Dans le cas d'une culture libre, il est important de respecter l'utilisateur et de l'informer sur ce qu'il peut et ne doit pas faire : Le coup des droits et des devoirs. En infantilisant les individus, on arrivent à ce qu'ils aient des réactions infantiles (cf armes silencieuses pour guerres tranquilles). C'est ce que font les DRM "majors" en considérants qu'on est tous des marmots prêt à faire des conneries et que le père fouetard n'est pas loin. Il convient donc d'avoir une attitude positive avec le "consommateur" en l'informant : tisser une relation, l'aborder intelligement, lui ouvrir l'horizon au lieu de le bloquer dans une boite de la taille d'un iPod.
Pour ceci, il faut un format lisible sur toutes les plateformes. On va dire ogg-vorbis puisqu'il est de meilleur qualité que le mp3 (on peut mettre cet argument dans la licence pour justifier ce format que Windows Media player ne connait pas). Il faut lui indiquer clairement que c'est de la musique libre en lui indiquant les droits que ça lui donne et aussi les obligations que cela entraîne.
La licence signée avec l'identifiant de la clef gpg et l'adresse associée peut lui permettre d'entrer en contact avec l'auteur ou l'éditeur. Ce n'est plus "anonyme".
Même si une personne sur dix ira lire la licence, c'est déjà ça. On a déjà abattu un pant de mur de la "culture major" pas garantie sans OGM, ni DDT, dans laquelle l'individu n'a que le Q.I. d'un porte-feuille sur pattes.
Le DRM de la culture Libre demande plus de réflexions et des expérimentations.

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Téthis
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