Plus le temps passe et plus ce site lestelechargements.com me donne l'impression de la betise des hautes spheres ...
Voilà maintenant que l'on ne peut s'exprimer que pendant une tranche horaire completement déconnectée du monde réel et encore plus idiote vis-à-vis du monde de l'internet ... ce n'est pas grave, je poste ma réponce ici en attendant de pouvoir le faire dans l'espace officiel aux horraires autorisé pour la libre expression!
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Quelles caractéristiques pour la copie privée numérique ? Beaucoup de questions se posent sur le nombre de copies, la possibilité même de copier des CD pour ses proches. Parlons-en. (discussion de 12h à 18h, samedi et dimanche)
Voilà encore une question à laquelle il n'est pas simple de trouver une réponse qui satisfasse toutes les parties en présence.
Il faut tout d'abord poser un constat simple: les supports et outils d'accès à la culture ont énormément progressé sur le plan technologique, mais le modèle de commercialisation est resté le même. Cela donne déjà l'impression qu'il y à un problème au royaume de l'industrie culturelle qui semble être la seule de cette planète à refuser ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui ''la mondialisation''.
L'arrivée des connexion internet à haut-débit, et la forte pénétration des technologies numérique et des technologies de l'information au sein même des foyers les plus modeste ne fait que précipiter la chute d'une industrie qui refuse d'évoluer depuis trop longtemps. L'apparition des graveurs de CD n'a pas conduit ces industriels à remettre en cause leur modèle mais à simplement conduit à l'apparition d'une taxe non-optionnelle visant à compenser un soit-disant manque à gagner lié à la copie privée numérique. L'adoption massive des technologies de l'information et avec elles des moyens d'échange des fichiers numériques entre particuliers n'a pas conduit à l'apparition d'un nouveau modèle de vente de produit culturel dématérialisé, mais à simplement conduit à une longue liste d'action judiciaires contre les nouveaux acteurs de l'internet (napster, audiogalaxy, ...)
Aujourd'hui, l'industrie de la culture à oublié ses origines qui sont avant tout dans la création culturelle, et elle se consacre essentiellement à des activités de commerce, de marketing, voir de répression. Au lieu d'accepter la concurrence de nouveaux acteurs de l'internet et de s'adapter pour survivre, elle préfère demander plus de protection et attaquer en justice ceux qui risquent de lui faire de l'ombre demain.
La copie privée est un droit qu'affirmais déjà le droit d'auteur dès ses origines. Pourquoi est-il aujourd'hui question de remettre en cause ce droit, alors que nos sociétés ont acquis la capacité technologie qui permet la plus grande diffusion possible de la culture?
J'ai par moment l'impression que ces industriels de la culture raisonnent encore selon un schéma créationniste: Je propose un produit et les moyens d'exploitation que je juge utile, et le marché achète mes produit.
Hélas, l'économie mondialisé semble plus répondre à un schéma darwiniste: le marché est ce qu'il est, les consommateurs seul décident de ce qu'ils désirent consommer, de la façon dont-ils désirent consommer, et de la somme qu'il acceptent de dépenser pour ce bien ... et les acteurs industriels s'adaptent.
Une fois ce constat effectué, qu'en est-il de la copie privé d'oeuvres numériques, du nombre de copies, des DRM, ... ?
Le nombre de copies acceptables est un faux problème, il n'est même pas concevable d'imaginer mener des études pour savoir si 5 copies serait acceptable ou si il en faudrait 9,2. C'est être vraiment idiot que de penser que tout les français consomment la culture de la même façon et qu'un chiffre unique pourra satisfaire tout les consommateurs.
De plus, du fait qu'il existe déjà une taxe sur les supports vierges, il semble totalement superflus (voir liberticide) de continuer à discuter sur le nombre de copies autorisés, et sur les moyens de les limiter.
Pour ce qui est de la copie privée en elle même: il me semble que le problème est, là aussi, déjà résolu. Va-t-on interdire demain les photocopies, ou en limiter le nombre à 5 copie maximum car cela porte préjudice aux industriels de l'édition? Va-t-on faire deux poids et deux mesures: protection de l'industrie du disque mais pas de l'industrie de l'édition? Va-t-on accorder à l'industrie cinématographique le droit de rendre ses supports commerciaux non-copiable mais dans le même temps demander à l'industrie de la musique d'autoriser 5 copies des oeuvres?
Enfin pour ce qui est des DRM, il est grand temps d'en parler!
Quelle est donc cette société que l'on nous propose où les industriels ne vont plus décider de ce qu'il nous vendent mais aussi de la façon dont le consommateur pourra utiliser le produit?
C'est un peu comme si un l'éditeur d'un livre nous obligeais à porter une blouse blanche lorsque nous lisons un livre scientifique, mais par contre à porter un tablier lorsque nous lisons un livre de recettes de cuisine!
J'avoue ne pas comprendre! Lorsqu'une usine se délocalise, nos dirigeant nous expliquent que c'est la mondialisation et le marché qui l'imposent car cette usine n'était plus compétitive sur notre territoire. Soit, je veut bien l'admettre! Pourquoi en serait-il autrement avec l'industrie de la culture?
Les DRM ne sont pas là pour protéger les artistes mais uniquement pour protéger l'industrie qui nous vend des produits culturel! Pourquoi ces industriels bénéficieraient-ils d'un traitement de faveur?
De plus, les DRM posent d'incontestables problèmes d'inter-opérabilité. Comment le législateur compte-t-il imposer aux industriels de fournir des produits inter-opérables alors même que l'on semble vouloir sanctifier dans la loi la protection des verrous que sont ces DRM?
Vais-je devoir demain acheter un équipement sony pour écouter la musique acheté sur la plateforme dite ''légale'' de sony music, et un équipement apple pour écouter la musique acheté sur iTune?
Si la protection des DRM est inscrite dans la loi, les industriels y seront soumis eux aussi! sony ne pourra donc utiliser le DRM apple qu'en lui payant des royalties et réciproquement! Ce système parait-il viable à quelqu'un? Comment un nouvel acteur industriel pourra-t-il bousculer le marcher quand les grands acteurs déjà présent pourront l'empêcher d'utiliser leurs DRM?
Mais alors, quelle solution trouver à ce problème?
Et bien j'oserais dire que la France, qui à toujours été un pays novateur en terme de droit, doit reprendre la place qui est la sienne et ne pas se subordonner aux désirs de quelques industriels trop frileux qui refusent de prendre des risque et d'évoluer.
Le métier d'artiste est un parcours long et difficile? Et alors? Le métier de pilote d'avion de ligne est-il moins difficile? Le métier de chercheur scientifique demande plus de 10ans d'études, est-il moins difficile? Le métier de médecin avec les longues études qu'il impose et les horaires souvent dur a vivre est-il moins difficile? Les métier d'un maçon ou d'un boulanger est-il moins pénible?
Pourquoi cherche-t-on à rajouter des protections à une profession dont les seules difficultés viennent justement de son refus d'évolution?
Il me semble au contraire que les DRM, et les limitations d'usages qu'ils permettent sont un danger pour l'industrie de la culture car ils lui donneront l'impression d'être protégée contre l'évolution technologique alors qu'il ne feront que la soumettre au désir des industriel du DRM et précipiter sa chute lors de la prochaine évolution technologique.
Enfin, la réponse graduée me semble être une aberration comme on en voit rarement! Si j'ai bien tout compris, nous envisageons une amande de 38euro pour tout internaute qui télécharge un fichier protégé sans en avoir le droit. Comment va-t-on contrôler que l'internaute respecte bien la loi? Va-t-on mettre en place une surveillance généralisé de l'internet français en postulant que tous les citoyens sont potentiellement des fraudeurs? Cette hypothèse est hélas une illusion et un gouffre financier.
On propose une amande pour toute personne qui contourne ce DRM? Mais alors, vais-je devoir changer tout mon matériel HiFi et informatique sous prétexte que l'industrie culturelle refuse d'évoluer?
Cette industrie qui désire les DRM n'est-elle pas en train de nous proposer un schéma de vente liée qui est pourtant interdite par la loi? Ou alors, me proposera-t-elle un échange gratuit de mon ancien matériel électronique à chaque fois qu'elle changera ses DRM pour des versions plus sécurisés?
Il semble évident que ce modèle n'est pas viable!
Alors que faire? Combien autorise-t-on de copies? Interdit-on la copie pour certains supports? Allons nous mettre des verrous DRM partout?
Personnellement, je trouve que la solution équilibrée, voulue par le ministre de la culture, est loin d'être atteinte!
Dans l'état actuel du texte qui est proposé, c'est encore l'internaute et le consommateur qui fait tout les efforts, et les industriels de la culture qui en profitent sans contrainte d'évolution ni contrainte financière.
Il me semble que notre pays qui a si bien affirmé la réalité du droit d'auteur devrait se recentrer sur la cible originelle: la protection des auteurs et des créateurs!
Protéger les artistes OUI! Mais donner encore plus de protections à une industrie moribonde qui refuse l'évolution NON!
Personnellement j'aimerais pouvoir débattre du vrai sujet de protection et d'aide des créateur au lieu d'avoir l'impression d'assister à la construction d'une énième solution visant à sauver les fabriquants de carrosses menacés par les citoyens qui achètent des voitures!
Monsieur le ministre de la culture, vous avez dit à l'assemblé nationale en décembre dernier que ce projet de loi serait ''historique'', je dit CHICHE! Apportons des protections aux créateurs si cela est nécessaire, mais pas aux industriels richissime qui refusent de s'adapter à la réalité de ce monde.
Voilà pour ma petite contribution au débat ... j'avoue que je ne comprend toujours pas comment on peut demander aux français de faire plus d'effort et enlever des protection du droit du travail et pronner le verouillage systématique de l'internet et la surprotection d'une industrie moribonde ..
si quelqu'un peut m'éclairer sur ce point j'en serais heureux
max
. c'est vrai que ça mérite d'être envoyé aux députés et 1er ministre.