FrihD a écrit:Les contrats de libres diffusion sont perpétuels, et cela, rien que pour le bon sens : sinon comment trouver toutes les personnes qui ont copiés la musique et leur dire qu'ils n'ont plus le droits de les copier/utiliser sans payer de droits à la SACEM ?
En fait vu les termes du contrat CC, on peut retirer son oeuvre des CC, mais pas ses copies ... (ce qui est en soi assez tiré par les cheveux et en pratique, assez dur à appliquer).
Hello FrihD,
Si je suis d'accord avec toi sur le fond (il est en pratique difficile de retirer une oeuvre sous licence libre), il ne faut pas oublier qu'en aucun cas une quelconque cession perpétuelle de droit d'auteur ne peut avoir lieu (la SACEM étant l'exception — avec la cession du répertoire à venir ). Tout simplement parce que c'est écrit noir sur blanc dans le CPI. Maintenant, et je reprends la discussion que l'on avait eue, le contrôle d'un auteur sur son oeuvre se retrouve réduit au fur et à mesure que son oeuvre est reprise et complétée (les droits de retrait et de repentir donnant droit à indemnisation de toute personne préjudicié).
Sinon, sur la terminologie pure (mais c'est ce qui explique cela : l'oeuvre, si on la retire, c'est à travers toutes ses reproductions — donc, l'original, mais aussi les copies puisque toutes sont des reproductions d'un même oeuvre...)
Disons que devant un juge, je te déconseille d'avancer cet argument...
Enfin, sur la question 'Liberté numérique'/'comptoir juridique'/'Free Art', personnellement je crois que la porté du message dépasse ces clivages : juridique, artistique aussi, et avec des incidences directes sur les libertés numériques...
