LimeWire attaque la RIAA et accuse son concurrent iMesh

[Saint-Chinian, parti]

LimeWire attaque la RIAA et accuse son concurrent iMesh

LimeWire attaque la RIAA et accuse son concurrent iMesh
Publié le Mardi 26 septembre 2006, à 12H47 (+0200 GMT)
Par Guillaume Champeau
Dans l'affaire qui oppose l'Association Américaine de l'Industrie Phonographique (RIAA) à l'éditeur du logiciel de P2P LimeWire, les rôles s'inversent. En réponse aux arguments de la RIAA, LimeWire poursuit le lobby pour collusion frauduleuse et dénonce l'instrumentalisation du logiciel iMesh.

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Une vaste conspiration contre l'innovation

Pour LimeWire le but des membres de la RIAA est simple : "détruire tout service de distribution de musique en ligne qu'ils ne possèdent ou ne contrôlent pas, ou forcer ces services à traiter avec eux via des termes exclusifs et/ou anticoncurrentiels de façon à limiter et en fin de compte contrôler la distribution et la tarification de la musique numérique, tout cela au détriment des consommateurs".

"Cette affaire n'est rien d'autre qu'une partie d'une conspiration bien plus large pour détruire toute innovation que les titulaires de contenus ne peuvent pas contrôler et qui désorganise leurs modèles économiques historiques", estime LimeWire dans son accusation. L'éditeur condamne l'utilisation d'une "arme puissante" : "les droits exclusifs inhérents à leurs droits d'auteurs, qu'ils déploient avec vengeance en étendant et en mettant en commun ces droits de façon illicite pour cartelliser le réseau de distribution de musique en ligne".

LimeWire ira-t-il pour autant jusqu'au bout en affrontant la RIAA devant les tribunaux ? Comme souvent aux Etats-Unis, l'affaire a de grandes chances de se résoudre sous le secret d'un accord amiable. Mais comme le note Slyck, LimeWire fait partie de la maison LimeGroup, qui comprend Tower Research Capital, Lime Brokerage, LimeWire, et Lime Capital Management. La puissance financière du groupe est telle qu'un procès long et coûteux n'est pas exclu.

Lire l'article complet en ligne.


C'est une affaire à suivre...

[Saint-Chinian, parti]

D'autres infos ici : "LimeWire contre-attaque les majors pour monopole illégal"

[Mikelenain]

ouais, j'ai vu ça aussi :

Alors que de nombreux services/logiciels Peer To Peer ont fermé leurs portes, suite à l'affaire Grokster (voir la brève Peer To Peer : Grokster a perdu son procès !) et aux menaces des maisons de disques et de la RIAA (Recording Industry Association of America), le service/logiciel Lime Wire a décidé de contre-attaquer.

Lime Wire est actuellement poursuivi par 13 maisons de disques. Elles accusent les développeurs du logiciel de favoriser le piratage et demande des dommages et intérêt qui s'élèvent à 476 millions de dollars. Mais, cette fois-ci, les développeurs du logiciel Peer To Peer n'ont pas décidé de se laisser faire comme les eDonkey et autres iMesh qui ont trouvé des accords avec les majors pour régler leurs différends.

Ainsi, Lime Wire a déposé une « contre-plainte », elle stipule que les maisons de disques ont créé une entente pour mettre sur pied un monopole lié au marché de la musique sur internet. « Les maisons de disques usent de pratiques anticoncurrentielles et cherchent à éliminer la plupart des services de partage Peer To Peer pour créer un monopole sur la musique numérique en ligne [...] Elles obligent également les services de téléchargement à travailler obligatoirement avec leurs systèmes de filtrage », précise la plainte.

Lime Wire annonce par ailleurs qu'il a développé son propre système de filtrage pour empêcher la propagation des morceaux pirates sur son réseau. Mais, les maisons de disques, auraient refusé de donner à Lime Wire les « metadata » permettant d'identifier clairement les morceaux.

Lime Wire termine en précisant que les maisons de disques encouragent principalement l'utilisation du service iMesh. Un service P2P payant et légal, qui serait désormais totalement contrôlé par les maisons de disques selon les développeurs de Lime Wire.

http://www.clubic.com/actualite-38888-m ... ajors.html



ça pête, hein ?

[Saint-Chinian, parti]

ouais, j'ai vu ça aussi :
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ça pête, hein ?

Ouais !

Il faut attendre Lime Wire ayant une assise financière lui permettant de contre-attaquer :

Mais comme le note Slyck, LimeWire fait partie de la maison LimeGroup, qui comprend Tower Research Capital, Lime Brokerage, LimeWire, et Lime Capital Management. La puissance financière du groupe est telle qu'un procès long et coûteux n'est pas exclu.

Alors, croisons les doigts au nom de survie de la liberté numérique ...

[Mikelenain]

déjà, si ça fait du battage médiatique ..... ça en fera parler
le problème sera peut-être mis sous le feu des projecteurs

[Saint-Chinian, parti]

déjà, si ça fait du battage médiatique ..... ça en fera parler
le problème sera peut-être mis sous le feu des projecteurs

C'est déjà le cas, (plus aux USA qu'en Europe), mais il nous appartient de diffuser largement l'information.

[Mikelenain]

au boulot, alors

sus aux médias ^^

[Saint-Chinian, parti]

au boulot, alors

sus aux médias ^^

Une large diffusion de l'info, sur l'internet francophone , serait, sans doute, plus rapide et peut-être plus efficace...