Nous sommes le Lun 30 Juin, 2025 18:38
Supprimer les cookies

Page 2 sur 2Précédent 1, 2Recul et bataille de la taxe sur la copie privée [ratiatum]

Le Libre soulève de nombreuses questions, notamment sur la vente liée, les verrous numériques, les libertés numériques.., Parlons-en avec écoute et respect de l'autre.

Mar 24 Oct, 2006 15:12

@Sub : tu oublies 2 cas de figures* qui montrent bien que la redevance sur les supports ne fait aucune discrimination sur l'usage réel des supports :
- Je fais un backup de mon travail sur CD/DVD. Rien là-dedans n'est soumis à un droit d'auteur autre que le mien. Pourquoi devrais-je payer la SACEM pour sauvegarder mon travail qui ne la concerne donc pas ??? Dans ce cas, je paye 1 seule fois, mais c'est injustifié.
- Je copie un CD audio original que j'ai acheté pour pouvoir le lire (par exemple) dans ma voiture (et le laisser dans mon salon pour mes enfants). J'ai déjà payé pour posséder une œuvre, et je paye à nouveau pour l'écouter ??? C'est encore une fois ridicule... Dans ce cas, je paye 2 fois pour la même œuvre.

Au final, la redevance pour copie privée n'est justifiable que pour UNE SEULE raison : je récupère une œuvre (et pas seulement dans le cercle familial, seule la représentation est limitée au cercle familial ; on peut récupérer et copier légalement un CD audio d'une bibliothèque par exemple) et je la copie pour moi, au format que je souhaite (CDDA, fichier audios compressés ou non, cassette, pressage d'un vinyle :D). Mais comme le choix de ce format est incontrôlable, ils ont préféré taxer TOUS les supports sans aucune discrimination d'usage (qui devrait pourtant définir la taxe).

Mais bon, après DADvSI, ils ne sont plus à une contradiction près.


* Et il y en a sans doute d'autres...
Veni, Vidi, Libri - Diffuseurs de Licences Libres
http://venividilibri.org
Maps

Avatar de l’utilisateur
Messages : 1691
Géo : Québec

Mar 24 Oct, 2006 15:33

Saint-Chinian a écrit:
Roux a écrit: tes posts du type copier coller d'article sur le sujet sont tres frequents, et remplacent efficacement par exemple mon agrégateur rss sur les news contenant DADVSI, p2p et DRM...


Alors, qu'attends-tu pour nous faire tous profiter de tes news "DADVSI, p2p et DRM" ?

:P


Ben il suffit de faire un tour sur la page revue de presse de StopDRM que je complete a peu pres quotidiennement: http://stopdrm.info/index.php?2006/10/30/100
Et je complete en general ici, avec ce que tu n'as pas deja fait passe! ;)
Roux

Messages : 456
Géo : Paris/Baltimore

Mar 24 Oct, 2006 16:04

Bref, merci de ta complémentarité et de ton aide, en ce qui concerne la publication ici sur ce forum des dernières news.

:wink:
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mar 24 Oct, 2006 17:36

@Maps
- La discrimination d'usage pose en effet un problème. Dans le monde des bandes vidéo, il est (ou était) possible de commander des DV avec ou sans la taxe en fonction de l'usage (chez un fournisseur pro bien sur). Les créateurs de la taxe
répondent que son montant est "adapté" à l'usage, ce qui est sans doute un peu, limite lorsqu'on voit le montant élevé en France. L'assiette de cette taxe semble plutot liée aux recettes escomptées.

- Par contre, lors d'une copie d'un CD acheté pour l'écouter en voiture, il s'agit bien d'une duplication de l'oeuvre (les enfants peuvent l'écouter en même temps que toi). C'est bien une copie privée et c'est taxable. Quant à la copie du CD de la médiathéque, est-ce encore légal ? Peut-être s'il n'y a pas de DRM et si les conditions d'usage de la médiathèque ne le prohibent pas, mais je ne suis pas juriste.

En fait, le problème n'est pas tant cette taxe, dont le montant est sans doute excessif et devrait n'être qu'une fraction du prix du support, mais que sa suppression signifiera la fin de la copie privée, la généralisation des DRMs (ah Virgin et Fnac vont raler hé hé hé) sur TOUS les flux numériques y compris la TV.
Patrick
Sub

Messages : 255
Géo : Ile de France

Mar 24 Oct, 2006 17:50

Le problème principal est à mon sens la séparation qui est désormais mise en place entre une œuvre et son utilisation : nous n'achetons plus une œuvre, mais le droit de l'écouter / voir.

Quand j'achète un CD audio, je trouve légitime de le copier pour moi-même pour l'utilisation qu'il me plaira d'en faire.
Si un copain me prète un CD audio, je n'en aurais pas l'original, et je trouve tout autant légitime de payer une redevance pour pouvoir me le copier.

Mais ce n'est pas l'approche actuelle, où l'on voudrait nous vendre le droit d'écouter ce CD, à la manière d'une location. Si l'on pouvait nous faire payer à chaque écoute / visionnage d'une œuvre, certains ne s'en priveraient pas.
Pour la bibliothèque, tant qu'il est matériellement possible (en l'absence de DRM limitant la copie privée à... 0 copie) de copier l'œuvre, je crois bien que c'est encore tout à fait légal. Et je ne m'en priverais pas.
Veni, Vidi, Libri - Diffuseurs de Licences Libres
http://venividilibri.org
Maps

Avatar de l’utilisateur
Messages : 1691
Géo : Québec

Jeu 26 Oct, 2006 09:36

Pendant ce temps là :

Les disques durs ''externes'' bientôt taxés

Les disques durs ''externes'' bientôt taxés
EMMANUEL TORREGANO.
Publié le 26 octobre 2006
Actualisé le 26 octobre 2006 : 08h28

La commission chargée de la copie privée va débattre d'une rémunération sur les dispositifs de stockage séparés.

APRÈS les CD vierges, les DVD vierges, les baladeurs numériques, avec ou sans disque dur, et récemment les décodeurs haut de gamme, les membres de la commission chargée de la copie privée s'attaquent aux disques durs externes. En d'autres termes, aux boîtiers vendus dans les rayons informatiques par centaines de milliers et qui permettent de sauvegarder des tombereaux de données numérisées. Et en premier lieu de la musique ou des films glanés, en grande majorité, sur Internet.

Ces produits seront bientôt assujettis à la « rémunération pour copie privée », une particularité hexagonale instituée depuis vingt ans pour dédommager les artistes dont les oeuvres sont copiées. Le montant de cette redevance pourrait atteindre, à terme, 50 euros sur les disques durs possédant les plus fortes capacités. Une décision lourde de conséquences.

Jusqu'à 50 euros de redevance

En premier lieu, elle ne fait pas l'affaire des fabricants de matériel informatique. La rémunération pour copie privée aura un impact direct sur la facture payée par le client. Elle pourrait représenter dans certains cas plus de 10 % de son montant, et donc favoriser les ventes de disques durs transfrontalières ou sur Internet.

Et puis cette extension du domaine de la copie privée arrive en pleine dispute européenne sur l'utilité de cette redevance. Certains commissaires bruxellois sont opposés au mécanisme rémunérateur des ayants droit et lui préfèrent la généralisation des systèmes de contrôle de la copie (DRM).

Dans ce contexte tendu, la commission, réunie autour de son président Tristan d'Albis, est consciente qu'elle doit jouer sur du velours, pour éviter une levée de boucliers des consommateurs.

Les ayants droit de la musique et de l'audiovisuel se veulent donc rassurants. Lors de la dernière assemblée de la commission, les représentants des sociétés d'auteurs présents ont présenté une étude sur « la pratique de la copie privée sur les disques durs externes ». Sans grande surprise, les conclusions montrent que la musique et la vidéo arrivent en tête des types de fichiers présents sur ces produits de stockage numérique. La musique enregistrée représente 23,1 % de la capacité de stockage, alors que les « images animées » atteignent 25,9 %. Les deux contenus champions des disques durs sont largement devant les images fixes ou les articles de presse.

Il faut toutefois nuancer : ces fichiers numériques ne sont pas tous soumis à un droit d'auteur. Une grande partie, comme les images fixes, a été créée à titre personnel par le propriétaire du disque dur. Il n'empêche, les disques durs externes sont dans le collimateur de la commission et le barème à appliquer sera débattu le 17 novembre.

Nouvelle bataille en vue

Cette perspective n'enchante guère Jim Welsh, vice-président et directeur général de la marque produits du groupe Western Digital : « Il ne faut pas pénaliser le consommateur qui, la plupart du temps, achète ces produits pour faire une sauvegarde de ses données. Taxer les disques durs au nom de la défense de la propriété artistique est une mauvaise voie. Il est préférable d'agir à la source en proposant des contenus protégés par les DRM ». D'autant, ajoute le directeur général de l'un des leaders mondiaux du marché des disques durs externes, que « les informations que nous récoltons de la part des points de vente démontrent que les clients sont essentiellement intéressés par ces unités de stockage pour y mettre des photos personnelles ».

Des propos qui contredisent les certitudes des ayants droit sur l'usage de ces produits dont les prix à la vente s'échelonnent entre 100 et 250 euros selon le modèle. La bataille risque encore une fois d'être intense entre, d'une part, les industriels et les associations de consommateurs, et, d'autre part, les ayants droit. En attendant que la commission sur la copie privée ne s'empare des prochains grands dossiers, les DVD haute définition et, bien sûr, les disques durs - internes - des ordinateurs.
©LeFigaro



Les sites de vente en ligne Britanniques, où cette taxe n'existe pas, vont avoir de beaux jours en perspective ... (Avec la TVA afférente à ces achats qui ne sera pas encaissée par la France).
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Jeu 26 Oct, 2006 16:50

L’Adami et l’Alliance Culture d’abord dénoncent les menaces sur la copie privée


Ce message étant réservé aux abonnés, voici sa retranscription :

L’Adami et l’Alliance Culture d’abord dénoncent les menaces sur la copie privée
Publié le 25-oct-2006

AEPO-ARTIS, organisation européenne dont l’Adami (société française de défenses des artistes et interprètes) est membre aux côtés de 27 autres sociétés de gestion des droits d’artistes, a organisé le mercredi 18 octobre à Bruxelles avec ses partenaires européens une conférence de presse et un événement face aux menaces qui pèsent sur la copie privée. Une déclaration commune de l'Alliance Culture d'abord baptisée "Menace sur la création" a été communiquée aux députés européens.
Voici le texte in extenso de cette déclaration :

Déclaration commune de l'Alliance Culture d'abord !
MENACE SUR LA CRÉATION


La communauté culturelle européenne est inquiète. Elle se sent gravement menacée. L’offensive disproportionnée à laquelle elle doit faire face vient des industriels (fabricants de matériel électronique et technologies de l’information). Elle vise la suppression de la rémunération pour copie privée, laquelle est une source de revenus essentielle pour les créateurs, les artistes et leurs producteurs. La Commission européenne se montre uniquement sensible aux arguments de l’industrie et écoute peu les créateurs. Les Etats membres eux-mêmes s’en étonnent.

Cette rémunération pour copie privée existe dans 20 des Etats membres de l’UE. Elle donne largement satisfaction aux différents intéressés sans représenter pour autant une charge un tant soit peu sérieuse pour l’industrie. Elle est la condition pour que les particuliers puissent, comme ils le souhaitent, réaliser des copies pour leur usage propre. Elle assure un complément de revenu légitime aux créateurs, aux artistes ainsi qu’à leurs producteurs.

L’industrie exerce depuis plusieurs mois auprès des institutions européennes comme de l’opinion un lobbying sans retenue et aux yeux des créateurs sans réel fondement. D’où la nécessité d’une réaction. Pour défendre la copie privée, la communauté artistique et l’industrie du contenu ont créé l’ACCI. Il est temps en effet de tordre le coup à une propagande éhontée basée sur des arguments fallacieux et des chiffres – volontairement ? – erronés. Ainsi la copie privée ne freine-t-elle d’aucune manière, les statistiques le prouvent, le développement de l’industrie. Le taux de pénétration des lecteurs MP3 sur les marchés d’Allemagne et de France - pays où existe une rémunération pour copie privée - est similaire à celui du Royaume-Uni où n’existe pas une telle rémunération. Le même constat peut être fait concernant le développement des services de musique en ligne. Par ailleurs, les montants de droits copie privée légitimement collectés dans les 20 Etats membres concernés – qui se situent à des niveaux très largement inférieurs à ceux qui ont été véhiculés par le lobby de l’industrie électronique à la seule fin d’induire la Commission et le public en erreur – évoluent dans des proportions raisonnables qui restent largement en deçà de l’explosion des pratiques de copie constatées dans l’environnement numérique.

En revanche, l’impact négatif d’une éventuelle suppression de cette rémunération pour les créateurs est tout à fait quantifiable. Le total des sommes collectées dans l’Union européenne (à l’exception des pays baltiques) s’élève en 2004 à 560 millions d’euros (très en deçà des 1,5 milliards d’euros annoncés par le lobby de l’électronique grand public). C’est l’ensemble de la filière qui tire profit de ce système. L‘élimination ou le « gel » (phasing out ou freezing) de la rémunération pour copie privée porteraient gravement atteinte au monde de la culture en Europe.

Il est tout à fait légitime que les fabricants de matériel d’enregistrement et/ou de support vierge et les importateurs dont le commerce très lucratif dépend dans une large mesure de la possibilité donnée aux consommateurs de copier des œuvres protégées, offrent une compensation à ceux qui sont à l’origine de ce contenu pour l’impact négatif de la copie privée sur leurs autres sources de revenus. La redevance qui leur est demandée est limitée (sur un i-Pod Nano de 4 Go vendu 259 euros en France, elle s’élève par exemple à 8 euros) et ne peut mettre en cause la compétitivité des entreprises concernées, comme en témoignent leurs résultats. Ainsi à titre d’exemple et pour donner une échelle de valeur, les 560 millions d’euros collectés en 2005 au titre de la copie privée sont à comparer aux bénéfices d’Apple cette même année : 1.34 milliards de dollars.

Soumis à une pression insupportable, les auteurs d’œuvres musicales, audiovisuelles et littéraires, les auteurs d’arts graphiques et plastiques, les artistes-interprètes, les éditeurs de musique et les producteurs d’œuvres audiovisuelles ou musicales, ont décidé d’unir leurs efforts. Ils sont représentés par : AIDAA, AEPO-ARTIS, BIEM, CISAC, EUROCINEMA, EUROCOPYA, EVA, ICMP/CIEM, FERA, FIA, FIAPF, GESAC, GIART, IMPALA.

C’est ainsi le monde de la culture dans son ensemble qui se mobilise une fois de plus pour défendre ses droits et mettre en garde contre une vision trop exclusivement marchande de la construction européenne.

Ils tiennent aujourd’hui à exprimer leur malaise face aux attaques dont la rémunération pour copie privée et plus largement la protection de leurs droits font l’objet.

L'Alliance Culture d'abord ! :

• Regrette que des données économiques erronées ou encore résultant d’extrapolations hasardeuses circulent et déplore encore plus que du crédit soit accordé par la Commission à ces chiffres fantaisistes.

• Refuse que la culture européenne soit bradée au profit d’intérêts purement marchands

• Tient à ce que la place des artistes et créateurs dans le fonctionnement et le développement de la Société de l’Information soit reconnue et dûment prise en compte par les institutions européennes. La qualité et la diversité des œuvres européennes sont un atout majeur au rayonnement de l’Europe. Elles lui donnent un supplément d’âme indispensable. Elles sont nécessaires à sa compétitivité sur les marchés. Il n’est pas de société de l’information prospère sans une création artistique et une industrie du contenu dynamiques et épanouis.

• L’industrie du contenu est la partie la plus importante de l’économie du numérique, et c’est précisément dans ce secteur, et non dans celui de l’industrie des biens de consommation électroniques, traditionnellement dominé par des compagnies non européennes, que l’Europe dispose d’une avancée compétitive.

• Les initiatives en vue d’accroître le développement de l’économie numérique européenne et de réduire la fracture numérique ne peuvent donc se faire aux dépens des ayants droits européens.

• S’étonne du parti pris manifesté par la Commission, de son apparent dédain pour la création artistique et lui demande d’avoir une approche équilibrée de ce dossier essentiel à la culture en Europe.

Signataires :
AEPO-ARTIS
Association of European Performers’ Organisations

AIDAA
International Association of Audiovisual Writers and Directors

A.F.I. (Associazione dei Fonografici Italiani)
Italian Association of Phonographic Producers

BIEM
International Organisation representing Mechanical Rights Societies

CISAC
International Confederation of Societies of Authors and Composers

EUROCINEMA
Association of Producers

EUROCOPYA
European Federation of Joint Management Societies of Producers for Private Audiovisual Copying

EVA
European Visual Arts

ICMP/CIEM
International Confederation of Music Publishers

FERA
Federation of European Film Directors

FIA
International Federation of Actors

FIAPF
International Federation of Film Producers Associations

FIM
International Federation of Musicians

GESAC
European Grouping of Societies of Authors and Composers

GIART
International Organisation of Performing Artists

IFRRO
International Federation of Reproduction Rights Organisations

IMPALA
The Independent Music Companies Association

©itrmanager.com



Ce serait bien aussi que ces organisations telles que : AIDAA, AEPO-ARTIS, BIEM, CISAC, EUROCINEMA, EUROCOPYA, EVA, ICMP/CIEM, FERA, FIA, FIAPF, GESAC, GIART, IMPALA, unissent aussi leurs efforts pour défendre le droit à la copie privée, qui avait justifié la mise en place de cette taxe, en même temps que leurs propres intérêts purements financiers qui ne sont plus forcément ni justifiés, ni crédibles.

Si le droit à la copie privée qui est de plus en plus remis en question, voir quasiment supprimé, du fait d'une "fameuse" directive européenne, de l'application de la loi DADVSI et autres en Europe, comment peuvent-ils prétendre défendre sérieusement le maintien de cette taxe ?
Saint-Chinian, parti

Messages : 2239
Géo : Paris

Mar 31 Oct, 2006 14:26

@ Maps

D'accord avec toi, nous sommes en bonne voie pour instaurer un "droit de lire"... ce qui n'avait jamais été concevable jusqu'à présent sans les DRM, et qui me paraît totalement aberrant - surtout lorsqu'on prône la diffusion de la culture et du savoir.

En revanche, je suis plutôt d'accord avec Sub lorsqu'il s'agit de la légitimité de la redevance pour copie privée : certes, elle existe pour compenser le manque à gagner des artistes sur une copie d'une oeuvre prêtée, mais elle concerne également la copie que tu fais pour ta voiture. Comme l'a dit Sub, pendant que tu l'écoutes dans ta voiture quelqu'un d'autre peut écouter l'original que tu détiens chez toi.

En ce qui me concerne, je suis pour le maintien de la redevance sur les supports amovibles ; mais si on commence à taxer le matériel, alors il faudra faire un choix entre la redevance et les DRM. Je veux bien admettre qu'on taxe les baladeurs à disque dur - et encore - mais je ne vois pas pourquoi je devrais payer une taxe quand le DD de mon PC est mort et que je dois le remplacer. Ça coûte déjà assez cher comme ça pour ne pas en rajouter - et puis en général mon PC ne me sert pas de baladeur, c'est un peu trop encombrant à mon goût.
Quant à la justification "oui mais c'est pour ceux qui téléchargent" alors faudrait savoir : c'est autorisé ou non ? non ?? bon, alors on ne met pas une taxe pour compenser des actes qui sont interdits, il faut choisir.
Alix Cazenave

Messages : 412
Géo : Paris

Mar 31 Oct, 2006 15:05

Alix Cazenave a écrit:En revanche, je suis plutôt d'accord avec Sub lorsqu'il s'agit de la légitimité de la redevance pour copie privée : certes, elle existe pour compenser le manque à gagner des artistes sur une copie d'une oeuvre prêtée, mais elle concerne également la copie que tu fais pour ta voiture. Comme l'a dit Sub, pendant que tu l'écoutes dans ta voiture quelqu'un d'autre peut écouter l'original que tu détiens chez toi.

Cette remarque me fait bondir !
Pendant que j'écoute ma copie dans ma voiture (c'est juste un exemple, je n'ai pas de lecteur CD dans ma voiture en fait :D ), qui pourrait écouter l'original chez moi ? Mon frère, ma mère, mes enfants, ma femme (cochez la bonne case)... Et je devrais payer pour que mes proches (ma famille directe ! qui habite sous le même toit) puissent écouter un album que j'ai déjà payé ??? C'est une conception hallucinante de l'écoute musicale là ! Alors, même si je suis à des kilomètres à ce moment-là (dans ma voiture), merde, non ! Je ne suis pas d'accord et je ne le serai jamais ! J'achète un album, j'exige d'avoir le droit (sans contrepartie) de l'écouter et de le faire écouter à mes proches gratuitement !


Pour le reste, tout à fait ! :wink:
Veni, Vidi, Libri - Diffuseurs de Licences Libres
http://venividilibri.org
Maps

Avatar de l’utilisateur
Messages : 1691
Géo : Québec

Mar 31 Oct, 2006 21:20

bah non a priori pas au meme moment, je comprends l'idee perso
Roux

Messages : 456
Géo : Paris/Baltimore

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit