birin a écrit:Tolosano a écrit:Imagine une seconde Edmond De Rostand et son Cyrano revisité par les grosses productions américaines, façon "Pacte des Loups" avec un amérindien qui vient te faire du KungFu, sur la musique des Dents de la Mer à chaque fois que Cyrano rôde autour du Châteu de Ma Mère, pour souffler au petit chaperon rouge le texte que n'aurait pas pu imaginer sans son aide le Captiaine Crochet... Et comme Bioman passe dans le coin, il fait une superbe démonstration de ses pouvoirs face à Charlie Chaplin totalement médusé face à son Dictateur qui vient de se faire briser les reins par Ma Sorcière Bien-Aimée.
Tout cela bien entendu sous les regards attentifs des Hobbits et d'Amélie Poulain...
J'aime bien ce paragraphe, mais ...
Contre-exemple :
Monsieur le président je vous fais une bafouille
que vous lirez surement si vous avez de couilles
je viens de recevoir un coup de fil de mes vieux
pour me dire que les flics s'étaient pointé chez eux
j'ose pas imaginer ce que leur a dit mon père
lui les flics, les curés, puis les militaires
les a vraiment dans le nez peut-être encore plus que moi
dés qu'il peut en bouffer l'vieil anar il s'gène pas
...
C'est bien le déserteur, c'est bien du Renaud et, à mon avis, c'est un superbe hommage à Boris Vian.
Comme quoi, les remakes ne sont pas tous merdiques.
Au fait, le remake du dictateur de Chaplin, c'est le petit moustachu qui l'a fait (pour de vrai lui !) tout juste après le film, mais avec une autre fin.
Oui, là on parle d'un nouveau chef d'oeuvre écrit par un Renaud propriétaire qui a négocié les droits à prix d'or (et oui, B. Vian n'est pas dans le domaine public). J'adore Renaud, et celle-là est l'une de mes préférées.
Stabquadd a écrit:Mais Tolosano, faire un "remake" ca ne veut pas dire enterrer l'oeuvre original, ce serait plus comme un hommage je trouve !
Et puis justement, si les remakes n'étaient pas réservés aux pseudos industries du divertissement qui ont de quoi se payer les droits, on en verrai certainement des interprétations sublimes et surtout inattendue.
Tu pense vraiment que restreindre les gens et réserver l'utilisation de la culture aux (très) riches peut donner quelque chose de bon toi ?
Tu as dû te tromper de forum dans ce cas
De plus ton exemple, dans un monde où toute poésie, toute idée, tout talent à droit de s'exprimer, tu pense vraiment qu'il aurait du succès...
Je n'ai jamais dit qu'il fallait des sous pour avoir le droit de faire des remakes. Je me suis peut-être mal expliqué, mais de là à tirer comme conclusion qu'il faut aligner les sous pour avoir le droit, non faut pas pousser !
Je dis que aujourd'hui il existe beaucoup de remakes qui sont loin de respecter les originaux. Pourtant, les détenteurs des droits ont donné leur accord. Ne pas donner son accord pourrait attirer plus de films encore plus nuls juste pour se faire plus de pognon.
Si on prend la série des films Astérix (dont j'ai trouvé les 2 opus moins que moyens moins), les auteurs et la fille de Goscinny ont refusés nombre d'adaptations, dont le 3è Opus signé Jugnot. Les adaptations ne convenaient pas à l'esprit qu'en avait les auteurs.
Si on prend les adaptations des oeuvres de Stephen King, tu remarqueras que la fin n'est jamais respectée. Pourquoi ? Il refuse tout simplement de vendre ses fins (pour que ses livres puissent se vendre davantage certainement, ok).
Ce que je voulais dire, c'est que le libre c'est très bien, mais il faut un garde-fou. Aujourd'hui ce sont les détenteurs de droit. Et il faut payer pour y accéder. Si on le laisse au strict sens libre (genre GPL), il n'y aura plus de garde-fous c'est ce que je crains, c'est tout.
wolfen a écrit:Le fait que le vynil était "à durer de vie limitée" alors que le CD est beaucoup plus résistant
J'ai chez moi tout plein de vynils originaux que je n'échangerai pour rien au monde contre un CD. La qualité est toute autre.
wolfen a écrit: J'ai plus de joie à payer un Shareware 20 ou 30 € que de payer une suite bureautique 578 €
La suite OpenOffice est terriblement bonne, et LIBRE (et gratuite, cela dit en passant)
wolfen a écrit:En bref, je pense que la seule véritable solution pour faire vivre normalement les artistes et enrailler le piratage est tout simplement de baisser le prix de l'accès à la culture, aussi bien au cinéma qu'en musique.
Entièrement d'accord avec toi. Sauf que les vrais pirates resteront toujours des pirates.