Le gouvernement est en train de lancer une campagne contre le contrefaçon, intention fort louable pour défendre la sécurité des consommateurs, lutter contre le financement du crime organisé, déféndre des emplois, etc, etc...
Mais j'avoue que quand je suis tombé sur le communiqué de presse de BSA qui soutient l'action pour les aspects relatifs aux logiciels, j'ai été marqué par le logo rouge sang qui illustre l'article. "Etes-vous prêt à endommager votre ordinateur ?". Sur le site web de la campagne "Non merci", on peut aussi regarder les spots de pubs (il faut aller dans le salon, cliquer sur la télé), dont 1 dédié à l'informatique (il faut cliquer sur le 3 de la télécommande): "Les logiciels pirates peuvent provoquer de graves pannes informatiques".
Avouez que le parallèle avec les produits DRMisé est trop tentant. Comme l'affaire du rootkit de Sony, Starforce pour les jeux, les licences de musiques de Jérôme Colombain qui disparaissent , les CD incompatibles avec des lecteurs CD, on pourrait se poser tout un tas de questions du même genre. "Êtes-vous prêt à endommager votre ordinateur pour un CD Audio ?", "Les DRM peuvent provoquer de graves pannes informatiques", "L'achat de DRM finance des monopoles américains et des ventes liées", "Les DRMs détruisent xxx consommateurs de produits culturels par an". Et avec une jolie charte graphique à reprendre (déjà que celle des paquets de cigarettes est grandiose).
Je ne tiens pas du tout à dénigrer la campagne dans son ensemble, mais j'ai beaucoup de mal à avaler leurs arguments pour le logiciel sachant que les industries "légitimes" font en gros la même chose... Après tout, vendre un CD DRMisé comme étant un CD Audio tout innocent, vendre un téléchargement comme étant "comme un MP3", n'est-ce pas, par certains côtés, de la contrefaçon (ou du moins profiter de l'imprudence du grand public) ?
PS: Oui je sais, les industries légitimes ont au moins le mérite de faire vivre (vivoter ?) les créateurs... Mais cela justifie-t-il tous les moyens ? Et pourront-ils continuer longtemps s'ils se mettent leur public à dos ?
Mais j'avoue que quand je suis tombé sur le communiqué de presse de BSA qui soutient l'action pour les aspects relatifs aux logiciels, j'ai été marqué par le logo rouge sang qui illustre l'article. "Etes-vous prêt à endommager votre ordinateur ?". Sur le site web de la campagne "Non merci", on peut aussi regarder les spots de pubs (il faut aller dans le salon, cliquer sur la télé), dont 1 dédié à l'informatique (il faut cliquer sur le 3 de la télécommande): "Les logiciels pirates peuvent provoquer de graves pannes informatiques".
Avouez que le parallèle avec les produits DRMisé est trop tentant. Comme l'affaire du rootkit de Sony, Starforce pour les jeux, les licences de musiques de Jérôme Colombain qui disparaissent , les CD incompatibles avec des lecteurs CD, on pourrait se poser tout un tas de questions du même genre. "Êtes-vous prêt à endommager votre ordinateur pour un CD Audio ?", "Les DRM peuvent provoquer de graves pannes informatiques", "L'achat de DRM finance des monopoles américains et des ventes liées", "Les DRMs détruisent xxx consommateurs de produits culturels par an". Et avec une jolie charte graphique à reprendre (déjà que celle des paquets de cigarettes est grandiose).
Je ne tiens pas du tout à dénigrer la campagne dans son ensemble, mais j'ai beaucoup de mal à avaler leurs arguments pour le logiciel sachant que les industries "légitimes" font en gros la même chose... Après tout, vendre un CD DRMisé comme étant un CD Audio tout innocent, vendre un téléchargement comme étant "comme un MP3", n'est-ce pas, par certains côtés, de la contrefaçon (ou du moins profiter de l'imprudence du grand public) ?
PS: Oui je sais, les industries légitimes ont au moins le mérite de faire vivre (vivoter ?) les créateurs... Mais cela justifie-t-il tous les moyens ? Et pourront-ils continuer longtemps s'ils se mettent leur public à dos ?
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dupont54
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