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Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Ven 19 Jan, 2007 14:24

Dernière édition par Tartiflou le Ven 30 Mai, 2008 12:15, édité 1 fois au total.
Tartiflou

Ven 19 Jan, 2007 14:34

@Tart*flou
Toute ironie sert a passer insidieusement un message. :P

Mais bon, autant répondre l'ironie par l'ironie.
Radagast

Messages : 14

Lun 22 Jan, 2007 15:40

Tartiflou a écrit:Je veux simplement dire qu'ils ne vendent pas que de la musique sans DRM et qu'ils vendent sans doute majoritairement de la musique avec DRM.
oui exact. Il est également vrai que les son sans DRM ne concerne qu'une partie du catalogue, en gros les productions indépendantes.

Il est également difficile de prévoir si le phénomène va s'accentuer et si la part de titres sans DRM va croitre ou pas. Une réponse propablement dans les chiffres de vente des prochains mois.

ceci dit la presse utilise des formulations peu éloignées de celle de PJC ; l'expansion pour ne prendre qu'un exemple :

Virgin et la Fnac font sauter les protections sur la musique
Le modèle d'Apple dans la musique en ligne se fissure. Coup sur coup, VirginMega et Fnac Music ont annoncé qu'ils distribueront désormais une partie de leur catalogue sans protection. Soit 200.000 titres chez l'un, 150.000 chez l'autre, dont les albums d'Anaïs, de Prodigy, de Henri Salvador, de Miossec et de Morcheeba. Techniquement, tous ces morceaux ne seront plus verrouillées par des DRM, ces « mesures techniques de protection » imposées par les maisons de disques qui empêchent de leur lecture sur n'importe quel baladeur, leur gravure sur CD ou leur transfert entre PC un trop grand nombre de fois. De quoi profiter enfin librement de la musique achetée sur Internet.

A cette occasion, Virgin et la Fnac jouent à fond la carte du consommateur pour discréditer le modèle fermé d'Apple. Dans un communiqué, le premier confirme ainsi « son engagement en faveur de l'interopérabilité et ce afin de pouvoir proposer une offre légale de téléchargement à tous les consommateurs, quelle que soit la marque de leurs terminaux numériques ». Derrière ces considérations quasi philanthropiques, la réalité bien plus mercantile. Car en libérant certains de leurs morceaux, Virgin et la Fnac s'ouvrent surtout le marché de l'iPod, qui représente environ un baladeur sur deux vendu en France. Jusqu'alors, leurs chansons étaient verrouillées avec une technologie de Microsoft, incompatible avec le baladeur d'Apple.

(...)

Reste que cette ouverture ne concerne encore que les productions indépendantes. Traumatisées par le piratage, les majors du disques ne semblent pas encore prêtes à renoncer aux mesures techniques de protections, qui assurent que les morceaux ne se retrouveront pas sur les réseaux de « peer-to-peer ». L'UFC Que Choisir, qui s'est félicité mardi du « changement de cap », a de nouveau demandé « à tous les producteurs de permettre l'exploitation en ligne de leur catalogue sans verrous ». Des premiers signes de retournement sont déjà apparus, comme lorsque le directeur marketing produits de EMI, Laurent Fiscal, a déclaré en octobre que « les DRM sont un frein énorme au développement du marché de la musique en ligne ». Ils pourraient devenir plus fréquents si les essais de la Fnac et de Virgin sont concluants, d'autant que la musique en ligne est encore loin de compenser la baisse de l'industrie du disques en France (voir notre encadré). Apple, qui a toujours indiqué que les DRM lui ont été imposées par les majors, n'aura alors plus d'excuse pour ne pas suivre le mouvement.
LS.

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