wolfen a écrit:antistress a écrit:je suis pas sûr qu'il gagnent beaucoup d'argent avec l'ipod : ils ont tout à perdre puisque le défaut d'intéropérabilité actuel favorise les prix élevés de vente de musique en ligne qui est leur poule aux oeuf d'or...
Je pense que tu inverses : Apple gagne bien plus d'argent avec les ventes d'iPod qu'avec les ventes de musique en ligne, l'iTunes Music Store n'étant à la base qu'un service proposer pour essayer de faire mieux passer l'image de l'iPod, d'abord considéré comme un appareil qui favorise le piratage ...
En bref, Apple pense que l'iPod se vendra mieux car il pourra lire les musiques achetées sur d'autres sites. Quand aux baisses éventuelles de vente de l'iTunes Music Store, elles ne seront pas réellement contraignantes pour les finances de la pomme, sachant que l'iPod se vend TRES bien et que ce dernier donne depuis quelques années une image à la marque qui fait vendre aussi plus de Mac ...
De plus, Apple impose le prix de vente des autres sites et c'est justement grâce à Apple et son CEO Steve Jobs que les autres sites n'augmentent pas leurs prix.
Bref, même si j'ai l'air de défendre Apple (oui, je ne m'en cache pas, j'aime bien leur matériel), je ne suis pas forcément d'accord avec toutes leurs décisions ou leurs pratiques (notamment sur le fait de garder fermé leurs DRM ou d'abandonner le PowerPC pour les Mac). Mais il faut avouer qu'ils sont sur un bon chemin pour le moment ...
Bref, pas de soucis tant que la pomme ne lache pas la France !

Tout à fait d'accord sur tes explications - iTunes a bien été conçu pour faire vendre les iPods - mais c'est bien davantage qu'une question d'image. J'ajouterais quelques points supplémentaires qui modifieront peut-être ton opinion positive sur Apple : les DRM réservés à Apple.
Si le DRM fairplay est fermé et surtout, s'il est réservé à l'iPod, ce n'est pas si anodin. C'est le fondement même du modèle économique d'Apple : seuls les iPods peuvent lire le fairplay. Or, iTunes a déjà vendu plus d'un milliard de titres avec ce format. Ce milliard de titre ne pouvant être lus que sur du matériel Apple, il est clair que leurs acquéreurs sont désormais, sauf interopérabilité imposée, contraints de rester fidèles aux iPods. Lorsque leurs baladeurs seront obsolescents (
"tiens, ce serait cool de pouvoir regarder des clips ou des films, de jouer, sur un baladeur..."), ils ne pourront pas changer pour du Archos, du Sony ou du iRiver sans perdre leurs collections, chèrement acquises, de fichiers musicaux. Ces utilisateurs devront donc impérativement acheter les futures générations d'iPods, même si ce matériel est dépassé ou plus cher que la concurrence.
Je vous renvoie sur l'expérience malheureuse de Tristan Nitot, qui, ayant perdu son iPod, ne peut faire autrement que de racheter un iPod (même s'il aurait préféré peut-être une autre marque) pour continuer à écouter sa musique :
lien.
La réaction épidermique d'Apple sur une législation française imposant l'interopérabilité est donc parfaitement compréhensible de ce point de vue : c'est tout un marché captif (des millions d'utilisateurs) d'iTunes qui s'affranchirait d'Apple.