Téthis a écrit:Jean-Ni, tu n'as pas rebondi sur ma réponse à ton message "Le vote électronique n'est pas plus compliqué qu'une transaction bancaire sécurisée". Préfères-tu maintenant combattre les rebelles anti-libéraux à la place des geeks anti-technocrates ?
Non, pas du tout. En fait je n'avais plus l'intention d'intervenir sur ce fil qui part sur un terrain trop politique (donc trollesque). C'est juste la remarque sur le privé qui m'a un peu énervé. Penser qu'une démocratie ne peut pas fonctionner avec des intervenants privés est un peu limité comme système de pensée, désolé.
Pour rebondir sur ta remarque, qui est certes bonne, je vais le faire.
Téthis a écrit:Dans les transactions bancaires sécurisés il y a traçabilité de la transaction, identification de la source et tout un tas d'autres informations pouvant servir à revalider à posteriori la dite transaction. Ce n'est pas le cas avec une machine de vote où l'on appuie sur un bouton et basta.
OK pour l'aspect identification ; ici on ne peut pas vraiment s'en servir. Mais il ne s'agit ici que d'une machine à compter, ce n'est pas vraiment de la haute technologie dans le principe. Si haute technologie il y a, elle sera dans la sécurisation justement.
Téthis a écrit:Et peut-être même que cela ne peut jamais l'être "super sécurisé". Ce n'est avant tout qu'une machine dont on ne connait rien. Quelles sont les réactions face aux aggressions extérieures genre EMP (impulsions électromagnétiques), coupures ou surcharges de courant ? Quelle est la transparence lors du décompte ? N'y a-t-il pas de risque de fuite des informations lors de la journée ?
Comme il a été dit plus haut, il y a fort logiquement un cahier des charges à respecter. Donc les 'sociétés privées' ne font que vérifier le respect d'un réglement fait par les experts du ministère. Avant de critiquer, il faudrait connaître quels sont ces 114 points.
Téthis a écrit:C'est un système trop compliqué pour être compris du plus grand nombre, donc impossible à ce plus grand nombre de vérifier par lui même du bon déroulement du scrutin. Cf barbarie technocratique.
Je ne suis vraiment pas sûr que la méthode manuelle actuelle présente de plus grandes garanties (tu as déjà fait un dépouillement électoral ?)
Téthis a écrit:Qui va effectuer l'opération de contrôle et à partir de quelles informations va-t-on établir cette procédure de contrôle ?
Comme aujourd'hui, les scrutateurs. La procédure est à définir bien sûr. Par exemple faire entre 50 et 100 votes de test avant démarrage du scrutin pour vérifier la machine.
Téthis a écrit:Des chercheurs ont trouvé des failles exploitables par buffer overflow dans des machine à voter. Ce genre de failles ne se détectent pas par une simple simulation de vote.
En arrivant les mains dans les poches ? Il ne faudrait pas un petit outillage par hasard ? Auquel cas, les scellés sont une bonne solution.
Téthis a écrit:Pour prévenir des agressions extérieurs sur les serveurs banquaire et autres, on les enferment dans des chambres fortes, qui sont aussi des cages de faraday, avec accès restreint. Va-t-on faire de même pour les gadgets techno. que sont les machines à voter ?
Et pourquoi pas ? Une cage de Faraday, ce n'est qu'un boite métallique fermée, donc pourquoi ne pas blinder la carte ? C'est ce qui est fait pour certains composants électronique d'équipements automobiles.