Denis a écrit:DRM.: ... Il dit quand même qu'ils peuvent être légitimes, donc c'est bien qu'il est n'est pas contre.(...) il parle clairement de brevetabilité des idées, ce qui est un très fort appel aux pro-brevets logiciels.
Bonjour,
ayant participé à la rédaction de cette réponse au sein de l'équipe de campagne de François Bayrou, je voulais réagir sur ces deux points.
déclameur -> je souligne juste des points qui sont déjà dans le texte de réponse.
DRM : Les questions d'April, et le texte de la réponse, distinguent 2 choses différentes :
a) autoriser un éditeur à vendre une oeuvre avec DRM (ou un livre avec bande réfléchissante anticopie)
b) pénaliser le contournement des DRM (ou la photocopie astucieuse de livre avec bande anticopie).
Ce sont deux problèmes différents. François Bayrou fait également une grande distinction entre DRM "local", dont les effets peuvent être connus et matrîsés par l'utilisateur (comme la bande anticopie) et DRM donnant à un tiers comme l'éditeur un accès à ce qui se passe sur votre ordinateur, et qui selon lui devraient être interdits.
Brevetabilité : TOUT brevet porte sur une idée. (Je n'y ai pas pensé tout seul, c'est Richard Stallman qui a attiré notre attention ...). La question n'est donc pas "une idée peut-elle être brevetable", mais "où mettre la limite entre les idées brevetables et les idées non brevetables", ou encore (ce n'est pas tout à fait la même question) : "quel type d'idées est encouragé par un brevet, quel type d'idées est découragé".
François Bayrou n'a pas fixé son jugement sur ce "où mettre la limite", et il n'est pas le seul, les débats de 2003-2005 l'ont montré.