Le SNAC (Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs) a émis un livre blanc sur le peer2peer où il reprend les principaux arguments à l'encontre du peer2peer. La plupart sont classiques et ont largement été débattus (exemple : la "corrélation" entre hausse des échanges P2P et baisses des ventes de CD).
Il comporte aussi un contre-argumentaire etayé contre la licence globale présentée comme un ensemble de "fausses bonnes idées".
On y trouvera ainsi :
- des contre-vérités ("S’agissant de la musique, la somme de 10€ [par mois] préalablement évoquée est aujourd'hui oubliée au profit d'une hypothèse à 1€", "la répartition ne pourrait être issue que de sondages nécessairement approximatifs"),
- des extrapolations (là où les députés parlaient plutôt de musique, on généralise à tous les médias, jeux vidéos et logiciels y compris)
- des "oublis" notoires (aucune mention des DRM - on parle ainsi des fichiers des plateformes légales comme de la musique qui "pourra être conservé[e] et réutilisé[e] indéfiniment", des abonnements du type "yahoo music", ...)
Comme le SNAC s'exprime au nom de tous les auteurs, comme il diffuse ce texte auprès de l'ensemble des artistes, il n'est pas étonnant de voir des artistes, pas forcément au courant, réagir avec tant de véhémence. La majorité des arguments de ce "livre blanc" sont faciles à démonter. Peut-être faudrait-il un document alternatif similaire pour rétablir l'équilibre ?
Il comporte aussi un contre-argumentaire etayé contre la licence globale présentée comme un ensemble de "fausses bonnes idées".
On y trouvera ainsi :
- des contre-vérités ("S’agissant de la musique, la somme de 10€ [par mois] préalablement évoquée est aujourd'hui oubliée au profit d'une hypothèse à 1€", "la répartition ne pourrait être issue que de sondages nécessairement approximatifs"),
- des extrapolations (là où les députés parlaient plutôt de musique, on généralise à tous les médias, jeux vidéos et logiciels y compris)
- des "oublis" notoires (aucune mention des DRM - on parle ainsi des fichiers des plateformes légales comme de la musique qui "pourra être conservé[e] et réutilisé[e] indéfiniment", des abonnements du type "yahoo music", ...)
Comme le SNAC s'exprime au nom de tous les auteurs, comme il diffuse ce texte auprès de l'ensemble des artistes, il n'est pas étonnant de voir des artistes, pas forcément au courant, réagir avec tant de véhémence. La majorité des arguments de ce "livre blanc" sont faciles à démonter. Peut-être faudrait-il un document alternatif similaire pour rétablir l'équilibre ?
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gutenberg
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