C'est rare que je dise ça d'un grand distributeur de musique, mais merci VirginMedia !
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FrihD
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Si vous avez des questions, on se retrouve là-bas…
Tout à fait.
le problème de la vente en ligne (en téléchargement) de musique avec DRM est qu'il
s 'agit en fait d'une location de + ou - longue durée (si on change de machine tous les 5 ans ça fait 15 ans max) alors que ce n'est pas explicitement orésenté comme tel.
FnacMusic met en vente deux morceaux sans DRM
Publiée par Alex le Vendredi 20 Octobre 2006
Brève Services en ligne
Après plusieurs mois de débats enragés concernant l'interopérabilité entre les plateformes et l'impact du piratage sur l'industrie de la musique à l'occasion de la loi DADVSI, les services de vente de musique en ligne français semblent décidés à explorer la piste des fichiers musicaux vendus sans mesures techniques de protection contre la copie. C'est ce que tente aujourd'hui FnacMusic (numéro trois du marché français), avec deux morceaux commercialisés au format MP3, suite à un appel lancé mercredi par VirginMega, actuel numéro deux du marché derrière iTunes.
Annoncée en page d'accueil du site FnacMusic et accessible via ce lien, cette « exclusivité » promet deux titres MP3 sans DRM « compatibles tous baladeurs et tous ordinateurs ». L'interopérabilité est l'un des arguments massue qu'avancent ces distributeurs las du verrouillage systématique de la musique qui pousse les consommateurs vers les réseaux d'échange illégal de fichiers, ou les morceaux circulent sans la moindre protection et surtout, sans la moindre restriction dans les usages.
Aujourd'hui, les détenteurs d'iPod ne peuvent acheter de musique que sur l'iTunes Store puisque leur baladeur n'est pas compatible avec les DRM concurrents. A l'inverse, les possesseurs de baladeurs Creative, Sandisk ou Archos ne peuvent se procurer de musique sur la plateforme d'Apple. A côté, le « rip » de CD ou le téléchargement sur les réseaux P2P revêtent une simplicité bienvenue, avec des morceaux qui peuvent être copiés à volonté et lus sur le support de son choix.
Reste, pour les distributeurs qui souhaitent s'engager dans cette voie et rétablir le jeu de la libre concurrence, à convaincre les maisons de disque que la vente de morceaux sans DRM ne favorisera pas le piratage. Les indépendants, eux, ne s'y sont pas trompés. Ils sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs de plateformes comme eMusic Airtist, qui diffusent des morceaux au format MP3 sans protections et s'en portent bien. Aux Etats-Unis, eMusic a déjà ravi la deuxième place du marché, juste derrière iTunes, et continue sa progression.
©clubic.com
Fnacmusic et VirginMega brisent les verrous de la musique
EMMANUEL TORREGANO.
Publié le 21 octobre 2006
Actualisé le 21 octobre 2006 : 22h26
Les deux plates-formes de vente en ligne mettent à disposition des fichiers sans protection anticopie.
C'EST parti ! Fnacmusic propose depuis mercredi deux titres sans protection anticopie (DRM) en téléchargement payant. Cette initiative tombe à pic, juste après la prise de position de Jean-Noël Reinhardt, PDG de Virgin Stores, en faveur de l'ouverture d'un débat sur la vente de musique en ligne (lire nos éditions du 18 octobre). D'ailleurs, ce dernier n'a pas laissé de terrain à son concurrent, puisque VirginMega vient de riposter en proposant sur le site le single Welcome Home (feat. Sting & Stewart Copeland) de Henry Padovani au format MP3, donc garanti sans verrou. Le prix est inchangé à 99 centimes d'euros comme pour les autres titres disponibles à la vente. Les deux plates-formes espèrent ainsi faire bouger les maisons de disques sur le délicat dossier de la musique en ligne.
Pour arriver à leur fin, VirginMega et Fnacmusic ont travaillé avec des labels de musique indépendants qui possédaient les droits de ces morceaux. Il s'agit de Believe et Wild Palm Music, deux maisons de disques qui ont fait de l'Internet leur domaine exclusif d'activité. Ces nouveaux genres de maisons de disques, appelés « e-labels » dans l'industrie, sont spécialisés dans l'agrégation de contenus musicaux pour ensuite en assurer l'exploitation sur tous les réseaux. La preuve est faite qu'il est possible de vendre de la musique en accord avec les ayants droit sans verrou informatique.
Un point de vue que les quatre majors de l'industrie ne partagent pas. Lors d'une réunion de leur syndicat, en milieu de semaine, les représentants d'Universal, EMI, SonyBMG et Warner Music ont réitéré leur opposition à une commercialisation de la musique dépourvue de DRM.
Diversité culturelle
Une décision sans surprise, mais qui pourrait être contrebalancée par les maisons de disques indépendantes ayant tout intérêt à favoriser les plates-formes locales que sont Fnacmusic et VirginMega. En filigrane de ce dossier, pour lequel les sensibilités de la filière musicale sont à fleur de peau, se pose la question de la diversité culturelle. Apple domine le marché de la musique en ligne avec iTunes, et l'arrivée imminente de Microsoft n'est pas faite pour rassurer les tenants de l'interopérabilité. Ces deux mastodontes américains pratiquent sur le marché de la musique en ligne une politique ultraprotectionniste, qui comporte des risques non négligeables pour les producteurs indépendants français et, plus largement, pour les filiales françaises des multinationales du disque.
©LeFigaro
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