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Mar 17 Oct, 2006 11:39

Inquiétude des Européens autour des RFID (Article réservé aux abonnés)


Inquiétude des Européens autour des RFID
Lundi 16 octobre 2006
Par Guy Hervier.
La grande majorité des Européens interrogés dans une consultation menée par la Commission européenne ne demandent qu’à être convaincus des bénéfices que peuvent apporter les puces RFID, mais aussi manifestent quelques inquiétudes surleur utilisation. C’est la première conclusion révélée par Viviane Reading, Commissaire européenne à la Société de l’information et des médias, à l’occasion de l’EU RFID 2006 Conference qui s’est tenue hier à Bruxelles. Les résultats complets de cette enquête auprès de 2190 citoyens européens seront publiés prochainement. Ces résultats conduiront la Commission européenne à prendre position sur le sujet avant la fin de l’année.

Nécessité d’adapter le cadre réglementaire

« 15 % des 2190 personnes interrogées seulement considèrent qu’une simple autorégulation de l’utilisation des puces RFID est suffisante, alors que 55 % estiment qu’il est nécessaire d’adapter notre cadre réglementaire pour prendre en compte la diffusion de ces nouvelles technologies, a indiqué Viviane Reading à l’occasion de la conférence RFID 2006. Il est donc nécessaire que nous définissions un cadre afin d’assurer la protection de la vie privée et des données personnelles tout en permettant un développement de l’utilisation des puces RFID. »

L’enquête révèle également que 70 % des personnes interrogées pensent que les technologies doivent être améliorées en fonction du niveau de risque. Un étiquetage clair des puces ou encore la possibilité de pouvoir les désactiver ou les détruire sont des mesures simples, mais efficaces. Deux personnes sur trois souhaitent être informées suffisamment pour mieux appréhender les bénéfices, mais aussi les risques. « De nombreux spécialistes en technologies m’assurent que les craintes concernant les menaces sur la vie privée sont infondées, poursuit Viviane Reading. Cela me conduit à penser qu’il nous ne sera pas très difficile de gagner la confiance des citoyens. »

L’internet des choses, après l’Internet des gens

Le marché des RFID est amené à se développer de manière extrêmement rapide. On estime à mille milliards le nombre de capteurs d’ici à 2015 qui permettront de relier les mondes physiques et numériques. Ce sera l’avènement de l’Internet des choses. Rappelons que le RFID n’est pas une technologie nouvelle et qu’elle était déjà utilisée pendant la deuxième guerre mondiale. Mais la baisse considérablement du prix des étiquettes et des systèmes de lecture/écriture et enregistrement permet d’envisager de très nombreuses applications. En 60 ans, quelque 2,4 milliards de puces RFID ont été fabriquées dont 600 millions en 2005. Mais nous n’en sommes qu’au tout début. En 2016, le nombre de puces fabriquées devrait être 450 fois supérieur à celui de 2006. Si les problèmes techniques et économiques sont surmontés, le marché devrait connaître une croissance exponentielle : 20,8 milliards d’euros en 2016 contre 2,2 milliards en 2006.

L’Europe est un peu en retard par rapport au marché mondial. D’ici 7 ans, le nombre de puces en circulation devrait être multiplié par 7, celui des lecteurs et des lieux dotés de tels systèmes par 15. Contrairement à une idée reçue, la Commission européenne, dans un document publié à cette occasion, affirme que la diffusion des RFID devrait permettre de créer des emplois et de contribuer à la croissance. Au-delà des emplois détruits directement, les technologies RFID devraient être source de nouveaux business models et de nouvelles applications.

Alors qu’elles ont été utilisées dans un premier temps dans le domaine de la logistique pour le tracking et le tracing des produits, elles devraient bientôt servir dans de très nombreuses autres applications : gestion du bétail, suivi de patient 24/7, authentification de produits pharmaceutiques, supervision de composants critiques dans un avion, suivi de biens périssables… « La limitation des applications possibles est seulement contrainte par notre imagination », a poursuivi Viviane Reading.

Quels axes de réflexion ?

Mais comme l’Internet des choses sera largement lié à l’Internet des personnes, la gestion des identités pose de difficiles défis au niveau de la défense de la vie privée et ce la protection des données personnelles. Et ce n’est pas le seul défi, il y a aussi celui de la gestion des fréquences et des standards. La réglementation concerne la bande de fréquence UHF (865-868 MHz). Le puces construites pour cette fréquence sont moins coûteuses, sont lues plus rapidement et ont une portée plus grande. La Commission dépend des instances de normalisation européennes telles que le CEPT et l’ETSI et du CEN et de l’ISO pour les questions d’interopérabilité.

D’après les réponses à l’étude menée par la Commission, les axes de réflexion sont plus clairs, estime Viviane Reading :
1. pour tirer parti des RFID, il faut mettre en place un cadre réglementaire pour un développement sûr et sécurisé ;
2. Il faut consentir des efforts importants pour expliquer les bénéfices, mais aussi les risques posés par ces technologies ;
3. Il faut enfin développer des technologies qui garantissent la protection de la vie privée et poursuivre des travaux de R&D pour continuer à faire baisser les coûts afin d’élargir les applications potentielles.

©itrmanager.com



Le site RFID de la Commission européenne
Saint-Chinian, parti

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Géo : Paris

Lun 06 Nov, 2006 06:05

Cela donne peut être pas le même résultat professionnel, mais il y a 30 ans on on registrait des disques de vinyl sur cassette audio cassette audio et il y a 20 ans des films sur cassette vidéo. Alors pourquoi ne pas vous procurer une carte télévision ou DVR et enregistrer directement les signaux audios et vidéos des disques originaux à partir d'un lecteur de DVD ou pour la musique un lecteur CD avec votre carte de son. Si on utilise les signaux composites on n'est pas limité au traficotage numérique. Pour la vidéo il y a peut être du codage mais il doit y avoir une façon de filtrer ou d'isoler le signal pour que l'enregistreur ne puissent pas savoir de quelle source provient la séquence. Dans ces années beaucoup de monde le fesait et personne ne parlait de piratage, on se fesait une copie de sauvegarde, de mixage ou pour protéger nos originaux.

Je ne suis pas en Europe et je ne suis pas très au parfun de ces nouvelles législations et technologies, ma compréhension est peu-être incomplète.
Daniel Mailloux ing.
Daniel Mailloux ing.

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