel fin mai lorsque la police suédoise a lancé une vaste opération de perquisition dans tout le royaume pour saisir les serveurs utilisés par The Pirate Bay, un site d'indexation de contenu (films, musiques, jeux, etc.) basé en Suède, dont les activités ulcèrent les majors américaines, ainsi que le matériel de Piratbyran ("Bureau pirate"), un groupe de réflexion défendant le libre partage des fichiers.
Exilé quelques jours aux Pays-Bas, le site est revenu à la mi-juin et fonctionne à nouveau, à la barbe des autorités suédoises qui, selon la presse locale, avaient subi les aimables pressions des autorités outre-Atlantique.
Les responsables du site, un temps mis en garde à vue, continuent à narguer les majors américaines ou toute autre personne qui leur envoie régulièrement des avertissements ou des menaces parce qu'ils permettent à des internautes de télécharger des films ou des musiques sans s'acquitter des droits d'auteur.
The Pirate Bay s'est ainsi fait la réputation de ridiculiser publiquement sur son site les expéditeurs de telles lettres avec des réponses du genre : "Veuillez noter que je ne suis pas encore en manque de papier toilette, vous pouvez donc attendre encore un peu avant de m'envoyer votre assignation en justice."
L'autre jour, après la razzia, une manifestation d'internautes a envahi le parvis du Parlement, et certains sites Internet, dont celui de la police, ont été attaqués. Rickard Falkvinge, qui donne rendez-vous à la Bibliothèque royale de Stockholm, "car l'Internet est notre bibliothèque des temps modernes", est confiant pour les élections. "Il y a 1,2 million d'internautes qui partagent des fichiers en Suède et il faut 225 000 voix pour rentrer au Parlement, donc c'est faisable."
Depuis début juin, les médias ont déplacé leurs projecteurs sur ces pirates qui appellent à la rébellion, ce qui n'est pas franchement conforme au civisme traditionnel des Suédois.
La soudaine popularité du Parti pirate, notamment parmi les jeunes électeurs, a obligé les autres partis à s'intéresser à la question, ce qui lui amène un sourire condescendant : "Ils découvrent le problème et ne savent pas encore quoi dire dessus. C'est assez pathétique d'entendre qu'ils ne comprennent pas vraiment de quoi il s'agit. Il est plutôt typique que la première proposition qui leur vienne à l'idée est d'instaurer une taxe sur le haut débit."
Plusieurs partis, et même le ministre de la justice, commencent à dire qu'il faudrait peut-être reconsidérer la loi.
Olivier Truc
Article paru dans l'édition du 07.07.06
©LeMonde
Cetra a écrit:Leur fonctionnement est trop opaque et tangent par rapport à leur philosophie, je ne dis pas que ce parti est mauvais ou fasciste ou quoique soit dans le genre, je dis que selon ce qu'il m'inspire, j'ai une très grande méfiance et je revois mon "enthousiasme", ma sympathie, à la baisse.
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