C'est bien dommage,
nous dit Frédéric Couchet, qu'aucun représentant de la communauté du Libre n'ait été invité à participer à l'Observatoire des usages numériques culturels qui a pour mission de « de mieux cerner l'influence des nouvelles technologies, à commencer par l'internet, sur les pratiques culturelles des Français ».
On notera la présence d'un éditeur américain de logiciels propriétaires condamné pour abus de position dominante par la Commission Européenne, et l'absence de tout représentant des auteurs de logiciels libres (dont le travail a été reconnue comme trésor du monde par l'UNESCO). Ainsi donc, tout comme au Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistiques, que seuls les auteurs et éditeurs de logiciels propriétaires sont représentés dans cet observatoire. L'exercice du droit d'auteur à des fins de partage proné par le mouvement Logiciel Libre procède pourtant d'une logique et d'une réflexion qui sont à l'antithèse des principes d'interdiction et d'appropriation défendus par les représentants du logiciel propriétaire. Quel meilleur levier pourant pour « l'accès du plus grand nombre aux oeuvres de l'esprit » que le logiciel libre ?